Taïeb Moalla
Journal de Québec
Le maire Labeaume refuse de porter un quelconque blâme dans la saga de l’église Saint-Cœur-de-Marie dont la démolition a débuté ces derniers jours.
«Comment ça se fait qu’il y a plusieurs années (à la fin des années 1990), le diocèse ait vendu ça à un aventurier du Texas? C’est-tu incroyable?», s’est-il demandé, mardi soir, lors d’un impromptu de presse, avant le conseil municipal. Selon Régis Labeaume, «la Ville n’est pas dans le business des églises. Le problème est qu’à un moment donné, ce dossier là nous revient dans les mains et ils mettent le signe sur nos épaules».
Avant de vendre des biens comme une église, le diocèse et les fabriques doivent d’abord s’assurer de la suite des choses, a-t-il insisté. «Tu ne peux pas vendre ça, ramasser le chèque puis t’essuyer les mains après. Ça n’a aucun bon sens qu’on (la Ville) soit là-dedans. Il aurait fallu qu’on prenne 15 millions$ des taxes des citoyens pour réparer ça, alors qu’on n’a jamais eu affaire à ça», s’est indigné le maire.
2 juillet 2019 à 21 h 50
* Commentaire succinct
Entièrement d’accord avec le maire Labeaume.
Hormis quelques véritables joyaux d’architecture ou historiques, l’État du Québec, entité laïque, devrait modifier ses lois en conséquence.
Que chaque Église se fasse vivre par ses fidèles et que tout avantage fiscal y relié soit désormais aboli; c’est là que nous verrons les vrais croyants, les vrais pratiquants !
P.S. Karl Marx n’avait pas que des défauts; il définissait la religion comme l’opium du peuple. Bonne réflexion.
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