André Gervais
Libre opinion
Le Devoir
Dans les années 50, mon coin de pays était réputé pour ses « beurrées d’asphalte » étendues dans les rangs peuplés de bons électeurs de l’Union nationale. Les libéraux étaient évidemment faciles à localiser, c’était ceux qui vivaient dans la section du rang laissée en gravier. On ne gère évidemment plus le développement routier de cette façon, Dieu merci.
Enfin, c’est ce que je croyais. Parce qu’à Québec, quand je vois le comportement du gouvernement dans le dossier du tramway, je ne peux m’empêcher de me remémorer Duplessis et sa gang.
Ça fait bien 15 ans qu’on nous promet un réseau de transport collectif digne de ce nom pour la ville de Québec, la seule ville de 500 000 habitants au Canada qui ne possède toujours pas un tel réseau.
Pour ce qui est du projet de tramway, j’ai assisté à toutes les rencontres d’information, j’ai lu une bonne partie de la documentation et j’ai suivi les audiences du BAPE. J’ai pu ainsi constater le haut degré de professionnalisme de l’équipe de gestion de projet. Une bonne chose, parce qu’on voit bien que le développement de tels projets de transport doit s’appuyer sur la science.
Le projet actuel a bien du sens et est soutenu par la plupart des experts du domaine, en plus des gens d’affaires, des organismes environnementaux et d’une majorité de la population. Le financement a été accordé et il est prêt à être déployé depuis plusieurs mois. Mais le gouvernement tergiverse.
On mentionne que le projet devrait mieux desservir les banlieues, sans qu’on sache trop de quoi il en retourne. Lorsqu’on questionne le premier ministre là-dessus, il répond qu’il ne sait pas, il vient de Montréal…
Une entente semblait être intervenue avant Noël, ce qui amenait alors le premier ministre à parler d’une annonce imminente. Il nous apprenait toutefois récemment que le projet avait été rejeté après des consultations « à l’interne » !
Le gouvernement a donc décidé de tout prendre en main. Le MTQ ne possède à peu près pas d’expertise dans ce domaine, mais ce n’est pas grave. Pourquoi passer des années à faire des études et des travaux d’analyse pour bâtir un projet qui se tient quand on a la chance de s’appuyer sur les conseils avisés de la ministre Guilbault et des députés caquistes de la région ? Le mépris de la science, comme dans le temps de Duplessis.
Que le projet actuel soit perfectible, c’est fort possible, même probable. Toutefois, j’ai appris à la longue que « la perfection est l’ennemi du possible ». Peut-être aurait-on pu envisager le développement de ce projet en pensant que d’autres phases suivraient pour éventuellement l’améliorer ? On lisait dernièrement que le REM en est déjà à planifier la phase 3… Est-ce qu’on ne pourrait pas appliquer la même philosophie au projet de Québec ? Et tant qu’à y être, la même flexibilité dans le financement ?
6 mars 2021 à 18 h 07
On aime beaucoup se référer aux experts ?
Okay, en voici un autre :
« La meilleure solution en mobilité pour Québec est un service rapide par bus circulant dans un corridor ouvert aussi aux autobus réguliers qui desservent les banlieues, affirme une sommité du transport. C’est la conclusion présentée lundi par Jarrett Walker, président et principal consultant de Jarrett Walker and associates, à Portland, aux États-Unis, lors du Sommet international en mobilité urbaine organisé par le Réseau de transport de la capitale (RTC). Présenté comme « la rockstar du transport urbain dans le monde », M. Walker a eu l’occasion de se pencher sur le cas de Québec et de parcourir la ville. (…) Pour M. Walker, l’efficacité et la rapidité peuvent être aussi bien obtenues avec le SRB qu’avec, par exemple, un tramway, mais avec davantage de flexibilité. » (Le SRB, meilleur système pour Québec, selon un expert, Journal de Québec, 11 septembre 2017)
« Invité à identifier sa préférence entre le tramway et le bus pour une ville comme Québec lors d’une table ronde, M. Walker a prévenu les planificateurs contre la tentation du rail à tout prix. » (Un expert américain propose de rebrasser le SRB, Le Soleil, 11 septembre 2017)
**
Retourner au SRB, comme je l’aimerais, serait-ce aussi cela « Le retour de Duplessis »?
