Louis Gagné
Radio-Canada
Québec
Régis Labeaume assure que la construction et la mise en service du réseau de tramway n’entraîneront pas de problèmes semblables à ceux qu’ont rencontrés d’autres villes ayant opté pour ce moyen de transport.
« On a la chance de pouvoir profiter des expériences de tout le monde », affirme le maire de Québec.
M. Labeaume et le président du Réseau de transport de la capitale (RTC), Rémy Normand, ont accepté de partager leurs impressions avec l’animateur du Téléjournal Québec, Bruno Savard, après avoir visionné notre série de reportages sur les réseaux de tramway de Grenoble, en France, et de Toronto.
Trois de nos quatre reportages portaient sur la métropole des Alpes, où la première ligne de tramway a été inaugurée en 1987.
Si l’expérience a été un succès en termes d’achalandage et de satisfaction des utilisateurs, l’implantation du réseau de transport a occasionné de nombreuses perturbations.
La construction de la ligne E, mise en service en 2015, a laissé un goût amer à plusieurs commerçants.
Certains ont dû mettre la clé sous la porte après que les quatre années de « chantier infernal » eurent fait fuir une partie de leur clientèle.
Éviter les faillites
Régis Labeaume mentionne que la priorité du bureau de projet sur le tramway sera de faire en sorte que les travaux de construction créent le moins de nuisance possible.
« La priorité, c’est [de] faciliter la vie des citoyens qui sont sur le long du parcours et aussi, surtout, des commerçants, parce qu’on ne veut pas que ce monde-là fasse faillite. »
Rémy Normand abonde dans le même sens. « Les commerçants, il faut s’en occuper. Il faut prévoir des programmes de compensation et il faut bien les ajuster », soutient le président du RTC.
Il insiste également sur l’importance de bien communiquer avec la population, et ce, tout au long des travaux.
Il faut communiquer notre projet. Il faut parler régulièrement aux citoyens pour expliquer ce qu’on est en train de faire. Ça, c’est important.
Des citoyens de Grenoble ont également été échaudés par les différentes mesures visant à restreindre la circulation automobile au centre-ville : hausse du coût des parcomètres et des stationnements, augmentation du nombre de feux de circulation, limites de vitesse abaissées, etc.
Ces mesures « idéologiques », explique Régis Labeaume, témoignent d’une culture politique différente.
C’est du bonbon pour ceux qui font de la désinformation, mais ça n’arrivera jamais ici
Régis Labeaume, maire de Québec
(…)
Un signe encourageant pour Québec, bien que les hivers y soient plus rigoureux et enneigés que dans la Ville Reine. Un détail qui n’inquiète pas Régis Labeaume.
« On n’a pas le même climat qu’à Toronto. On va faire nos commandes de train en fonction de notre climat. On fera les ajouts qu’il faut », dit le maire.
Il cite en exemples l’ajout de grattes à l’avant des rames et d’un dispositif pour enlever la glace sur les caténaires.
« On est dans un climat nordique. On va s’organiser pour s’équiper pour ça », résume Rémy Normand.
21 février 2019 à 20 h 48
Comment demander un référendum sur ce projet ?
Signaler ce commentaire
22 février 2019 à 00 h 32
Pourquoi importer les erreurs des autres…..Nous sommes capables de faire nos propres erreurs!!!
Signaler ce commentaire
22 février 2019 à 06 h 23
« On a la chance de pouvoir profiter des expériences de tout le monde », sauf qu’on passe notre temps à regarder en Europe plutôt que de se tourner vers l’asie de l’est, où ils ont VRAIMENT du bon transport en commun moderne et efficace.
Signaler ce commentaire
22 février 2019 à 07 h 13
Êtes vous déjà allé en Europe? Ils ont un transport en commun très efficace.
Signaler ce commentaire
22 février 2019 à 07 h 21
Et en Asie ils ont aussi du transport en commun inefficace réalisé grâce à de la corruption. L’émission « Enquête » a meme consacré un reportage à ce sujet.
Saison 8 – Épisode 23
« On prend toujours un train pour… Bombardier »
Signaler ce commentaire
22 février 2019 à 19 h 01
Tu veux dire comme le tramway de Grenoble?
Signaler ce commentaire
23 février 2019 à 07 h 24
Et vous quand vous écrivez Asie c’est comme celui en Corée? ;-)
Signaler ce commentaire
24 février 2019 à 11 h 15
C’est sûr qu’on ne répètera pas les erreurs de Grenoble. Ça serait trop réducteur pour Québec. Avec Labeaume, c’est toujours original et plus grandiose qu’ailleurs..
Signaler ce commentaire