Taïeb Moalla
Journal de Québec
Selon le scénario que la Ville de Québec semble privilégier, la circulation automobile risque d’être fortement réduite sur la portion la plus urbaine du boulevard René-Lévesque lors de l’avènement du tramway, a appris Le Journal.
Il s’agit là du principal constat qui se dégage des fameuses réponses envoyées jeudi par la Municipalité au ministère de l’Environnement. Le Journal a pu obtenir les grandes lignes de ce document que la Ville rendra finalement public plus tard cette semaine après y avoir été autorisée par le gouvernement Legault.
Sans dire clairement si elle a tranché pour un des trois scénarios d’insertion du tramway qui sont sur la table, l’administration municipale a fourni des réponses très élaborées pour un scénario en particulier.
Ce scénario suppose d’abord la mise en place d’une « rue partagée » sur la portion de 500 mètres du boulevard René-Lévesque située entre les avenues des Érables et Turnbull — le Grand Théâtre — et où le tramway circulera finalement en surface et non pas en souterrain.
Dans ce type d’aménagement, la place de la voiture est extrêmement réduite, la vitesse est généralement limitée à 20 km/h et la circulation locale est préférée à la circulation de transit.
Autre importante nouveauté, une portion d’environ 1 km de René-Lévesque, entre les avenues des Érables et Belvédère, est qualifiée dans le document de la Ville de « zone de transition ».
Réduire la circulation motorisée
Pour les voitures en provenance de l’ouest de la Ville, on vise donc expressément à réduire le volume de la circulation motorisée dans cette zone et à faire baisser la vitesse à l’approche de la future rue partagée.
Même si la Municipalité ne le dit pas clairement, il est permis de déduire que ces limitations ont pour buts principaux de privilégier l’insertion du tramway et d’envoyer une partie du trafic routier sur des artères parallèles à René-Lévesque, comme le chemin Sainte-Foy ou Grande Allée Ouest.
Mystère quant aux arbres abattus
Malgré la question posée le 30 septembre par le gouvernement, la Ville de Québec n’a pas révélé le nombre d’arbres qui seront abattus entre la fin du campus de l’Université Laval et la trémie du tunnel, dans le secteur de Turnbull.
Il y un an, l’administration municipale avait évoqué 1701 arbres à risque à cause du passage du tramway, mais on a du même souffle insisté pour dire que ce chiffre n’est pas définitif et que tout est fait pour minimiser ces pertes.
S’il est confirmé, le choix de la rue partagée est celui qui permettrait de protéger le maximum d’arbres sur le tronçon de 500 mètres du boulevard René-Lévesque.
Comme Le Journal le révélait le 4 octobre, ce scénario conduirait à abattre 27 arbres sur 181. Les deux autres scénarios sur la table sont le maintien des quatre voies de circulation actuelles (74 arbres abattus) ou le sens unique (34 arbres appelés à disparaître).
Qu’est-ce qu’une rue partagée?
La ville de Québec compte actuellement deux rues partagées permanentes : Sault-au-Matelot (Vieux-Québec) et Sainte-Claire (Saint-Jean-Baptiste).
Elles favorisent une « saine cohabitation » entre piétons, cyclistes et automobilistes sur la voie publique.
La vitesse y est limitée à 20 km/h.
Des bacs à fleurs, des œuvres d’art au sol, du mobilier urbain et des supports à vélo permettent aux passants de profiter des lieux de façon sécuritaire.
La rue de la Couronne, dans Saint-Roch, deviendra une rue partagée pour une insertion harmonieuse du tramway dans ce secteur.
À Québec, il y a 18 rues partagées entre juin et la mi-octobre.
26 octobre 2021 à 19 h 09
« Même si la Municipalité ne le dit pas clairement, il est permis de déduire que ces limitations ont pour buts principaux de privilégier l’insertion du tramway et d’envoyer une partie du trafic routier sur des artères parallèles à René-Lévesque, comme le chemin Sainte-Foy ou Grande Allée Ouest. »
De quoi inquiéter bien plus de monde que les résidents de René-Lévesque.
Pourquoi faire simple quand on peut faire plus compliqué et plus, je veux dire vraiment plus cher…
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26 octobre 2021 à 21 h 52
Si le carcan budgétaire de la CAQ n’avait pas forcé le choix du tunnel court, on ne parlerait même pas de ce 500m. Ceci dit, si la ville retient la solution épargnant le plus d’arbres, les perroquets de Gosselin ne sauraient plus quoi répéter.
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27 octobre 2021 à 09 h 28
Enfin une bonne décision !
