Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil
Attendue depuis plusieurs années, la construction d’un pavillon d’accueil et d’une passerelle cyclopiétonne au parc de la Pointe-aux-Lièvres débutera ce printemps. L’investissement pourrait atteindre 10 millions $ pour la Ville.
Les deux roulottes faisant office de vestiaire sportif pour les patineurs, skieurs et lugeurs disparaîtront, confirme la conseillère en communication, Audrey Perreault. «La Ville termine les plans et devis afin d’être en mesure de lancer un appel d’offres public pour la construction du pavillon d’accueil d’ici quelques semaines. Les travaux devraient débuter au printemps 2020 pour se terminer au printemps 2021.»
Voilà qui offrira plus de confort aux usagers, nombreux à fréquenter la Pointe-aux-Lièvres depuis qu’elle a été redessinée il y a déjà une décennie. «En 2009-2010, ce parc a été aménagé à des fins récréatives. […] Y ont été aménagés, notamment : des sentiers de promenade transformés l’hiver en sentiers de patin, un réseau cyclable, une aire d’exercice canin et une nouvelle aire de stationnement pour environ 154 véhicules», relate-t-on dans des documents de la mairie. «Il dessert des milliers d’utilisateurs qui viennent profiter des nombreuses activités offertes, autant en été qu’en saison hivernale.»
Ne manquait donc plus qu’un pavillon permanent pour accueillir la visite. La future construction devrait être faite de bois et compter un seul étage, indique-t-on dans la paperasse municipale. On y trouvera une grande salle polyvalente, un hall d’entrée servant de salle d’exposition, un service de location d’équipement, une terrasse couverte, un garage et des services sanitaires. Le tout devrait coûter 4 millions $, escomptait la Ville en 2018.
Au fait, puisqu’il faudra un an aux ouvriers afin de faire pousser la bâtisse neuve, les roulettes «temporaires» auront un sursis avant de disparaître pour de bon. «Les roulottes existantes seront déplacées sur le site afin de maintenir les activités du parc pendant la construction du pavillon d’accueil», note Mme Perreault.
Devant la popularité du parc et l’apparition d’immeubles d’habitation dans l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres, la Ville voulait également déployer un lien enjambant la rivière Saint-Charles; piétons et cyclistes pourront circuler facilement vers le quartier Limoilou.
Le chantier de la passerelle sera aussi lancé bientôt, nous écrit Audrey Perreault. «La Ville termine les plans et devis afin d’être en mesure de lancer un appel d’offres public pour la construction de la passerelle cyclopiétonne d’ici les prochaines semaines. Il est prévu de réaliser les travaux de construction de la passerelle cette année [de mai à décembre 2020].»
Il y a déjà deux ans, le gouvernement du Québec avait annoncé l’octroi de 5 millions $ pour ce projet.
Histoire du parc Victoria, par Reine Malouin (1960) * Merci à un fidèle lecteur (Léonce Naud).
25 février 2020 à 09 h 46
* Y sont pas « chanceux » !
Dans L’arrondissement Beauport, notamment à quelques centaines de pieds (c’est le cas de le dire !) de la CNESST, et grâce à cette derniére, nous, « on » va » aouaire » 136 places de stationnements asphaltés sur un terrain
« drette » à côté, de quoi les rendre jaloux.
Gens de la Pointe-aux-Lièvres, qu’attendez-vous pour revendiquer de la belle asphalthe comme « icitte » ?
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25 février 2020 à 14 h 47
Le mot asphalte a toujours été masculin. Comme le mot argent. Oui, je sais, c’est tentant: ça commence par une voyelle.
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25 février 2020 à 16 h 18
@ J
Oui, vous avez raison en principe.
Si vous lisez bien le texte, compte tenu des mots « aouaire », » et « icitte », la faute selon moi relève du fait que j’ai omis, par empressement, de mettre également l’expression populaire entre guillemets.
Ceci dit, continuez de garder votre intérêt pour la langue de Molière.
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25 février 2020 à 12 h 16
Questions demandées à la Ville
Dans un article paru aujourd’hui dans Le Soleil, on voit des rambardes de béton qui encadrent une passerelle prévue.
1) Quelle sera la hauteur exacte de ces rambardes ?
2) Quelle hauteur pour l’espace dégagé entre la surface de l’eau (en moyenne) et le dessous de la passerelle ?
3) Prévoit-on une rampe de mise à l’eau pour petites embarcations (canots, kayaks, chaloupes, planches flottantes…), incluant les aménagements indispensables en terre ferme pour en faciliter l’utilisation par des usagers éventuellement nombreux ?
4) A-t-on prévu qu’une entreprise puisse offrir à la population des « tours de chaloupe » ou d’esquifs de taille ou de types variés sur la rivière, comme c’était le cas avant la destruction du méandre qui ceinturait l’ancien parc Victoria ?
Merci de me faire transmettre rapidement ces informations par vos Services.
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25 février 2020 à 22 h 11
est-ce qu’il y a assez d’Eau pour ça? Il me semble qu’on voit souvent le fond de la rivière…
Mais, si c’est le cas, ce serait sûrement très agréable.(si pas trop pollué)
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