Dans un intéressant article de la série Droit de Cité, Le Devoir s’intéresse au piètre état du Lac St-Charles, la plus importante source d’eau potable de la ville de Québec.
La nature a longtemps su filtrer les contaminants elle-même avant qu’ils atteignent le lac. Aujourd’hui, elle ne suffit plus à la tâche : les forêts rapetissent, avalées par un étalement urbain qui n’a jamais eu à demander la permission avant de bétonner le bassin versant. L’azote et le phosphore s’écoulent désormais en quantité des engrais utilisés sur les golfs et les terrains privés, mais surtout des eaux usées provenant de fosses septiques désuètes, poreuses et concentrées. L’agence américaine de protection de l’environnement établit le seuil critique à 16 installations septiques par kilomètre carré. Certains secteurs de Stoneham en comptent 260.
Le point intéressant: Québec et Stonham voudrait mettre en place des mesures en s’inspirant de… la ville de New-York!
Dans les années 1990, la pollution a commencé à altérer la pureté de l’eau contenue dans le bassin de Catskill-Delaware, situé à 150 km au nord de Manhattan et qui étanche 90 % des besoins de la mégapole. Pour assurer la santé des consommateurs, les autorités fédérales ont alors demandé à la Ville de bâtir une nouvelle usine de filtration. Son coût était astronomique : 8 milliards de dollars pour la construire, plus 300 millions par année pour l’exploiter.
New York a misé sur la nature pour éviter de payer cette somme exorbitante. Depuis 1997, la Ville a dépensé plus de deux milliards de dollars pour acheter des terrains dans le bassin de Catskill, de manière à créer une trame verte capable de filtrer la pollution.
Le texte complet: Québec et Stoneham au chevet du lac Saint-Charles
24 mai 2022 à 19 h 17
💎 New-York, New-York…
❇️ De mémoire La semaine verte (SRC🇨🇦) a déjà traité du sujet; comme d’habitude c’était instructif et captivant.
Signaler ce commentaire