Le tramway ne pourra être un succès que si il permet de se déplacer plus vite et plus confortablement que en voiture.
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27 octobre 2021 à 12 h 29
Il y a un risque pour que la population du quartier soient doublement perdante: en plus de perdre un arrêt au Grand Théâtre, il pourrait y avoir une augmentation du traffic de transit dans le quartier.
Retirer le 500m de tunnel et l’arrêt qui aurait été au Grand-Théâtre est un choix plutôt embêtant. Ça permet de diminuer le budget, mais la distance entre les deux arrêts (Cartier et Colline Parlementaire) fait en sorte que le tramway dessert moins bien ce tronçon.
En lien avec la rue partagée sur René-Lévesque, j’espère que le gouvernement ou la ville mettront en oeuvre des mesures pour bien diriger le traffic. Il faudra éviter que les voitures déviées ne passent par le quartier St-Jean-Baptiste, qui est déjà fortement utilisé par la circulation de transit (notamment la rue D’Aiguillon).
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27 octobre 2021 à 15 h 00
Quel gâchi. Quel cauchemar. Avec le tramway, on a le choix entre la peste ou le choléra. Abattre des centaines d’arbres ou limiter à 20km la circulation automobile sur René-Lévesque. Sérieusement?? En espérant que les citoyens voteront pour le métro le 7 novembre. Notre seul espoir.
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27 octobre 2021 à 15 h 35
Premièrement, les résultats de l’élection vous décevront.
Deuxièmement, les carottes sont cuites pour le tracé en haut, faisant du projet Tramway le plus cher jamais construits du km. J’en ai étudié des projets de Tramway récents, et franchement, Québec s’est surpassé dans le domaine de la complexité. Bravo.
Le métro, seule solution? Allons. Il y avait une option beaucoup plus intelligente à mes yeux.
Moi je répète encore que pour les 7-8 km entre l’Université et le pôle St-Roch, une solution moins sexy, luxueuse et watatow certes, mais beaucoup plus rationnelle aurait été d’implanter, sur voies réservées bétonnées avec priorité des feux, un Trambus biarticulé.
Van Holl, à qui on a acheté nos midibus, en produit.
Confort accru, rapidité, déplacement d’infrastructures non-nécessaire. Pis en plus on n’élargit pas l’emprise de rue, préservant les centaines d’arbres qui ont mis des décennies à embellir le grand boulevard R-L.
Quant au tracé du Tramway, selon moi il fallait tout simplement garder le tracé, plus rapide et amplement étudié, empruntant Charest jusqu’à la côte Branly, et prendre le paquet de fric économisé pour construire un embranchement vers St-Romuald.
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28 octobre 2021 à 09 h 56
Quel est le problème de limiter à 20 km/h la circulation automobile sur René-Lévesque ?
Je ne vois que des avantages : moins de bruit, moins dangereux pour les piétons, possibilité pour les cyclistes de rouler sans danger, …
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27 octobre 2021 à 17 h 13
Dites-moi, est-ce que par hasard le tracé idéal conviendrait plus à vos habitudes de déplacement?
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27 octobre 2021 à 21 h 06
Si c’est à moi à qui vous vous adressez, je vous dis que je n’ai rien contre le tracé en haute-ville, c’est juste l’implantation d’un mode sur rails. Je trouve ça si compliqué, si cher, et au final, contre productif.
Avec un trambus biarticulé, on aurait pu garder la même configuration actuelle. Exit les travaux autoroutiers sur Dorchester. Exit le tunnel et les surprises inévitables sur le plan des coûts. Exit aussi les difficultés aussi évidentes que majeures sur le plan de l’insertion sur René-Levesque.
En contre partie, moins de confort. Un peu moins de capacité. Oui ok, mais ça aurait quand même été une sacrée coche de plus que le
Metrobus.
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28 octobre 2021 à 12 h 17
Vous n’avez pas répondu à la question.
Dites-moi, est-ce que par hasard le tracé idéal conviendrait plus à vos habitudes de déplacement?
Pour ma part, j’ai écrit ici sur QU que la tracé amélioré du Tramway/SLR m’avantage. Par contre j’ai aussi dit que j’étais contre qu’on améliore mon sort pour déshabiller un secteur qui justifiait plus un moyen de transport comme le Tramway/SLR.
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28 octobre 2021 à 15 h 13
Si on avait gardé la configuration actuelle on naurait pas parlé de tram bus. Ça aurait juste été des métrobus plus gros.
Pas de voies dédiées. Encore des autos qui circulent dans la voie pour tourner. Pas de tunnel en haute ville. Bref, pas de gros gain.
