Source : Louis-Philippe Arsenault, Ici Québec, le 19 juin 2023
Le projet Kali serait situé sur l’ancien site du restaurant Kalimera, à l’intersection du Boulevard Charest Ouest et de la rue de l’Aqueduc
PHOTO : RADIO-CANADA / QUINZHEE
Le Comité des citoyens et citoyennes du quartier Saint-Sauveur demande une révision du projet immobilier qui doit voir le jour à l’emplacement du défunt restaurant Kalimera, à l’intersection du boulevard Charest et de la rue de l’Aqueduc.
Le projet immobilier piloté par le groupe Medway prévoit que le bâtiment existant et le grand stationnement à ciel ouvert seront remplacés par un immeuble de cinq étages comprenant 55 logements, une garderie privée et un commerce de proximité. Le Comité des citoyens et citoyennes du quartier Saint-Sauveur doute toutefois de l’abordabilité des logements.
consultation publique ce soir (21 juin).
21 juin 2023 à 07 h 41
Ça me semble pourtant un magnifique projet qui s’intégre à merveille et qui prévoit garderie et commerce… je comprend pas trop cette idée de vouloir s’opposer à tout. Ce n’est pas comme si on mettait à terre des logements abordables pour construire des condos neufs. On mets des logements sur un parking. On ajoute de l’offre de logement à Quebec ce qui est tout à fait souhaitable. J’espère que ce projet passera malgré ces quelques opposants.
Signaler ce commentaire
21 juin 2023 à 15 h 28
Chaque projet d’envergure dans les quartiers centraux amènent systématiquement une opposition s’il ne s’agit pas de logements sociaux, abordables, coopératifs, etc. C’est effectivement un beau projet
Signaler ce commentaire
21 juin 2023 à 14 h 59
L’argument de la hauteur fait défaut. L’ombre porté sera essentiellement sur les boulevards de l’Aqueduc et Charest. Quant à moi il s’agit d’un projet raisonnable sur ce point. En revanche, j’accorde qu’il s’agit d’un gros bloc qui en impose un peu trop sur ses façades à mon goût.
Quant à l’abordabilité, il me semble qu’un effort conséquent a été fait. Çe projet, rempli de concessions et en apparence sensible aux réalités du quartier, permet, entre autre, de faire rouler la roue, d’activer l’ascenseur social.
Je suis convaincu que bien des gens du quartier, dont la situation financière aura évolué, verront une opportunité de sortir de leur loyer modique pour améliorer leur sort et habiter ces logements plus « premium ». Cela aura pour effet de libérer des logements encore moins cher existants pour ceux au pied de l’échelle, les trotskistes compris. Désolé pour ce petit coup de geule.
C’est ce que j’ai fais moi-même. Je suis parti dans la vie dans une coopérative d’habitation et une fois que mes revenus de travail ont crus (ce qui arrive généralement), j’ai tout simplement laissé mon « logement social » à d’autres qui en avaient plus besoin. Ça m’a permis faire ce saut, qu’encore beaucoup, qui en ont les moyens tardent de faire, d’entrer dans le marché immobilier en acquérant un condo neuf en ville. J’ai du m’endetter, mais en ne possédant qu’un seul bazou et 3 passes RTC, je m’en tire très bien.
D’ailleurs c’est un 5 et demi dans lequel on vit 4. Ce faisant, j’ai aussi lancé un petit signal aux promoteurs du marché de l’habitation quant aux besoins de grands logements.
Si gentrification il y aura, encore une fois elle sera douce et le positif l’emportera, comme c’est généralement le cas, sur le négatif. c’est mon avis.
Signaler ce commentaire
21 juin 2023 à 17 h 45
Les mises en chantier sont au ralenti alors que la demande pour des logements locatifs explose. Résultats : les loyers montent en flèche.
S’opposer à un projet qui augmente l’offre sous prétexte que les unités sont trop chères, c’est nuire à l’accessibilité des logements dans toute la ville.
Le cours d’éducation économique au secondaire a été aboli durant une décennie. On en voit les conséquences aujourd’hui.
Idiocratie gauchiste 101.
Signaler ce commentaire