Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Cent logements neufs sur Saint-Vallier Est

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 mai 2019 8 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Le promoteur immobilier Synchro annonce finalement la démolition de l’ancienne quincaillerie Cantin de la rue Saint-Vallier Est. Les immeubles situés à l’arrière, rue Christophe-Colomb Est, tomberont aussi. Si tout va comme prévu, poussera sur le vaste lot du quartier Saint-Roch un projet transformé : exit les 50 copropriétés annoncées, place à un complexe d’environ 20 millions $ qui abritera une centaine d’appartements à louer.

«La démolition du bâtiment est prévue pour la semaine prochaine», assure l’architecte et président de l’entreprise, George Blouin.

«La démolition va durer environ deux semaines. Ensuite, c’est l’excavation et les fondations qui commencent pour une livraison en juin 2020.»

Voilà plusieurs années que les lieux sont placardés. Devenu propriétaire en 2013, Synchro rêvait de copropriétés. L’entreprise avait d’ailleurs annoncé dès l’année suivante la construction d’un immeuble de quatre étages hébergeant des stationnements, des commerces et une cinquantaine de logements allant du loft aux maisons de ville : Le Cosmo devait être livré aux acheteurs en juillet 2015.

Les plans ont changé. George Blouin annonce «un tout nouveau projet. Il n’est aucunement comme l’autre».

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.


8 commentaires

  1. " Le " lecteur assidu

    8 mai 2019 à 01 h 03

    Le centre de La ville de Québec manque cruellement de logements, condos ou condos locatifs pouvant loger un couple avec 1 ou 2 enfants, sans être tassé comme des sardines, ce qui provoque l’étalement urbain.

    Dommage !

    Ne reste plus que la banlieue proche et ses  » Boug – Halo  » ou aller encore
     » plusse  » loin !

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    • Roger

      9 mai 2019 à 08 h 29

      Je ne vois pas du tout où est le problème avec ce genre de projet. À la seconde où un logement possède 1, 2 ou 3 chambres, une famille peut y habiter.

      Le problème avec la mentalité nord-américaine, c’est que la banlieue, avec ces mini-châteaux et immenses terrains, ne conçoit pas qu’il est possible et TELLEMENT facile d’habiter en ville avec une famille. Les services et les parcs sont réellement à proximité. Ce genre de commentaire vient habituellement de personne qui ne veulent tout simplement pas se donner la peine. Triste.

      Va falloir se faire à l’idée que c’est la banlieue le problème et non l’inverse. Même en banlieue, on commence à rapetisser les maisons (https://www.lapresse.ca/maison/architecture/201905/02/01-5224349-lessor-et-lenvers-des-minimaisons.php).

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      • PPDaoust

        9 mai 2019 à 09 h 28

        Sans être en total désaccord, je me permets d’apporter des nuances à votre propos anti-banlieue.

        Habiter en ville est facile et pratique. 100% d’accord. Mais il faut prioritairement être bien logé. Or, trouver un logement bien situé et qui répond à certains critères de base pour les familles est un exercice difficile. Très même.

        Ça m’a pris 3 ans trouver le mien dans Limoilou, un 5 et demi de 1300 pieds carrés. Probablement un des plus grand logement abordable (à moins de 250K sans parking) de ce type dans le quartier… Puis tiens, voilà le voisin du dessous qui chiale à cause du bruit. La mentalité nord-américaine, elle existe aussi en ville.

        Si il y a tant de monde qui choisit la banlieue, au delà des mentalités, c’est que l’offre de logement adéquat en ville est insuffisante. Quand il y en a, ça coûte cher… Pour un premier achat, c’est inabordable pour le petit couple de 28 ans qui commence. C’est trop serré. C’est pour ça que je ne critiquerai jamais leur décision d’aller plus loin. Sauf peut-être s’ils choisissent Sainte-Brigitte… :)

        Quant au projet dont il est ici question, je vous parie que les quelques 5 et demi auront entre 800 et 900 pieds carrés. Ça va avec des bébés, mais plus la marmaille grandit et que les biens s’accumulent, moins c’est viable. J’en ai déjà fait l’expérience.

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      • Roger

        10 mai 2019 à 08 h 50

        Intéressant de lire un cas concret… :)

        Sans vouloir m’obstiner, le seul point que j’essayais d’amener, c’est justement qu’on doit changer notre mentalité. La définition de ce qui est trop serré est largement subjective. Quand on regarde les magazines et qu’on voit dans la chambre principale un bain et un divan 2 places, c’est sûr que là, on peut trouver qu’un logement au centre-ville s’est serré…

        :)

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  2. Jean François Côté

    8 mai 2019 à 09 h 14

    Lecteur assidu

    Je ne suis pas convaincu que tu as lu l’article au complet : On parle de studios à des cinq et demi….

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    • dominick p

      8 mai 2019 à 19 h 38

      J’ai hâte de voir combien de 5 et 1/2 il y aura sur les ~100 logements. Ils insistent beaucoup sur le « petit ».

      «Aujourd’hui, c’est de moins en moins des grandes unités. Ça fait que les unités sont de plus en plus petites.»
      «Donc, si on divise ça par des logements qui sont plus petits, le chiffre en bout de ligne est plus élevé.»

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      • Le lecteur non assidu

        10 mai 2019 à 10 h 34

        Les coûts de construction ne cessent de monter et en plus la valeur des terrains au centre-ville est en hausse… Donc si un promoteur voulait faire que des 5.5 il devrait demander des prix de fous pour que son projet soit rentable.

        On obeserve ce phénomène encore plus à Montréal où les nouvelles unités deviennent de plus en plus petite. Ce n’est pas que les promoteurs ne veulent pas construire pour des familles mais cela ne fait pas de sens pour eux économiquement.

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  3. jeanduez

    13 mai 2019 à 06 h 15

    Je connais bien ce secteur. J’allais acheter mes outils chez Cantin.
    Ce secteur en particulier a tous les inconvénients de la ville ET de la banlieue.
    Il n’y a rien autour et il faut prendre la voiture pour aller a l’épicerie, la pharmacie, l’école, etc.
    La densité n’est pas suffisante. Ce n’est un seul projet qui peut faire la différence.

    Même dans le Vieux (pourtant urbanisé et habité depuis 400 ans) avec tous ces stationnements à ciel ouvert et ces friches/terrain vagues (dans la rue de saint-Vallier Est) la densité est loin des villes équivalentes en Europe. Les choses ne se change pas sans volonté politique.

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