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28 octobre 2021 à 11 h 47
Écrit dans l’article ; « il il est permis de déduire que ces limitations ont pour buts principaux de privilégier l’insertion du tramway ET d’envoyer une partie du trafic routier sur des artères parallèles à René-Lévesque, comme le chemin Sainte-Foy ou Grande Allée Ouest. »
Nos rues partagés (Sault-au-Matelot et Sainte-Claire) sont peu achalandées . Ici la ville nous présente une autre géniale contorsion, celle d’amener le concept sur un tronçon du boulevard (Salaberry en plein milieu) où passent des milliers de voitures quotidiennement.
Il est plus que permis d’envisager que des automobilistes pressés qui vont tout faire pour « hacker » le nœud de circulation ainsi créé.
Comment? Je vous laisse imaginer la chose.
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28 octobre 2021 à 17 h 08
Je fais tout en transport actif. Toutes mes activités sont concentrées à l’intérieur d’un km de chez moi.
Je n’ai aucun intérêt particulier. Meilleure chance la prochaine fois.
Si les coûts et les difficultés d’insertion n’étaient pas aussi sidérants, je serais 100 % pour le tram en haute-ville. D’ailleurs je l’étais lorsque le Trambus sur Charest faisait partie de l’équation. Je trouvais, malgré la grande ambition du projet, qu’on en avait pour notre argent.
Mais peu après que le projet soit sorti, la ville a coupé pas mal de bouttes n’est-ce-pas? Celui du Trambus sur Charest, pour moi, c’était la coupure de trop. C’est là que j’ai perdu confiance.
Là c’est l’heure des contorsions impossibles avec la bébelle du boulevard partagé et cette prévision des dégâts environnementaux qui selon moi n’est encore une fois pas pleinement transparente.
À un moment certains esprits critiques finissent par comprendre, comme le BAPE l’a fait, que l’équipe du tonnerre du bureau de projet continue à improviser.
Pour moi c’est très gênant.
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28 octobre 2021 à 20 h 07
Bon ben coudonc faut croire je n’aurais jamais la réponse à ma question!
Moi aussi dans un contexte de pandémie je fais un grand pourcentage de mes activités à l’intérieur de quelques km. Par contre je n’oserais pas pousser jusque qu’à me faire des à-croires que c’est 100%!
Par contre quand la pandémie sera devenu une endémie, je ne pourrai pas tout faire en transport actif, le TEC et la voiture sera plus souvent dans l’équation.
Pour le reste, de grâce aller distribuer votre cv car de nombreux bureaux de projet ont besoin de vos connaissances!
Pendant ce temps d’autres projets ont une free ride.
Vous êtres prêt à parier que le BAPE sera bien docile quand il devra évaluer le projet de notre maire de la Rive-Sud et de notre PM aka monsieur le curé qui nous dit pour qui voter?
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29 octobre 2021 à 08 h 58
Vous m’avez eu. Ce n’est pas toutes mes activités, c’est « presque » toutes mes activités. Je m’en veux.
Pris au piège, je n’ai pas le choix de satisfaire votre curiosité. Voici donc mon tracé idéal et convenable pour mes habitudes de déplacement motorisées :
Extrémité-est au Centre Marc-Simonneau à Limoilou par Bourg-Royal-Boul St-Anne-Canardière, ensuite pôle d’échange (j’habite à côté donc on ne change pas ça!), puis un croche au nord par Laurentien vers Fleur-de-lys, ensuite stade Chauveau par Lebourgneuf, puis on revient par Robert-Bourrassa vers le sud pour le Stade Telus, puis ensuite on traverse le pont pour aller au Stade Honco de Lévis (je l’avoue, c’est pour ça mon antenne vers St-Romuald). Après on retraverse le pont pour se diriger vers dans Portneuf, puis Montréal, par la 138.
J’aurais aimé vous parler de la haute ville, mais encore une fois, je suis à distance de marche. Je suis une personne en forme que veux tu. Chacun son mode de vie. Je marche en moyenne 9km par jour. Les 3km qui me séparent du Cinéma Cartier par exemple, je les faits à pied en 30 minutes. En autobus ça me prendrait autant de temps en passant (selon Google).
Pour fleur-de-lys, bien oui j’y vais normalement à pied, mais mon Maxi je le fais en auto, parce que des sacs d’épicerie c’est lourd. Pis, tous ces stades, c’est pour de soccer de mes enfants et les copains de leurs équipes. Pour Montréal, et bien il faut bien aller voir ses vieux une fois de temps en temps.
Happy?