Mais bon, rendons à César ce qui appartient à César. Monsieur André Gervais a manifesté sa frustration avec beaucoup plus de classe que ne l’a fait récemment un certain « inquisiteur »…
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6 mars 2021 à 18 h 59
J’ai rien contre le SRB, mais je me souviens trop bien que cela a été vilipendé de toutes part et que personne chez les décideurs ne veulent revenir à ça.
En fait, le SRB c’est comme l’intermédiaire entre un bus et un tramway. Le tramway n’est pas plus mal quand on a l’enveloppe budgétaire en conséquence. On a presque 3 fois plus de budget qu’il y a 3 ans faut-il le rappeler.
Ceux qui voulaient investir modérément dans le transport en commun en s’y opposant ont complètement manqué leur shot.
Est ce que le gouvernement agit à la duplessis dans ce dossier? Je ne trouve pas ça claire.
Je ne trouve pas leur position claire point à la ligne.
Il parlent de mieux servir les banlieues caquistes alors qu’ils veulent couper des tronçons dans ces mêmes banlieues. Ne reste plus qu’à espérer qu’Astérix obtienne son laisser-passer A-38.
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6 mars 2021 à 20 h 04
Plusieurs ont cité Jarrett Walker sur ce blog. Il n’est pas contre le tramway, mais il préfère le SRB pour Québec…
Ibid pour le BAPE.
Je vous invite à écouter (ou ré-écouter?) la séance d’information sur la mobilité durable du 7 juin 2017. (https://www.youtube.com/watch?v=HEnAjoKyIQM)
Le SRB Québec/Lévis venait tout juste d’être abandonné, et la ville planchait désormais sur un SRB Québec.
On nous disait alors qu’un SRB serait suffisant pour combler les besoins jusqu’en 2041. On préconisait aussi Charest Ouest pour se rendre à Sainte-Foy plutôt que René-Lévesque. Et ce qui est très ironique, c’est qu’on considérait comme suffisant à l’époque d’utiliser un bus du RTC sans voie dédiée pour se rendre à Legendre…
Pourquoi le SRB serait un choix plus judicieux que le tramway selon moi?
1. presque 3 fois moins cher du km.
2. pas de fils aériens et de rails.
3. entièrement électrique.
4. beaucoup plus flexible (donc pas besoin de fiabiliser son parcours en déplaçant les infrastructures souterraines).
5. de plus en plus capacitaire (le « tramckless tram » peut avoir jusqu’à 5 wagons; il y a aussi d’autres technologies en développement qui devraient avoir fait leur preuve d’ici 2041…).
« On a presque 3 fois plus de budget qu’il y a 3 ans ». Vous avez raison, mais pourquoi faudrait-il prendre presque tout ce nouveau budget pour avoir un tramway de 22 km quand on pourrait avoir environ 60 km de trambus à la place?
Tramway = 3,1 milliards pour 22 km.
Trambus = 50 millions du kilomètre fiabilisé (moins cher si non fiabilisé).
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7 mars 2021 à 08 h 04
« Plusieurs ont cité Jarrett Walker sur ce blog. Il n’est pas contre le tramway, mais il préfère le SRB pour Québec… »
Je l’attendais depuis longtemps celle-là. Vous faites du cherry picking.
Souhaitez-vous que l’on fasse la longue liste de ce que vous avez défendu ici qui va à l’encontre de ce que préfère Jarrett Walker?
Ou encore mieux, allez répandre vos connaissances/théories et votre professionnalisme sur le forum de son livre Human Transit. Vous risquez de trouver l’expoérience éprouvante et nous revenir bien humble ou frustré.
C’est bien triste pour le SRB mais vous n’avez qu’.à vous plaindre au maire téflon qui s’en tire grâce au délai de prescription, fait la leçon aux autorité sanitaires et nous a enfoncé le projet de 3e lien dans la gorge. C’est lui qui a tué le SRB.
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7 mars 2021 à 09 h 47
Michel
Le boucain « Human Transit » n’accorde que très peu d’attention sur la technologie à employer (lire matériel roulant). Ce livre n’est qu’un guide pour la réflexion commune.
Sommairement, 3 questions litigieuses sont discutées dans le livre.
