David Rémillard
Radio-Canada
Le nouvel immeuble comptera des logements avec cuisines et salles de bain privées capables d’accueillir des familles.
L’Université Laval va de l’avant et lance un appel d’offres pour la construction d’un nouveau pavillon de résidences de 200 logements. Une première initiative du genre en 50 ans.
Le bâtiment de six étages poussera d’ici 2023 à l’angle des rues de l’Agriculture et de la Médecine. Il sera érigé sur une partie d’un vaste stationnement situé entre les pavillons Paul-Comtois, Ferdinand-Vandry et Adrien-Pouliot.
La nouvelle construction fera passer le nombre de logements disponibles sur le campus à 2500. Lors de l’approbation du projet par le conseil d’administration de l’Université Laval, en mai 2019, le budget préliminaire était estimé à 40 millions $.
Le projet est entièrement autofinancé par le Service des résidences , qui a puisé les ressources à même ses revenus de location. Aucune subvention gouvernementale ne sera requise.
Familles et vie étudiante
Il s’agira du premier bâtiment de résidences à être construit sur le campus universitaire depuis 1970. Et l’approche sera différente. Exit les espaces communs, alors que chacune des 200 unités aura une cuisine et une salle de bain privées.
On veut également faire de l’espace pour les familles. Mises à part de rares exceptions, les actuelles résidences de l’Université Laval sont individuelles.
Dans le nouveau projet, le quart des unités (50) compteront deux chambres afin d’intégrer les familles et d’offrir une diversité de logement, peut-on lire dans l’appel d’offres publié en début de semaine. L’institution dit ainsi s’adapter aux nouvelles réalités étudiantes, ajoute-t-elle dans un courriel envoyé à Radio-Canada.
En plus des logements aux étages, le projet prévoit l’aménagement d’un Centre de la vie étudiante, au rez-de-chaussée. Ce nouveau lieu intégrateur de l’ouest du campus offrira de vastes espaces lumineux et confortables pour y étudier, travailler ou socialiser, explique la Direction des communications de l’université.
À cet égard, les étudiants de premier cycle paieront une partie des frais de construction sous forme de contribution philanthropique, précise la direction.
L’offre actuelle ne permet de loger que 5 % de la population de 44 000 étudiants. Le bâtiment de 200 logements est le seul projet en marche pour le moment.
Il était dans les cartons de l’Université Laval depuis près d’une dizaine d’années. Il a finalement été imbriqué dans la planification stratégique 2017-2022.
14 août 2020 à 09 h 24
On voit ici le fruit d’une grande réflexion digne des plus grands urbanistes.
On érige un édifice sur un parking, dans le coin le plus désert et inintéressant du campus, au lieu de renforcer l’axe central en construisant plus près des services et des autres résidences.
Les résidents pourront se consoler en étant plus près de place Sainte-Foy – ce summum de la vie urbaine – ainsi que de l’autoroute 740, toujours aussi agréable à traverser – sans oublier le pôle d’échange qui permettra de quitter ce campus-zombie plus rapidement.
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14 août 2020 à 10 h 15
C’est à moins de 200 mètres d’une autre résidence universitaire, cela ne me semble pas si désert que ça…
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14 août 2020 à 12 h 56
Et de l’épicerie la plus proche, soit le Métro à Place Ste-Foy.
Le seul hic est que les étudiants en design urbain avaient privilégié une station d’échange trambus/tramway à cet endroit.
Considérant que le trambus n’est plus, (et je ne me souviens plus si l’université va avoir une ou deux stations de tramway), est-ce qu’il sera possible d’y aménager une station d’échange éventuellement à cet emplacement ?
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14 août 2020 à 15 h 14
Compte tenu des mers d’asphaltes qui caractérisent le Campus, construire sur un stationnement et boucher un trou est infiniment préférable à ce qui a été la pratique ULavalloise en terme d’aménagement ces 30 dernières années, à savoir agrandir des pavillons déjà énormes pourqu’ils deviennent absolument monstrueux (par ex. le PEPS, le Vandry, le maintenant-disparu Pollack, etc.)
En construisant une résidence, on va finalement fournir une façade sud à l’espace vert devant le Vandry, en disposant un immeuble face au Marchand qui date déjà de 1993. Cela n’aura donc même pas pris 30 ans (!!).
Et comme quelqu’un d’autre l’a déjà mentionné, le pavillon sera à proximité d’autres résidences de l’Université (le Lacerte), et entouré de trois pavillons académiques (le Comtois, le Vandry et le Pouliot. Je ne vois pas en quoi ce secteur est plus ou moins désert que d’autres coins du Campus.
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14 août 2020 à 15 h 54
+ 1
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15 août 2020 à 07 h 48
« Compte tenu des mers d’asphaltes qui caractérisent le Campus, construire sur un stationnement et boucher un trou est infiniment préférable »
Est-ce que ce sera un toit vert ? Parce que remplacer un stationnement d’asphalte par du bardeau d’asphalte, je n’y vois pas grand intérêt.
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15 août 2020 à 17 h 19
Il est certain que personne ne regrettera le stationnement qui est là.
Mon point est que l’axe central regorge de stationnements à ciel ouvert, sur l’avenue du Séminaire notamment, à proximité du PEPS et de tous les services à la vie étudiante.
Je crois que la direction de l’université ne veut tout simplement pas sacrifier de places à proximité de ses bureaux. Le «cœur» du campus reste un chantier inachevé. Il aurait été avisé de compléter la perspective qu’on voit sur tous les prospectus, entre les tours jumelles et le Casault.
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14 août 2020 à 16 h 27
Carl vous l’avez bien écrit il s’agit de Vandry et non pas de Landry tel qu’on le retrouve sur le plan. Les concepteurs du plan ont rebaptisé cet ancien recteur.
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14 août 2020 à 21 h 08
✳️ Les fleurs 🌺 🌸 🌼 🌻 🌷 🌹
– Sur un plan architectural, superbe, magnifique.👍
🛑 Le pot
– Mon adresse ? Euh !
– Facile à s’en souvenir, c’est juste au coin de Asphalte et Asphalte ❗️❗️❗️
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