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29 octobre 2021 à 13 h 20
Oui,
Pourquoi donc? Vous concéderez peut-être que ça mets en perspective ce qui vous avez écrit ici au fils des années.
Pour le mode vie on a beaucoup plus en commun que l’inverse même si je ne suis un pur produit du modèle de vie inspiré du american dream c.-à-d. un enfant de la banlieue. Je présume que tous les deux on est d’accord pour dire que ce mode vie est pas durable, qu’il vient avec beaucoup d’externalities qui sont subventionné par des personnes comme vous et moi.
Je suis prêt à vivre le fait que notre mode vie n’est pas récompensé mais je souhaiterais que l’on tienne compte du mode de vie qu’on a en commun afin de faire du développement urbain qui ne mettent pas nos vies en danger. Sur ce point on se rejoint que Dorchester c’est ordinaire même si pas loin on a(aura) une alternative plus sécuritaire.
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29 octobre 2021 à 14 h 03
Oops, désolé j’ai écrit l’inverse de ma pensée.
[…] même si <b}je suis un pur produit du modèle de vie[…]
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29 octobre 2021 à 07 h 51
En tout cas, ce qu’on peut dire c’est que ce projet a un fort vent de face actuellement.
D’un projet alléchant en conception, on assite à sa réduction progressive jusqu’à se demander si l’avorton de projet qui restera au sortir de cet exercice le rendra toujours attrayant aux yeux de la population utilisatrice.
Bizarrement mais pas surprenant, deux mauvaises nouvelles l’une après l’autre dans ce projet sont annoncées pendant la campagne électorale.
La réduction progressive du projet dans le secteur de la haute ville et son impact sur la circulation et la conopée urbaine commencent à devenir un enjeu. Puis maintenant l’augmentation prévisible des coûts de 600M$
Au risque d’en choquer quelques uns, c’était écris dans le ciel que ce projet ne pourrait se réaliser dans une enveloppe de 3.3G. Je prédis au total un projet de 5 à 6G et des coupures rendant ce projet non attrayant.
Pas surprenant que les candidats commencent à se questionner. On ne pensait pas que l’enjeu de la mobilité serait la question de l’urne. Aujourd’hui ça le deviens. Et le nouveau maire/mairesse aura des décisions difficiles à prendre.
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29 octobre 2021 à 13 h 02
+1
Merci Luc.
Je parie que notre Brice de Nice, roi de la casse, va tenter de planter ton opinion, en s’accrochant à un terme mal choisi, un chiffre, ou une virgule mal placée. Et comme d’habitude, l’effet sera raté.
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29 octobre 2021 à 18 h 43
Je dois dire que je ne cherche pas ici à jouer sur des virgules. Seul Jean-François Gosselin essayait de dire que le transport allait être la question de l’urne. Tout le monde s’accordait à dire qu’il était seul dans son terrain de jeu. Le temps est en train de lui donner raison quoi que je ne partage aucune affinité avec cet individu.
Les derniers événements font ressortir que ce sera certainement la question de l’urne qu’on le veuille ou non. Et l’administration actuelle devra vivre et défendre les choix de son prédécesseur, choix qui n’a pas été entériné par la population aux dernières élections. Et ça c’est le tendon d’Achille de cette administration. Le gouvernement Provincial le savait et il a joué sur cette faiblesse pour infléchir sa propre décision. Ca doit commencer à lui peser d’ailleurs. Les résultats des sondages récents sont d’ailleurs très révélateurs.
Ca me faisait rire quand Labaume disait que le troisième lien allait coûter 10 milliards. Il avait sans doute raison. Et pourtant jamais il n’autocritiquait son propre projet en disant que ce serait possible de le faire en 3.3 G. Je le répète ce projet va friser bientôt les 5 à 6 milliards avec un projet très peu attractif en haute ville. On gage?
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29 octobre 2021 à 16 h 20
Ironiquement ceux qui ont contribué avec leur contraintes ;a transformer le projet en avorton utilisent ce projet pour envertdir leur projet pharaonique d’étalement urbain. Pourquoi c’est seulement le projet de la Ville qui a des contraintes financières si on peut l’inclure dans un grand ensemble? Le malheur du projet de la Ville c’est de ne pas être une promesse électorale de la CAQ. Avec toutes ces remises en questions de dernière minutes, les avocats ouvrent les bouteilles de champagnes par anticipation des revenus qu’ils feront!
Le gouvernement de la CAQ ira fièrement présenté son projet de 3e lien à la COP26. Misère.
De plus si un ministère au provincial peut provoquer des annonces
pendant la campagne électorale à la Ville, pourquoi son homonyme au fédéral se priverait de faire la même chose à moins de 2 semaines des élections provinciales?