1. Heure de pointe vs le service à longueur de journée.
2. La question de la fréquence.
3. L’équilibre entre l’idée fournir un service au plus grand nombre, où à ceux qui en ont le plus besoins.
Le choix de technologie (sujet sur lequel vous discutez majoritairement sur ce forum) n’en est pas une ;
« Many people are trying to make transit do things that are geometrically impossible, so it’s important to start by exploring how transit works in these terms before going on to the question of technology. » (Introduction, Human Transit)
M. Walker n’arrive pas avec des solutions. Il voit son rôle d’expert comme celui d’un guide pour que les communautés, selon ses préférences liés aux 3 questionnements ci-haut, choisissent le type de configuration qui lui convient ;
« Experts like me can clarify these questions but shouldn’t be answering them for you. My job in this book is not to make you share my values but to give you the tools to clarify and advocate yours. » (Jarrett Walker)
Quand il est venu à Québec, il a dit que le SRB était ce qui nous convenait le mieux, selon les valeurs, propres à Québec, que nous lui avions fait part. En aucun temps le fait d’avoir mentionné cela mérite qu’on vous traite avec mépris.
C’est dommage parce qu’Insider a encore une fois donne un coup d’épée dans l’eau, faisant ainsi une autre démonstration de la surestimation qu’il accorde à ses propres compétences.
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7 mars 2021 à 11 h 16
« Quand il est venu à Québec, il a dit que le SRB était ce qui nous convenait le mieux, selon les valeurs, propres à Québec, que nous lui avions fait part. En aucun temps le fait d’avoir mentionné cela mérite qu’on vous traite avec mépris »
Vous faites encore de la projection. Mon reproche n’est pas de mentionner ce qu’il a écrit. Mon *** reproche *** c’est de *** seulement choisir ce qui fait son affaire ***. Pour avoir échanger avec J. Walker, je peux vous confirmer que si on fait du cherry picking ou on est inconséquent on va recevoir un « gentle reminder ».
Et mon petit doigt me dit aussi que la situation actuelle il la dénoncerait car quand on a franchi l’étape de l’appel de qualification ce n’est plus le temps de se réaligner sur les valeurs. ;-)
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7 mars 2021 à 12 h 15
@ PPDaoust
Cela fait plusieurs mois que j’ai mis les commentaires d’Insider à l’Index.
En lisant « Insdr » ce matin, j’ai bien compris qu’il s’agissait de la même personne. Son pseudo a beau être différent, son style très particulier demeure intact.
Ceci dit, s’il s’agissait de mépris de sa part, cela ne m’a aucunement affecté. Des boutons, il pourrait m’en donner que si je le voyais mépriser autrui.
Quant à Jarrett Walker, j’admets ne pas le connaître très bien. Ce livre, « Human Transit », je n’en avais jamais entendu parler.
Je ne suis pas un spécialiste des transports en commun, loin de là. Je m’y intéresse tout simplement, tout comme je m’intéresse, entre autres, à un certain Nagarjuna…
Qui sait, peut-être que celui-ci pourrait aussi intéresser celui (ou celle?) sur ce blog dont les pseudos sont nombreux, mais le style très particulier… Chose certaine, ça lui serait beaucoup plus salutaire que de passer son temps à scruter mes commentaires à la loupe et à dresser de longues listes pour me faire mal paraître.
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7 mars 2021 à 20 h 39
Michel, vous mentionnez:
« Pourquoi le SRB serait un choix plus judicieux que le tramway selon moi?
1. presque 3 fois moins cher du km.
C’est plus proche du 2 fois moins cher, mais ça reste avantageux quand on veut limiter les investissements de départ.
2. pas de fils aériens et de rails.
3. entièrement électrique.
Oui… Ça reste quand même quelque chose de pas très rependu, notamment avec les bornes de recharges aux stations avec caténaire rétractable. Ça va probablement demander du rodage technique, mais intéressant si on arrive à quelque chose de bien exploitable.
4. beaucoup plus flexible (donc pas besoin de fiabiliser son parcours en déplaçant les infrastructures souterraines).
Ça dépend. Les versions de SRB sur laquelle la ville a travaillé concernait un SRB fiabilisé. Donc avec plate-forme protégée et déplacement des équipements souterrains comme pour un tramway. L’idée était de pouvoir faire un upgrade facilement vers le tramway plus tard si la prochaine génération le voulait. Et même sans rail, c’est souvent justifiable pour des véhicules de forte capacité qui ne peuvent rouler dans tous les angles de route vu leur gabarit et qui peuvent difficilement prendre une route alternative en cas de travaux ou d’accident.
