Une rébellion douce s’organise lentement dans le monde de l’habitation contre la spéculation immobilière et l’atomisation des communautés. Le cohabitat repose sur un constat simple : tout le monde partage le même besoin de se loger, mais chacun le comble, bien souvent, seul de son côté. Ce modèle refuse cette fatalité et estime, au contraire, que l’union fait la force en matière d’habitation.
Dans cette « troisième voie » qui a germé au Danemark il y a 60 ans avant de rapidement essaimer en Europe, chaque ménage possède sa résidence privée, mais tous jouissent aussi d’espaces communs, qui favorisent la rencontre. Contrairement à la copropriété traditionnelle, le cohabitat encourage la collectivisation des biens et des tâches dans le but de créer des voisinages solidaires, unis autour d’un environnement auquel toute la communauté contribue de plein gré.
Le Devoir a visité Cohabitas Neuville, le deuxième projet du genre au Québec
3 avril 2023 à 21 h 00
C’est un beau modèle! À souhaiter que l’État et les institutions financières facilitent leur développement.
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