Steven nous donne aujourd’hui un avant goût de ce que c’est payer pour les bravades que notre bon gouvernement de la CAQ a fait lors de la dernière campagne électorale. ;-)
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30 octobre 2021 à 08 h 54
@Insdr
Je pense que vous avez mis le doigt sur le bobo. La ville n’a pas été élue sur ce projet dans la région. La CAQ si. Voilà la grande différence.
Évidemment que le fédéral va aussi s’ingérer dans le projet de 3ième lien. C’est de bonne guerre, il est après tout un payeur important.
Mais ce qui me tracasse beaucoup c’est de voir comment dans la région on a de la difficulté avec les projets d’envergure et notre aisance à les torpiller.
– Le phare/humaniti (pas certain dans les circonstances que ca va lever)
– Laurentia (enterré de belle façon par le gouvernement fédéral).
– Le REC et sa composante tramway (méchant Vaudeville).
– Le REC et sa composante 3ième lien (mélodrame annoncé).
Je pense qu’on est condamné à se chicanner parce que Québec semble à la limite de son confort de ville de taille intermédiaire et son passage au statut de grande ville. Des fois j’ai l’impression qu’elle ne sait pas comment prendre ce dernier virage. Il est pourtant inévitable vu sa population en augmentation.
Ma prochaine prédiction? Après les deux échec (La Phare et Laurentia), on assistera à l’abandon des deux autres projets au profit peut-être de quelque chose de remodelé pour le tramway (ma prédiction Trambus). Quant au quatrième je ne sais plus quoi penser. Ca ira peut-être de sa réalisation par le pallier provincial seul jusqu’à son abandon pur et simple. On est bon la dedans.
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30 octobre 2021 à 10 h 37
@ Luc
Oui, je ne conteste pas ça. On se rejoint. Contrairement à d’autres vous ne trainez pas dans la boue des experts dans le domaine.
Pour moi ce n’est pas une occasion de se réjouir. Tout comme lorsque la CAQ a imposé le changement au tracé qui me favorise grandement. Toutefois je ne pouvais pas me réjouir que l’on prenne une décision décriée par les experts – qui font de l’exploitation de systèmes de TEC, idem pour le milieu académique qui ne sont pas dans le domaine de la comptabilité ou des sciences po. Pour avoir fait des mandats en infrastructures je peux vous assurer que le service juridique de certaines compagnie voient venir de savoureuses pénalités et ce sera presqu’aussi satisfaisant que lorsqu’on lit un devis et qu’on constate que la porte est ouverte pour de nombreuses DDC.
On fonce tout droit vers un mur. Par contre, pour quelques générations, la question de l’urne c’est les changements climatiques. Quand l’état de notre santé demandera plus de services et que nous aurons besoin de la solidarité de ces générations pour qu’il n’y ait pas de mesures d’austerité je crains qu’ils soient sans pitié pour vous et moi.
Dans combien de dossiers pour lesquels la CAQ a été élue n’a pas écouté le milieu et les experts pour foncer tout droit dans un mur et faire une belle séance de rétro-pédalage?
À quoi ça sert d’avoir été élu pour réaliser des promesses si c’ets pour foncer tout droit dans un mur simplement pour mieux servir le parti que la patrie. Un vrai nationaliste ne fait-il pas passer la patrie avant le parti?
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30 octobre 2021 à 11 h 51
@Luc
C’est bien résumé. Il est si diffcile à Québec de voir un grand projet aboutir. Que ce soit les citoyens, l’opposition ou les promoteurs eux-mêmes, ça devient décourageant. Et en bout de ligne, parmis les projets que vous cités, Québec risque très bien de se retrouver avec…..rien du tout. Et dire que certains seront contents.
Une ville prise entre 2 eaux, certains qui ne veulent pas la voir grandir, d’autres qui voudraient peut-être trop, elle semble condamée à son status quo.
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30 octobre 2021 à 14 h 09
@Benoit
+1
Vous résumez tellement bien ma pensée. Et chapeau pour votre dernière citation. Elle m’a fait sourire.
Ce que l’on mérite? Que tous ces projets soient stoppés. On devra alors faire une introspection sur notre volonté réelle de passer à une autre vitesse.
Et pendant ce temps.. Montréal récolte, ne se pose pas ces questions et ils regardent par en avant. Et en leur fort intérieur, sans mot dire, se réjouissent de la situation car tôt ou tard, les fonds leur seront destinés.
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30 octobre 2021 à 20 h 23
Un référendum ….
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