Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil
La Ville de Québec franchit une nouvelle étape dans le développement de l’écoquartier D’Estimauville. Dans le cadre de la phase II, trois grands terrains seront mis en vente pour la construction d’immeubles de logements et de maisons en rangées.
La municipalité ayant «complété ses travaux de génie civil et d’aménagement paysager […] de la rue des Moqueurs, de la rue des Gros-Becs et du parc des Gazouillis», elle juge venu le temps d’attirer des développeurs intéressés à poursuivre la renaissance de ce quadrilatère, à la jonction du boulevard Sainte-Anne et de l’avenue D’Estimauville, lit-on dans des documents municipaux mis en ligne jeudi. Les entrepreneurs auront trois ans pour faire pousser des bâtiments de trois à six étages.
«La Ville souhaite vendre les terrains en 2020», précise Audrey Perreault, conseillère en communication.
Puisque les lots sont situés dans un écoquartier, les compagnies devront soumettre des projets «respectueux de l’environnement». La mairie exige notamment une certification LEED, 50 % de logements «permettant des courants d’air et un éclairage naturel», des balcons, des toitures en partie végétalisées, 80 % des stationnements cachés à l’intérieur…
Aussi, une architecture distinctive sera de mise : «Il est souhaité que les nouveaux bâtiments deviennent des références dans le paysage urbain et contribuent à la signature de l’écoquartier D’Estimauville», lit-on dans une présentation des critères d’évaluation des soumissions.
Selon la Ville, les promoteurs immobiliers n’auront toutefois pas à procéder à de dispendieux travaux de décontamination sur les trois lots mis en vente. Des tests ont indiqué que la qualité du sol répond aux critères gouvernementaux pour la vocation résidentielle.
Les travaux seront surveillés par la Commission d’urbanisme et de conservation de Québec.
22 novembre 2019 à 08 h 42
Certains pensaient que ce quartier allait pousser en 6 mois comme au Qatar. Néanmoins, tout semble bien aller pareil, selon notre rythme économique. C’est super cool ce qui se passe là-bas.
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22 novembre 2019 à 14 h 37
Bien hâte de voir combien vont se vendre les unités avec vu sur le stationnement étagé de la CNESST…
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22 novembre 2019 à 15 h 46
@Michel
Oh my god, merci d’avoir amené ça à mon attention. Sérieux, comment la ville peut se targuer que ce site est un « écoquartier » avec un stationnement de plus de 5 étages, dans un endroit supposé être un terminus important du nouveau système de transport en commun ?!?
#modernitedu20esiecle
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22 novembre 2019 à 16 h 16
La logique de ville c’est que les stationnements doivent être cachés donc soit complètement souterrains ou recouverts comme à Place Ste-Foy. Je vous l’accorde, ce n’est pas le scénario idéal, mais je trouve que c’est quand même une amélioration par rapport aux océans de stationnement de surface. Avec le réseau de transport structurant, la transition des modes de transport va pouvoir commencer, mais c’est pas demain la veille que les gens vont abandonner leurs véhicules… :(
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22 novembre 2019 à 17 h 13
« La logique de ville c’est que les stationnements doivent être cachés donc soit complètement souterrains ou recouverts comme à Place Ste-Foy. »
Le recouvrement n’apparaît pas sur l’esquisse…
Tant mieux si on va le recouvrir ! Parce que, en ce moment, ce n’est pas seulement très laid, c’en est gênant quand on pense que c’est censé être un écoquartier.
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22 novembre 2019 à 16 h 51
Le pôle d’échange va être de l’autre côté de boulevard Sainte-Anne (côté nord), à côté de l’immeuble de la Défense nationale. Le problème n’est pas là.
Le problème, c’est la présence et le positionnement de ce stationnement étagé. Presque tous les lots sur lesquels est censé se développer du résidentiel vont avoir une vue panoramique sur cette monstruosité !
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22 novembre 2019 à 21 h 53
C’est une bonne remarque. Ce stationnement privera d’ensoleillement bon nombre d’unités surtout en après-midi.
J’espère qu’on pourra atténuer la problématique en orientant la grille des rues du nouveau quartier en conséquence (orientation en ligne sud-ouest direction nord est), question de tenir compte de notre position par rapport au soleil afin d’en maximiser l’exposition, comme en Scandinavie. Ainsi, le stationnement pourrait s’avérer être moins contraignant.
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