Érik Chouinard
Radio-Canada
En attendant que le gouvernement du Québec décide d’un projet de transport structurant de la Ville de Québec, le Réseau de transport de la Capitale (RTC) dit ne pas avoir beaucoup d’options sous la main pour optimiser substantiellement ses trajets les plus achalandés : le 800 et le 801.
Les données de l’automne 2023 montrent que sur les parcours 800 et 801, la capacité maximale de passagers est atteinte aux heures de pointe matinale. Selon le RTC, ajouter des départs sur ces trajets ferait en sorte que les autobus risqueraient de se congestionner entre eux sur leurs parcours, comme l’intervalle de temps entre chacun d’eux est court; ce que l’organisme appelle un « train d’autobus ».
4 décembre 2023 à 13 h 33
« Aujourd’hui, toutes les zones d’arrêt ont été conçues pour des autobus articulés comme on a en ce moment et je ne suis pas convaincu que des autobus plus longs pourraient tourner dans les terminus qu’on a en bout de ligne »
Monsieur Samson cible ici 2 problèmes d’insertion me semble plutôt imprécis. Même s’ils l’étaient, me semble que les solutions semblent à portée.
Dommage qu’Érick Chouinard n’ait pas eu le réflexe de creuser un peu plus. Le public aurait profité d’un article plus riche, plus complet.
C’est dommage qu’il en soit si souvent ainsi.
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4 décembre 2023 à 17 h 57
Je me souviens d’une présentation donnée par des gens du RTC. C’était peu après l’abandon du SRB et avant que le tramway ne soit annoncé. On envisageait à ce moment l’avenir sans transport lourd. C’était néanmoins un changement de paradigme dans le management du RTC.
La pratique du RTC est en grande partie héritée de celle des années 70, où l’on voulait embarquer l’usager à son départ et l’amener à sa destination, direct, sans transfert. C’était pour eux appelé à changer.
Des « run de lait », ils n’en voulait plus. Ils voulait concentrer le service sur des segments plus direct à haut niveau de service, avec une bonne fréquence, et surtout, une facilité à faire des transferts. C’était le coeur de la stratégie. Beaucoup moins de lignes qui se chevauchent et gagez que les « pôles d’échange » du projet de tramway se feront de toute façon même sans tramway.
Détail quand même important: Ils voulaient une voie réservée sur Charest pour faire une ligne alternative à René Lévesque dans le transit Québec-Ste-Foy. Ça fait penser à la ligne « trambus » dans la première version du « réseau structurant » présentée plus tard.
Mais alors, ils en ont des options me direz vous? Le but ici, c’était d’optimiser les ressources du RTC pour déplacer plus de monde. Ils ont des options pour cette fin à la condition que les pouvoirs publics coopèrent sur certains éléments. Je ne sais pas cependant pour combien de temps cela allait répondre à la croissance futur. C’était certainement plus limitée qu’avec un transport lourd.
Là où le plan n’avait aucune portée, c’était sur la qualité et la rapidité du service. On ne cherchait pas nécessairement à convertir des automobilistes. Dans une région où près de 80% des déplacements se font en auto, ce serait se contenter de peu.
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4 décembre 2023 à 22 h 59
On peut faire des améliorations de manière incrémentale au réseau en utilisant les autobus. Mais je suis d’accord, on atteint un plafond.
Une ligne est-ouest sur Charest avec des voies réservées (genre SRB) est une possibilité, mais le combat risque d’être difficile au niveau de l’acceptabilité sociale. Soit on enlève une voie automobile, soit on agrandit dans des secteurs densément peuplés (Saint-Sauveur et Saint-Roch). Tout ça pour un parcours d’autobus ?
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5 décembre 2023 à 10 h 20
Au risque de me répéter le nouveau réseau va emprunter Charest entre St-Roch et probablement la côte Branly.
Ça permettra quand même aux gens de St-Jean-Baptiste, géographiquement tout près, d’y avoir facilement accès. Les travailleurs de la Colline également.
Comment? Voici une idée que je donnerais à monsieur Samson ; Un passage sous forme d’un escalier mécanique sous-terre liant le Jardin JPL, la rue St-Jean, et le boulevard R-L.
Ce dernier pourrait, je pense, être aménagé à un rapport coûts-bénéfice qui mérite réflexion. Passer de la haute-ville-basse-ville à pied et à vélo deviendrait un charme. Même affaire pour les travailleurs, les touristes et le public des festivals par exemple.
En somme, un tel équipement deviendrait le « statement » ultime pour le transport actif et la réduction de la pénétration de l’automobile en haute-ville. Une nécessité jusqu’ici ignorée pour un centre-ville scié en deux comme le nôtre.
Si, comme elle l’affirme, le niveau d’achalandage de Métrobus sur la colline en vient qu’à dépasser celui prépandémique, se contenter « d’attendre », pour moi, c’est une approche décevante. Qu’elle commence à travailler immédiatement, par exemple, sur l’embarquement multi-portes, plutôt qu’attendre la révolution.
C’est ça que les clients comme moi, qui paye 3 abonnements mensuels, veulent que fassent des chefs du RTC.
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5 décembre 2023 à 20 h 21
Avant la présentation du réseau structurant et après l’abandon du SRB, le RTC semblait pourtant avoir un plan : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1051841/le-rtc-veut-un-reseau-plus-vaste-et-desservir-laeroport
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7 décembre 2023 à 00 h 02
J’ai fait un transfert sur Honoré-Mercier vers 15h aujourd’hui, un moment de la journée que l’on peut qualifier de début de l’heure de pointe.
Une situation désordonnée et chaotique, comme toujours. Enfilade de véhicules qui se suivent de près, difficulté à lire les numéros de parcours, masse d’usagers courant dans toutes les directions car on ne sait jamais sur quel section de trottoir s’arrêtera le bus… vivement un mode de transport lourd pour «l’an 40»
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