Taïeb Moalla
Journal de Québec
Déneigement des rails, expropriations, stationnements, sécurité des piétons : les questions ont fusé de toutes parts, jeudi, lors de la deuxième rencontre d’information sur le Réseau structurant de transport en commun. Les réponses n’ont pas toujours été au rendez-vous.
Vers 19 h, quelque 300 personnes remplissaient une salle de l’École secondaire Québec High School, sur l’avenue Belvédère. La séance était consacrée au secteur « centre » du Réseau, entre le quartier Saint-Roch et le campus de l’Université Laval.
Comme les premiers échanges traînaient en longueur et qu’ils portaient sur des éléments très techniques, la salle s’est vidée petit à petit. À 21 h 30, il restait à peine une cinquantaine de personnes sur place.
L’administration municipale n’a pas voulu donner de détails sur les expropriations, même si le maire lui-même les avait chiffrées à 18 au printemps 2018. Les citoyens étaient simplement invités à laisser leurs adresses. La Ville s’est engagée à les prévenir « d’ici deux semaines » si leur secteur risque ou non d’être touché par des expropriations.
Québec Urbain était présent. Après une présentation d’une heure (trop longue), les micros ont accaparé un ex-conseiller municipal qui voulait connaître la profondeur du tunnel sur René-Lévesque, un militant de Saint-Sauveur qui voulait un tarif réduit pour les gens démunis, un intervenant inquiet pour l’effet de la neige sur le tramway, et finalement, après des longueurs, la salle s’est vidée. Ces séances sont manifestement une réponse à certains médias reprochant un manque d’informations sur le réseau de transport structurant, mais elles sont aussi incapables de satisfaire plusieurs interrogations car trop tôt dans ce très long projet à venir. La Ville est manifestement en rattrapage. On verra.
14 juin 2019 à 23 h 40
Ce soir, j’ai eu une information de première ligne selon laquelle une bonne partie des questions posées avaient été soufflées à l’oreille des intervenants par Q21. Ça ne veut pas dire que se sont des questions illégitimes, mais il y a définitivement une part de manipulation politique malhonnête dans cette histoire.
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15 juin 2019 à 07 h 45
Les preuves S.V.P. ?
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15 juin 2019 à 08 h 58
Moi j’ai eu une info selon laquelle Q21 serait une façade pour des reptiliens venus de la constellation Draco dans le but de prendre le pouvoir à Québec et de nous asservir.
D’ailleurs je déménage à Lévis.
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15 juin 2019 à 09 h 26
Anonyme, laisser vous entendre que les citoyens de Québec ne sont pas assez intelligent pour amener leur propre questions ? J’ai posé une question et je n’ai pas eu besoin de Q21. Salutations
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15 juin 2019 à 00 h 09
Ciel…..Un complot!!!
Les contre-le-projet veulent contrôler l’espace médiatique.
Et si c’était seulement de simples citoyens qui réfléchissent par eux-memes et qui posent des questions.
Les questions posées me semblent légitimes…..
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15 juin 2019 à 16 h 08
Ce serait naïf de croire qu’une bonne partie des questions étaient plantées par notre entrepreneur en zoothérapie.
Par contre, mon expérience en politique dans le passé me permet d’énoncer qu’il est tout aussi naïf de croire qu’il n’y avait aucun militant avec des questions préparées. Pas besoin d’une théorie du complot, car ce genre de tactique fait partie des tactiques pour influencer l’opinion publique.
Une simple recherche en analysant des extraits vidéo d’une émission où le public était invité m’a déjà permis d’identifier derrière la «s>sinistre ministre deux membres de la commission jeunesse du parti au pouvoir. Comme par hasard ces deux personnes opinaient de façon à démontrer leur approbation à chaque déclaration de la «s>sinistre ministre. De plus, tous les analystes politiques savaient que quelqu’un dans l’équipe était un ami de la «s>sinistre ministre.
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