Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil
La Ville de Québec poursuit l’expansion de ses places éphémères estivales. Au moins quatre nouveaux espaces publics colorés seront aménagés cet été et trois déjà existants seront requinqués.
Ce projet de quelque 683 000 $ permettra donc à la capitale de franchir la barre des 30 placettes populaires dispersées un peu partout sur le territoire, quoique la majorité se trouve dans les quartiers centraux. Et il y aura quelques nouveautés qui risquent d’attirer l’attention des citoyens.
À commencer par les trois campings flottants qui seront offerts au Centre de plein air de Beauport. Oui, sur des quais. Trois plateformes seront installées sur le lac du Délaissé.
(…)
Outre ces toutes nouvelles places éphémères, la Ville entend en améliorer trois déjà implantées au centre-ville.
À la Pointe-aux-Lièvres, la place éphémère qui a poussé l’été dernier sera plus verdoyante, plus étendue en favorisant un lien avec la rivière, munie de plus de jeux pour les petits…
La Marina Saint-Roch et sa piscine très achalandée connaîtront aussi une transformation. L’objectif : «Faire de la Marina Saint-Roch une oasis de fraîcheur dans le centre-ville.» Il y aura donc beaucoup plus de plantes. Et des installations créant des zones ombragées, du mobilier de détente, des balançoires, un espace propice au yoga…
Reste le pont Dorchester faisant le lien entre les quartiers Saint-Roch et Limoilou. Le concept «Pont d’Art’chester», et son exposition de grandes photographies, sera renouvelé. Du mobilier de détente permettra d’y faire une pause au-dessus de la rivière Saint-Charles. De la peinture au sol, un éclairage spécifique et de la verdure rendront le site plus accueillant.
16 mars 2019 à 15 h 13
C’est d’un triste ridicule! Le rôle principal d’un ville est de fournir des services essentiels à ses citoyens. Ceux-ci sont satisfaisants (égouts, eau potable etc.).
Mais ensuite il faut offrir les autres services qui servent au bon fonctionnement de la ville. Exemple le déneigement en hiver, la sécurité des citoyens, etc.
Il me semble qu’il est bien préférable d’investir dans le déneigement et avoir des policiers qui veillent à la sécurité des gens que d’investir dans des places éphémères non? Ou encore payer le 1,5 milliards de la dette de la Ville?
Aberrantes sont les dépenses de la Ville de Québec dans toutes sortes de choses. Si seulement il pouvait y avoir un maire qui coupe dans les dépenses excessives non essentielles. Il y aurait peut-être plus de budget pour d’autres projets structurants par la suite….. ahhh c’est beau rêver!
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16 mars 2019 à 15 h 47
Vous êtes donc de l’école d’Andrée Boucher ?
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16 mars 2019 à 22 h 01
Un commentaire au sujet d’un article du journal Voir résume assez bien cette école (n’était-elle pas maîtresse d’école?):
« Malgré tous ses défauts, le maire L’Allier avait une vision pour Québec, celle d’une magnifique capitale digne de son statut qui offre aux citoyens une excellente qualité de vie. Il a notamment embelli des quartiers défraîchis et laissés pour compte depuis des lustres, favorisé le loisir pour les familles, rendu la culture accessible au plus grand nombre. Ce n’est pas rien.
Pendant ce temps, à Sainte-Foy, la mairesse Boucher ***** coupait dans les loisirs, rendait payants les services de la bibliothèque municipale mais construisait son éléphant blanc ***** de mairie qui fait encore jaser. »
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17 mars 2019 à 13 h 21
J’ai tendance à être d’accord avec Joe B. sur le fond.
Je nuance cependant en disant qu’il est aussi normal pour une ville d’investir dans les loisirs, les parcs , les espaces verts et la culture. Ce que je n’aime pas est le caractère éphémère de la chose. La ville devrait plutôt investir dans des projets qui vont durer dans le temps afin d’améliorer l’offre globale de parcs / espaces verts à long terme. C’est bien beau se payer des cossins pour un été seulement mais c’est toujours à recommencer. Ironique pour un projet supposément éphémère non?
Pourquoi ne pas investir ce 683 000$ pour créer un parc dans un secteur de la ville n’en possédant pas ? Ou encore pour retaper certains parcs vieillissant existant déjà sur le territoire.
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17 mars 2019 à 15 h 29
En fait je ne me considère pas dans »l’école d’Andrée Boucher »… je ne suis pas pour l’abolition des loisirs ni de les rendre payants.
Je suis simplement pour l’efficience des taxes municipales.
683 000$ c’est les taxes municipales de 227 maisons par année (en moyenne de 3000$/maison/an). Est-il inquiétant que les taxes des 227 premières maisons que je vais croiser en sortant de chez moi vont servir à financer des places éphémères? Je crois que oui, considérant que la qualité des services municipaux sont un peu inférieurs à ce qu’ils étaient il n’y a pas encore si longtemps.
N’oubliez pas que 20% de dépenses de la ville c’est pour payer les intérêts de la dette. C’est 300 millions par année. Pouvons-nous svp couper dans les dépenses superflues et rembourser nos dettes? Imaginez la lattitude financière de la ville si elle avait 300 millions de plus par année dans les poches.
https://www.ville.quebec.qc.ca/apropos/profil-financier/docs/budget2019-bref.pdf (page 9).
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17 mars 2019 à 17 h 06
Merci
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17 mars 2019 à 18 h 13
Question de remettre en perspective l’ampleur des taxes des 227 maisons. Il s’agit de moins de 0,05 %! Il ya bien des choses beaucoup plus inquiétantes que celle là.
De plus vous semblez obsédé par l’aspect éphémère.
Là où vous ne voyez que de l’éphémère je vois de l’économie circulaire en conséquence de l’économie durable.
Là où vous ne voyez que de l’éphémère je vois des équipements utilisez pendant l’été qui ne résisterait probablement pas à quelques hivers à affronter ceux qui sévissent dans le déneigement.
Là où vous ne voyez que de l’éphémère je vois l’occupation d’un site qui fait le bonheur de personnes le temps d’un été. On ne pourraient pas occupés en permanence ces sites sans faire l’acquisition de terrains et bâtiments.
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17 mars 2019 à 22 h 22
Ces places amènent de l’affluence, de l’activité, de la diversité et de la sécurité là où elles prennent place. C’est clairement un investissement qui sert à l’efficacité de la ville. Je vous sensibilise Joe sur le fait qu’une ville a aussi cette responsabilité d’amener le citoyen à s’approprier son milieu, plutôt que d’en faire son simple client.
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17 mars 2019 à 18 h 15
Il s’agit de moins de 0,05 % du budget annuel de la Ville de Québec!
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