Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Tramway : une deuxième phase « incontournable », selon le maire de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 février 2021 4 commentaires

Olivier Lemieux
Radio-Canada

Le maire Labeaume se dit convaincu que la construction du tramway sera bientôt lancée à Québec. Il estime même qu’une deuxième phase est inévitable et que la demande pour un prolongement du réseau viendra des citoyens.

C’est certain qu’il va y avoir une phase deux du tramway. C’est incontournable, a clamé Régis Labeaume en marge de la séance du conseil municipal, lundi.

Même si le projet tarde à aller de l’avant en raison de la réticence du gouvernement Legault à approuver le tracé final, le maire de Québec croit que les prochaines années lui donneront raison.

Une fois le chantier lancé et le débat tranché une fois pour toutes, les demandes pour le prolongement du réseau vont affluer.

Le maire Labeaume salue d’ailleurs la volonté du premier ministre du Canada, Justin Trudeau, de réserver 15 milliards de dollars pour la réalisation de projets de transport collectif au cours des 8 prochaines années.

C’est clair pour lui que le transport collectif, tout le monde en veut!, s’est-il enthousiasmé en précisant que les chantiers à venir soutiendraient le développement économique.

Un message à la CAQCoalition avenir Québec?

Pressé de questions sur l’avancement des discussions avec le ministre des Transports, François Bonnardel, Régis Labeaume avait peu de détails à donner.

On travaille fort, s’est-il limité à répondre.

Il laisse cependant entendre que les signaux envoyés par Ottawa au sujet du financement de projets futurs pouvaient mener à un déblocage à la table des négociations.

« Si quelqu’un me disait qu’il faut se rendre dans une deuxième phase à D’Estimauville, tout est prêt! »
Régis Labeaume, maire de Québec

Au sein de la Coalition avenir Québec (CAQ), bon nombre de voix s’élèvent cependant déjà en coulisses pour réclamer le retour d’un trambus vers Beauport dès la première phase, quitte à raccourcir le tracé du tramway.

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Voir aussi : Plan directeur d'aménagement et de développement 2005, Projet - Tramway.


4 commentaires

  1. Jeff M

    16 février 2021 à 11 h 56

    « Au sein de la Coalition avenir Québec (CAQ), bon nombre de voix s’élèvent cependant déjà en coulisses pour réclamer le retour d’un trambus vers Beauport dès la première phase, quitte à raccourcir le tracé du tramway. »

    Je n’ai rien contre. Ce serait raisonnable de raccourcir le tramway jusqu’à la 41e rue qui est un bon point de correspondance avec la 803 et d’autres parcours de bus. L’arrêter plus lau sud se rapprocherait du sabotage.

    Concernant le trambus vers Beauport, il pourrait éventuellement être prolongé dans le 3e lien rendu dans Saint-Roch, si c’est faisable. Le tout avec un point de correspondance trambus-tramway à place d’Youville. Enfin, je rêve là.

    Mais bon, on va laisser un peu de temps aux gens de la CAQ d’ajuster leurs flûtes. On sait que c’est pas facile pour eux.

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  2. michel

    16 février 2021 à 15 h 04

    C’est grâce à l’entente conclue entre la CAQ et la mairesse de Montréal si Québec a pu avoir le 1,2 milliard du fédéral. Sans cette entente, Québec ne disposerait actuellement que de 400 millions du fédéral.

    Même lorsque les bonnes intentions sont présentes et les fonds disponibles, il n’est pas assuré que notre projet va se réaliser, et encore moins rapidement. Ça fait des décennies que Montréal attend le prolongement de la ligne bleue…

    Pourquoi ça ne serait pas plutôt le secteur Chaudière qui devrait attendre une phase ultérieure?

    Il y a déjà du monde à desservir dans l’Est, et d’importants générateurs de déplacement, comme le méga-hôpital de l’Enfant-Jésus et le cégep de Limoilou.

    Les terrains de la ville, coin Henri-Bourassa et Canardière, sont disponibles et seraient plus que suffisants pour y accueillir le garage. Je pense toujours qu’il vaudrait mieux pour Québec d’abandonner le tramway pour y privilégier à la place un autre mode de transport en commun; mais si le ministre Bonnardel dit qu’il va y avoir un tramway, eh bien, ces terrains pourraient faire l’affaire.

    Labeaume dit aux gens de l’Est et du Nord de la ville d’attendre leur tour. La CAQ devrait lui dire que c’est plutôt à lui d’attendre son tour. Lorsqu’il y aura suffisamment de gens dans le secteur Chaudière, on y enverra un véhicule plus capacitaire.

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  3. Jeff M

    16 février 2021 à 15 h 50

    « C’est grâce à l’entente conclue entre la CAQ et la mairesse de Montréal si Québec a pu avoir le 1,2 milliard du fédéral. Sans cette entente, Québec ne disposerait actuellement que de 400 millions du fédéral »

    Ça ne dit pas tout. Les libéraux ont choisi de mettre le maximum du programme d’infrastructures à Montréal car il y avait une formule de calcul qui tenait compte de l’achalandage actuel du transport en commun. Donc ils ont mis une part plus imortante à Montréal pour maximiser les fonds. Ils ont pris des fonds dans le fond vert du fédéral pour compenser à Québec.
    Pour le reste, la CAQ a choisi de faire la gymnastique mathématique pour dire que c’était pas bien. C’est de la politique, c’est tout. Ouais, je sais j’ai pas la CAQ dans mon coeur quand il s’agit de transports et je pense que c’est mérité.

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  4. JpDuval

    16 février 2021 à 18 h 54

    A la fin des années 60 et au début des années 70 ça bougeait beaucoup à Québec. Bien des projets allaient être mis en chantier. Québec n’était plus une bourgade et devenait une grande ville.
    À cette époque des gens s’élevaient contre ses projets en disant que leur construction allaient défigurer la ville et laisser des cicatrices en sa trame urbaine…Quels étaient ces projets? Il s’agit de l’autoroute Dufferin, de la construction de la colline parlementaire (principalement du complexe H) et de Place Québec. On nous promettait une deuxième phase qui devait suivre sous peu.
    La jeunesse était pour…..Les gens plus âgés avaient des doutes. La jeunesse ( qui était démographiquement plus présente) l’emporta. Elle disait: Québec est une ville pleine d’avenir….Construisons la ville de demain. Et allons y rapidement car il n’y a pas de temps à perdre.

    La réalité économique à mis fin à cette deuxième phase…..Québec se retrouva ainsi avec des cicatrices……Cicatrices que bien des gens ont décriés sur QuébecUrbain.

    Aujourd’hui j’ai l’impression que l’histoire se répète….La jeunesse veut aller vite et refuse de prendre le temps de se demander si elle n’est pas en train de créer des cicatrices urbaines qui seront ridiculisées dans 50 ans.

    J’ai été témoin du phénomène qui s’est déroulé au début des années 70….Et je ne voudrais pas le revivre.

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