Stéphanie Martin
Journal de Québec
Le ministère de l’Environnement a demandé à la Ville de Québec d’apporter plus de précisions sur son projet de tramway, notamment sur le coût comparatif des modes de transport, la réduction des gaz à effet de serre et les gains de temps. Voici les faits saillants des réponses fournies par la Municipalité.
Le monorail tout aussi intéressant
Le monorail coûterait le même prix que le tramway, à long terme, conclut la firme Systra. « Si le tramway est le mode le moins cher pour les périodes d’évaluation de 30 et 60 ans, pour les autres périodes (40, 80 et 120 ans), le monorail devient aussi intéressant que le tramway avec des coûts très similaires », a écrit la firme. Celle-ci a évalué le coût annuel au kilomètre, du tramway, du train léger, du monorail et du métro.
Le métro toujours le plus cher
Le métro demeure le plus coûteux des modes, et ce, même à long terme, ajoute Systra. En incluant des coûts d’investissement, d’entretien, d’opération et de remplacement des équipements, sur un horizon de 120 ans, le métro arrive au sommet de la pyramide des coûts. Et ce même en tenant compte du coût de renouvellement de la machinerie, qui est moins élevé que pour les autres modes.
28 M$ de GES en moins
On estime à près de 28 millions $ la valeur de la réduction des tonnes de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2050 avec la venue du tramway. En réponse au ministère, qui lui demandait de démontrer la « rentabilité sociale » du projet, la Municipalité a présenté les calculs de la firme AECOM, qui a traduit en argent les quelque 150 000 tonnes de GES qui disparaîtront de l’atmosphère grâce au transfert modal, soit le passage de la voiture au tramway.
1 G$ en gain de temps
Les gains de temps apportés par le tramway sont évalués à près de 1 milliard $ d’ici 2050. La Ville de Québec a présenté au ministère ses estimations sur la valeur que représente le temps gagné grâce au tramway. Les gains lors d’un déplacement pour le travail et les études ont plus de valeur, selon la Ville. Ainsi, les nombreuses minutes gagnées grâce à un mode efficace de transport ont une valeur de 919 millions $, selon la Ville.
29 avril 2020 à 08 h 21
1er paragraphe:
« Le ministère de l’Environnement a demandé à la Ville de Québec… »
2e paragraphe
« …conclut la firme Systra »
Mauvais journalisme. On débute en évoquant une conversation entre 2 entités gouvernementales et ensuite, on laisse une firme privée (qui pousse un monorail) donner une réponse (qui n’en n’est pas une).
C’est quoi cet article de m… ?
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29 avril 2020 à 17 h 25
Rien de mauvais là dedans. En journalisme, ça prend des sources. Que ce soit issue d’une firme mandatée par la ville, d’un organisme gouvernemental, etc. Il faut cependant en juger la crédibilité et être capable de dire pourquoi c’est bon ou pas bon. Le titre est cependant un peu en contradiction avec son propre texte lorsque celui ci mentionne que le résultat dépend sur quelle période de temps l’analyse s’étend.
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29 avril 2020 à 09 h 16
😳 Un monorail ❓
— » Çé ben beau un monorail, moé j’aimerais ben ça en aoaire un icitte, drette à Québec »
– » Ça serait ben bon pour le tourissssss à Québec »
– » Les tourisssss viendraient icitte, au lieu d’aller à Disneyland «
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29 avril 2020 à 11 h 52
https://www.youtube.com/watch?v=ZDOI0cq6GZM
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29 avril 2020 à 18 h 25
+1 pour Louis-Pierre
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30 avril 2020 à 10 h 23
J’aime bien le Skytrain à Vancouver, mais j’ai de la difficulté avec l’intégration d’un tel système dans le paysage de Québec. Il faudrait probablement avoir plus de km en sous-terrain.
De plus, le Skytrain est KO lorsqu’il neige. C’est probablement dû au fait que Vancouver n’est pas équipée pour le déneiger convenablement. Il faudra s’assurer qu’on a le mécanisme nécessaire pour le faire.
Note : À tous ceux qui ont déjà dit que Systra était biaisée pour le tramway, gardez vous une gêne avant de commenter.
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