Jean-Michel Genois Gagnon
Le Soleil
Le Groupe Dallaire travaille actuellement sur une nouvelle mouture plus écologique pour son développement immobilier sur les terres agricoles des Soeurs de la Charité.
«L’immobilier est une industrie qui va se transformer d’ici 15, 20 et 30 ans. C’est comme l’industrie automobile avec les voitures sans conducteur», compare au Soleil le président et chef de la direction du Groupe Dallaire, Michel Dallaire.
«Dans le bâtiment, avec l’intelligence artificielle, je pense qu’on s’en va vers une autre ère, notamment, avec des bâtiments plus verts qui ont une meilleure empreinte écologique. Pour y arriver, cela va prendre des bâtiments plus intelligents», poursuit-il.
Ce dernier participait jeudi, à Québec, au Rendez-vous annuel 2018 du créneau d’excellence Bâtiment vert et intelligent.
Pour son développement sur les terres des Soeurs de la Charité, d’une superficie de 211 hectares, toutes les options sont aujourd’hui sur la table à dessin afin de présenter un projet qui rejoindra la population et répondra aux besoins des familles de demain.
«Nous travaillons sur un projet qui intègre l’agriculture. On regarde actuellement ce qui se fait ailleurs dans le monde en terme d’innovation pour les développements résidentiels», indique le président.
«On s’en va vers des maisons qui vont marcher à l’énergie solaire. C’est dans un avenir pas si loin. Il faut commencer à penser à faire des bâtiments net zéro ou des établissements qui sont prêts pour devenir net zéro au niveau énergétique. Ce sont des choses auxquelles il faut penser pour de nouveaux quartiers. Nous analysons plusieurs possibilités», poursuit-il, regardant aussi pour intégrer des toits verts à son projet.
Pour information, un bâtiment net zéro est un édifice qui produit autant d’énergie qu’il en consomme.
16 novembre 2018 à 16 h 23
On ne veut pas des bâtiments plus verts ou des bâtiments plus intelligents. On veut une urbanisation et une densification intelligente et cohérente avec les problèmes du 21e siècle. Faites un quartier à échelle humaine avec mixité d’usage sans nécessité d’utiliser son automobile pour effectuer ses déplacements et là, on pourra discuter d’un quartier vert.
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17 novembre 2018 à 00 h 11
Pourquoi ne pas trouver un moyen de créer un espace pour des agriculteurs urbains qui vendront leurs récoltes aux gens de Québec? La relation agriculteur-consommateur est en demande partout.
La création de valeur viendra de l’augmentation de valeur des propriétés de ce secteur.
Ces secteurs seront très en demande dans les prochaines années.
De plus, ça aidera à l’indépendance alimentaire du Québec.
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