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Les Hurons-Wendats convoitent les terrains de la Défense nationale à Sainte-Foy

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 décembre 2018 1 commentaire

Guylaine Bussière
Radio-Canada

À l’étroit sur la réserve de Wendake, les Hurons-Wendats veulent faire l’acquisition des terrains récemment libérés par la Défense nationale à Sainte-Foy. Le grand chef Konrad Sioui souhaite doubler les espaces résidentiels de la réserve en développant cette parcelle de terrains évaluée à un peu plus de 35 millions de dollars.

L’actuel territoire de Wendake, enclavé au coeur de Québec dans le secteur de Loretteville, fait à peine quelques kilomètres carrés et la nation huronne-wendate y manque d’espace, affirme Konrad Sioui.

« On n’a plus de place, tout le monde l’a reconnu, c’est l’une des plus petites réserves indiennes au Canada, Wendake, ça fait longtemps », dit-il.

Cette situation oblige plusieurs membres de la communauté à vivre hors réserve.

Selon le conseil de la nation, 851 Hurons-Wendats sont inscrits sur une liste d’attente en vue de s’installer sur le territoire huron.

En acquérant les 123 000 mètres carrés dont la Défense nationale veut se départir à Sainte-Foy, le conseil de la nation pourrait être en mesure de répondre à la demande, fait valoir Konrad Sioui.

À ceux qui pourraient soulever que les Hurons seront loin de leur réserve actuelle, le grand chef rappelle que ces terres leur appartenaient à l’origine.

« On est en plein corridor de la seigneurie de Sillery ici, c’est notre seigneurie, alors on est toujours dans l’optique d’agrandir Wendake à l’intérieur de nos terres ancestrales. »

Selon le conseil de la nation, 851 Hurons-Wendats sont inscrits sur une liste d’attente en vue de s’installer sur le territoire huron.

En acquérant les 123 000 mètres carrés dont la Défense nationale veut se départir à Sainte-Foy, le conseil de la nation pourrait être en mesure de répondre à la demande, fait valoir Konrad Sioui.

À ceux qui pourraient soulever que les Hurons seront loin de leur réserve actuelle, le grand chef rappelle que ces terres leur appartenaient à l’origine.

« On est en plein corridor de la seigneurie de Sillery ici, c’est notre seigneurie, alors on est toujours dans l’optique d’agrandir Wendake à l’intérieur de nos terres ancestrales. »

« Pas de tours de 60 étages. On ne veut pas faire un Place Laurier deux ni rien. On veut que ce soit des terres qui servent à un développement qui est confortable, puis qui va bien dans le décor aussi. »

Joël Lightbound favorable

Les revendications huronnes-wendates trouvent écho à Ottawa. Le député libéral de Louis-Hébert, Joël Lightbound, est sensible au projet de la nation.

À son avis, le climat de réconciliation qui prévaut entre le gouvernement fédéral et les Premières Nations est propice à une telle entente.

« Ce que je souhaiterais, c’est de voir ces terrains-là aboutir entre les mains de la nation huronne-wendate qui a des revendications historiques, les terrains se trouvant sur l’ancienne seigneurie de Sillery », commente M. Lightbound.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire.


Un commentaire

  1. urbanoïd

    7 décembre 2018 à 08 h 59

    ils n’ont qu’à densifier dans l’espace actuel. Inutile de s’étaler. Construire en hauteur existe. Optimiser l’espace aussi.

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