Baptiste Ricard-Ghâtelain
Le Soleil
Les citoyens de Québec ne sont pas égaux quand la neige envahit les rues! Surtout quand vient le temps de tasser leurs bolides pour libérer le passage aux déneigeuses.
La réglementation municipale varie d’un arrondissement à l’autre. Il y a même parfois des différences d’une rue à l’autre dans un même quartier.
Des automobilistes doivent, par exemple, mettre la main dans leur poche pour payer une surtaxe de tempête, tandis que d’autres se voient offrir gracieusement des sites où déplacer leurs véhicules.
Les résidents de l’arrondissement des Rivières en manque d’espace où stationner leur voiture les soirs d’opération de déneigement sont les plus pénalisés. Il faut y débourser quelque 115 $ pour obtenir une des rares vignettes donnant droit d’accès aux stationnements municipaux. Les 39 laissez-passer mis en vente ont vite trouvé preneur.
Dans le centre-ville, beaucoup plus populeux, c’est un peu moins cher. Même si la demande est nettement plus grande. Il faut verser 103,48 $, sans garantie qu’il restera de la place dans le stationnement le plus près de son domicile. Il y a néanmoins presque 550 vignettes en vente.
Et ailleurs dans la cité? C’est gratuit. Même dans les secteurs parfois denses de l’arrondissement Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge. Ici, des centaines de places offertes autour des édifices publics et dans certains parcs sont disponibles gracieusement.
L’arrondissement de Beauport a la même politique, soit de mettre à la disposition des citoyens des espaces où parquer les bagnoles. Sans frais.
Les autres? «En périphérie, la majorité des stationnements appartenant à la Ville ne sont pas réglementés et les citoyens ont, dans la majorité des cas, accès à un stationnement hors rue. La Ville met tout de même des espaces de stationnement à leur disposition en guise de service», répond Isabelle Drouin.
Comment expliquer les disparités entre les arrondissements? «Des vignettes Tempête ont été mises en place dans les quartiers centraux en raison de leur forte densité de population, du fait que plusieurs citoyens n’ont pas accès à des stationnements hors rue [ils doivent garer leur véhicule dans la rue] et du manque de stationnements publics dans certains quartiers», précise Mme Drouin. «Les stationnements appartenant à la Ville dans ces quartiers étant réglementés et tarifés, il est possible d’offrir aux citoyens des vignettes saisonnières.»
15 janvier 2019 à 16 h 22
La situation est encore pire cette année dans Limoilou où on a tendance à prendre 2 nuits pour faire le travail. La première nuit on fait une job à la va-vite pour la terminer comme il faut la 2e. Il doit y avoir une raison économique de travailler ainsi mais le citoyen, lui, semble oublié dans le calcul.
Dans Limoilou et ailleurs où ce serait applicable, on devrait s’inspirer Montréal où le déneigement se fait sur 2 jours (pas toujours consécutives j’en conviens), mais un côté de la rue à la fois. On diminuerait ainsi les désagréments de 50%.
De plus, des décisions arbitraires finissent par appauvrir du monde déjà pas riche. Quand j’étais dans SJB, Ça flashait sur le boulevard René-Lévesque même lorsqu’il avait été fait la veille. Résultat : Des dizaines d’autos stationnées sous les hôtels et immeubles à bureaux à 10$ la nuit alors qu’elles auraient pu passer la nuit sur l’artère précitée. C’est déjà arrivé qu’on éteigne R-L, mais cette brillante initiative se produisait rarement.
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16 janvier 2019 à 18 h 46
Je suis dans Lebourgneuf, et sur ma rue, il est toujours interdit de stationner lors des nuits d’opérations de déneigement. Par contre, la souffleuse ne passe pratiquement jamais. Elle passe durant le jour lorsqu’il y a des autos stationnées.
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