Stéphanie Martin
Journal de Québec
Sur certaines rues, mieux vaut marcher la tête haute pour ne pas entrer en collision avec un poteau électrique.
On en a des exemples dans Saint-Sauveur, Saint-Jean-Baptiste et Vanier, et cela devient particulièrement problématique lors des opérations de déneigement, dénoncent en chœur les conseils de quartier.
« Les trottoirs sont peu accessibles l’hiver et encombrés de poteaux, de bornes-fontaines, et deviennent peu sécuritaires aux intersections », note Sylvain Simoneau, président du conseil de quartier de Saint-Sauveur.
Son conseil a identifié la rue Saint-Vallier comme la pire du secteur. Pour ses trottoirs inadéquats ou inexistants par endroit, mais aussi pour ses courbes, sa mauvaise visibilité aux intersections et le trafic qui y transite.
Obstacles nombreux
Dans Saint-Jean-Baptiste, « nous avons sans aucun doute les rues parmi les plus étroites de Québec et les trottoirs à l’avenant, avec plein d’obstacles entravant la marche et l’entretien hivernal », souligne Louis Dumoulin, président du conseil de quartier, qui estime que plusieurs rues ont « besoin d’amour ».
Sainte-Marie en est un bon exemple, souligne le conseil. Elle rend la tâche difficile pour les piétons avec sa pente abrupte et ses trottoirs étroits encombrés de poteaux.
Quand c’est jour de collecte des déchets, les bacs et sacs de tout acabit ajoutent des obstacles et rendent la circulation difficile.
C’est sans compter, l’hiver, que plusieurs gouttières se déversent sur les trottoirs, les rendant glissants comme des patinoires.
Plaintes
Dans Vanier, la rue Chabot subit le même sort, raconte Nicole Laveau, présidente du conseil, qui ajoute que le déneigement des trottoirs occasionne souvent des plaintes. Il arrive, à certains coins de rue, que le poteau soit carrément planté dans l’asphalte de la voie de circulation automobile, à quelques pouces du trottoir.
Avec la proximité d’écoles, cela ne facilite pas les déplacements des élèves, surtout en période hivernale, indique Mme Laveau.
24 mars 2019 à 18 h 10
Sincèrement, l’enfouissement des fils devraient être une priorité étant donné l’étroitesse des rues et les difficultés à marcher sur les trottoirs l’hiver. De plus, c’est tellement laid les poteaux et les fils partout. Les fils sont enfouies dans la majorité des grandes villes du monde.
Signaler ce commentaire
24 mars 2019 à 18 h 40
Un billet précédent
Signaler ce commentaire
25 mars 2019 à 11 h 32
Lorsque Hydro-Québec a travaillé notamment sur d’Aiguillon, la ville de Québec a manqué de courage pour exiger que tout filage soit sous-terrain.
Et il devrait en être de même pour toute nouvelle intervention sur son territoire.
Il y a de cela environ 40 ans, dans ce qui constituait alors la ville de Villeneuve (plus tard fusionnée lors de la constitution de la fusion de plusieurs petits patelins pour former ce que les « natifs » désignaient alors sous l’appellation de Grand-Beauport), la rue où nous avons acquis une résidence, début des années 80, tous les services ont été conçus et installés sous terre.
Conséquemment, l’ensemble avec ses arbres nombreux et matures, confère à cette rue un coin exceptionnel.
Oui, sur le coup, c’est plus coûteux, mais combien agréable.
Et lors de la mise en vente, cela constitue de facto un élément appréciable, ce qui a d’ailleurs été notre cas.
« Ça fait que », je souhaite que notre ville privilégie d’investir dans le durable et l’agréable… au lieu de l’éphémère !
Signaler ce commentaire
4 avril 2019 à 10 h 54
Je demeure dans Saint-Jean-Baptiste. Quand la ville a creusé en profondeur afin de refaire toute la tuyauterie de la rue d’Aiguillon, absolument tout le monde était convaincu qu’ils allaient en profiter du même coup pour enterrer les fils électriques. C’était tout simplement logique vu l’horrible gêne causé par les poteaux sur cette rue et en plus, c’était si facile à faire rendu là!!!! Il s’agissait de travaux majeurs qui ont pris tout un été, qui ont exigés de rediriger le traffic et les autobus de la RTC puisqu’il s’agit d’une « artère » du quartier …et ils n’ont même pas enterrés les fouttus poteaux! C’est tout simplement aberrant, consternant et carrément choquant!!!!!
Signaler ce commentaire
4 avril 2019 à 16 h 21
La faute à Hydro ou la ville de Québec ?
Signaler ce commentaire