5. de plus en plus capacitaire (le « tramckless tram » peut avoir jusqu’à 5 wagons; il y a aussi d’autres technologies en développement qui devraient avoir fait leur preuve d’ici 2041…).
S’il y a quelque chose comme ça qui a fait ses preuves, je ne suis pas contre, mais ça ne semble pas beaucoup sortir de la Chine.
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8 mars 2021 à 08 h 29
@ Jeff M
1. Le tramway du maire Labeaume est à 141 M$/km (3,1G/22km). Les deux trambus qui furent supprimés en juin 2020 revenaient à 38 M$/km (577M/15km). Leurs deux voies étaient fiabilisées. Pour arriver à 50 M$/km, et ainsi permettre une comparaison avec le tramway, il faut ajouter les coûts du pôle D’Estimauville, des deux parcs-o-bus dans Beauport, et des deux remontées mécaniques dans Saint-Sauveur. On en arrive malgré tout à un coût par kilomètre de 2,8 fois inférieur par rapport au tramway (50M$/km vs 141M$/km). Ceci dit, s’il y en a qui souhaitent réduire l’investissement total dans le projet (actuellement de 3,3 G$), ce n’est pas mon cas.
2 & 3. Quand je pense à la toile d’araignée aérienne qui pourrait éventuellement enlaidir le paysage de Québec, j’ai en tête le centre-ville de Toronto avec son tramway rouge de Bombardier. Sur King Street, ça donne ceci (https://www.google.com/maps/@43.6468737,-79.3885567,3a,75y,93.73h,104.92t/data=!3m6!1e1!3m4!1s5dfYXdEvA-cwzor4i8qOjw!2e0!7i16384!8i8192). Et s’il fallait qu’on en vienne nous aussi à avoir deux lignes qui se croiseraient à une intersection, ça pourrait ressembler à cela (https://www.google.com/maps/@43.6479344,-79.3835002,3a,75y,208.69h,106.48t/data=!3m6!1e1!3m4!1sBBp_42OtI_zxPxOspRICKA!2e0!7i16384!8i8192). Faudrait sonder les partisans du tramway à Québec en leur montrant de telles images pour voir ce qu’ils en pensent…
4. Il est vrai que la ville travaillait sur un SRB fiabilisé. Cela lui aurait permis d’installer des rails pour une transition éventuelle vers le tramway beaucoup plus rapidement. Sauf que lorsqu’on considère que les besoins en terme de capacité pour un tramway ne se manifesteraient pas avant 2041 selon la ville, je me dis qu’il vaudrait mieux attendre pour voir comment vont évoluer d’ici-là les autres technologies. Fiabiliser une voie dédiée coûte environ deux fois plus chère que si on ne la fiabilise pas. Pour ce qui est des bus bi-articulés (trambus), et même des véhicules encore plus capacitaires qui roulent sur pneus, les lectures que j’ai faites me donne plutôt à penser que ceux-ci seraient presqu’autant faciles à manoeuvrer pour contourner un obstacle temporaire que les métrobus actuels du RTC.
5. Où en seront rendues les technologies qui n’utilisent pas de rails en 2041 lorsque les besoins à Québec nécessiteront de passer à un mode plus lourd qu’un trambus? C’est la question que posait la ville à l’époque du SRB pour s’opposer à tous ceux qui revendiquaient l’utilisation immédiate du tramway… Quant au « trackless tram », il a été testé pour la première fois en Chine en 2018. Il est actuellement testé au Qatar en prévision de la coupe du monde de 2022, ainsi que dans plusieurs villes d’Australie et de la Nouvelle-Zélande. Des villes comme New York et Philadelphie aux États-Unis y fondent beaucoup d’espoir.
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6 mars 2021 à 20 h 27
Sans vouloir défendre la mémoire de Maurice Duplessis, je suis toujours étonné qu’on nous le ramène, comme le bonhomme 7 heures, lorsqu’il est question de patronage, de corruption, de favoritisme et autres retours d’ascenseur. Pas que son gouvernement en fut exempt loin de là(c’est très bien documenté) mais on pourrait en dire tout autant du régime Taschereau qui le précédait ou d’un certain gouvernement pas si lointain qui a mené à une célèbre commission d’enquête. De plus, Duplessis est mort sans le sou contrairement aux deux chefs de gouvernement que j’ai évoqués qui sont sortis de l’arène politique avec des goussets beaucoup plus remplis que lorsqu’ils y sont entrés…
Pour ce qui est du fond de l’article, l’auteur s’enfarge dans des considérations hautement discutables(la CAQ serait anti-science; le tramway a l’assentiment populaire). Tout ça est essentiellement politique. La scicence n’a rien à voir là-dedans.
