Il y avait aujourd’hui un comité plénier sur le déneigement à Québec. Un nombre important de fonctionnaires s’étaient manifestement extrêmement bien préparés afin d’exposer la situation et répondre aux questions des élu.e.s. Il se dégage de tout cela que c’est un dossier extrêmement complexe, qui coûte de plus en plus cher. Le transport de la neige représente un cas de questionnement sur ce qui pourrait être fait pour faire en sorte que les sommes requises à ce niveau soient moindres. On a évidemment pas fini d’en parler. Et il y a le problème des ressources humaines, etc.
Le statu quo en matière de déneigement n’est plus possible, dit Marchand Taïeb Moalla (Journal de Québec). Un extrait: « Quelques minutes plus tôt, on apprenait qu’en 2022 le déneigement a coûté 81,6 millions$ à la Ville de Québec, soit 35% de plus que les 60,5 millions$ de 2021. L’augmentation des niveaux de service, le prix du carburant, l’inflation et la rareté de la main-d’œuvre expliquent cette hausse, ont détaillé les hauts fonctionnaires municipaux ».
13 juin 2023 à 07 h 23
Je ne sais pas si les raisons financiaires évoquées sont valables, mais c’est vrai que les Québécois ont tendance à ne pas vouloir adapter leur conduite lorsqu’il neige et s’atrendre à rouler sur l’asphalte après une tempête. Ce sont des attentes irréalistes et il y en aura toujours pour trouver le travail de déneigement mal fait.
Par contre, il ne faudrait pas oublier que nous vivons dans un pays nordique où il neige abondamment. Est-ce qu’on pourrait accepter cela et adapter notre mode de vie en fonction de notre environnemnet? Les Espagnols ont la siesta lors des moments chauds de l’été, les Québécois pourraient avoir leurs « pause-neige » lors et après les tempêtes. Moins de déplacements, commerces fermés; un moment en famille. Comme nos aïeuls quoi.
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13 juin 2023 à 12 h 33
J’en coviens, toutefois là où je décroche c’est quand on fait la guerre au transport actif.
Ce matin à Ici Radio-Canada notre champion d’Équipe Priorité Québec à la question « Où suggérez-vous de couper? » répondait deux choses.
1- Couper dans le déneigement des trottoirs (ne pas faire un sur deux).
2- Couper sur le déneigement des pistes cyclables.
A. Boissonneault lui a demandé pourquoi il s’en prenait seulement au transport actif?
Notre champion a dit qu’il fallait regarder les statistiques d’utilisation.
Si j’avais été devant lui je lui aurais demandé ce qu’il faut faire avec les rues en cul de sac où il y a moins de 10 maisons en banlieue? De toute évidence il y a beacoup plus de piétons et cyclistes qui circulent sur les pistes cyclables en décembre, janvier, février et mars du quartier Lebourgneuf qu’il y a de voitures qui circulent dans ces rues.
Bref c’est un scandale de faire la guerre aux automobilistes mais ce ne l’est pas pour les piétons et cyclistes.
Comme disent les anglos f… typical de Québec!
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13 juin 2023 à 17 h 19
Il y a peut-être aussi une meilleure gestion du déneigement à faire… À deux reprises cette année, la souffleuse est passée dans ma rue sans que je ne comprenne pourquoi. Il n’y avait pratiquement pas de neige à souffler.
Aussi, dans les rues résidentiels, il serait peut-être mieux parfois de ne pas absolument vouloir gratter lorsqu’il a tombé que quelques centimètre. Le problème quand on veut trop gratter, ça produit une glace de fonds, ce qui rend la chaussée très glissante, particulièrement pour les piétons.
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14 juin 2023 à 08 h 06
Oui c’est vrai.
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