La CAQ n’a jamais caché sa retenue face au projet du maire. Leur projet d’infrastructure, c’est le lien sous-fluvial Québec-Lévis. C’est écrit dans le ciel que rien ne se réglera avant les élections de l’automne prochain. L’argument de la desserte des «banlieues» c’est de l’esbrouffe pour remettre le projet aux calendes grecques. Et si le maire ne se représente pas ou est battu, le tramway mourra de sa belle mort tout simplement comme d’autres projets de transport collectif avant lui et le gouvernement Legault aura beau jeu de proposer autre chose(comprendre des bus sur des voies plus ou moins réservées).
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7 mars 2021 à 00 h 25
Duplessis❓
Duplessis n’a pas perdu le pouvoir à la fin des années 50.
À moins d’errer, il est décédé à Schefferville le 7 septembre 1959 d’une hémorragie cérébrale.
✅ Ça n’a rien à voir avec la situation actuelle.
À l’évidence, on sent, on voit que le maire est sous tension, sous forte tension… jusqu’à occuper la glace, toute la glace.
À l’évidence, ça sent la panique.
24 heures sur 24, 7 jours sur 7, il n’y en a que pour lui, directement ou pas, selon les circonstances du moment.
Une telle partition aussi bien orchestrée serait que le pur fruit du hasard ?
Non mais… y a une limite à croire que tous et chacun vont mordre à ce genre d’hameçon !
Comment expliquer alors ce comportement ?
Oui, je sais, je ne suis pas dans ses confidences; ma seule source repose sur ce dont je viens de vous faire part et qui m’amène toutefois à une question grave, sérieuse, à laquelle j’ai la conviction profonde que je ne recevrai jamais de réponse… de vraie réponse, et c’est facile à comprendre pourquoi !
Malgré tout, en toute transparence, je la soumets.
Pour employer une expression populaire, à une certaine époque, je me demande si, au fond de lui-même, mon maire, ne craint pas de se faire dire « Goodbye… Charlie Brown » ?
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8 mars 2021 à 01 h 25
Très bon point Yannick Chouinard Duplessis n’avait pas que de mauvais côtés. À sa mort le 7 septembre 1959 le Québec n’avait pas un cent de dette et une capacité d’emprunt presqu’à l’infini. Son successeur Jean Lesage surnommé Jean la taxe en avait profité en instituant les déficits budgétaires que l’on connaît toujours aujourd’hui. André Gervais s-v-p présentez-nous votre CV qu’on le compare à celui de Duplessis.
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8 mars 2021 à 05 h 28
« Son successeur Jean Lesage surnommé Jean la taxe en avait profité en instituant les déficits budgétaires que l’on connaît toujours aujourd’hui. »
Est-ce qu’il nous a laissé des actifs que l’on connaît toujours aujourd’hui et qui rapportent de l’argent à l’état?
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8 mars 2021 à 08 h 07
🟪 Deux (2)… Trois (3)… petites vites, comme ça❗️
Vrai que le Québec n’avait pas de dette…
Oui, mais…
Pas de « bonne dette » = Pas d’actif❗️
Qui doit assumer aujourd’hui notamment pour « les enfants de Duplessis »❓
Quand Lesage a remporté l’élection en 60, admettons que son gouvernement a dû s’atteler d’urgence à « quelques petites choses » dont notamment :
🔺 Création d’une véritable fonction publique;
🔺 Ministère de l’éducation (P.-G.L)
🔺 Opération 55 (PGL)
Si on tient seulement compte de tout ce qui a été fait ou initié avec PGL, tous les économistes reconnaissent que le Québec d’aujourd’hui récolte cette « semence » de plus de 50 ans.
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8 mars 2021 à 15 h 02
Une autre tite vite: Hydro-Québec !
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8 mars 2021 à 17 h 16
Une autre tite vite: on « kickait-out » le clergé de la politique.
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