Dès le 1er mai, le plus important déploiement depuis le lancement du service en 2021 aura lieu, avec l’ajout de 41 stations, de 520 vélos et de 900 ancrages. Au total, ce sont donc 115 stations et 1 300 vélos qui seront disponibles, alors que le plan initial prévoyait 100 stations et 1 000 vélos.
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En plus de Loretteville, les quartiers de Saint-Louis et de Vanier seront désormais desservis par àVélo. Le service sera également à proximité des quartiers du Plateau, de Saint-Rodrigue et du Vieux-Moulin. Les 41 nouvelles stations viendront s’ajouter aux 74 stations existantes qui étaient disponibles l’an dernier. Le déploiement sera progressif en raison du nombre important de stations à installer et des travaux d’électrification à réaliser : dès le 1er mai, plus de 74 stations seront disponibles et vers la fin mai, presque l’entièreté des stations seront déployées. Le choix des emplacements des nouvelles stations s’arrime au développement du réseau cyclable du territoire afin de rendre le service sécuritaire et fonctionnel.
La Promenade Samuel-De Champlain fera également partie des nouveaux secteurs desservis, tel qu’annoncé lors de la dernière saison. Deux stations y seront installées et totaliseront 52 ancrages afin de répondre à la forte demande anticipée dans ce secteur.
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Les titres offerts pour cette quatrième saison sont les mêmes que ceux offerts l’an dernier comme ils répondent bien à la demande de la clientèle. Les tarifs ont été ajustés afin de répondre à l’expansion du service.
Titres disponibles
Pour les membres, les tarifs ont été ajustés de 5 %, une augmentation modérée qui vise à ce que le service demeure abordable et accessible. Pour les trajets uniques, la tarification fixe a été remplacée par une tarification à la minute. Ainsi, un tarif fixe est établi pour débarrer le vélo, et les clients payent ensuite pour chaque minute d’utilisation. Ce nouveau tarif répond aux besoins de la clientèle occasionnelle, qui utilise le service pour faire de courts déplacements ponctuels.
Précisons que les tarifs pour àVélo sont inférieurs à ceux des principales villes canadiennes qui offrent des services similaires.
Les titres seront disponibles dès le 30 avril sur l’application àVélo. Comme l’an dernier, les 100 premiers membres intéressés recevront gratuitement un casque aux couleurs d’àVélo en s’inscrivant sur le lien qui sera communiqué sur les médias sociaux du RTC à la fin avril.
25 mars 2024 à 22 h 54
tellement plus simple éliminer la taxe de vente sur les vélos ; mais on doit faire vivre un administration de plus en plus gosse et coûteuse
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26 mars 2024 à 07 h 48
Plus simple, mais ne répond pas aux mêmes besoins…
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26 mars 2024 à 08 h 55
Commentaire peu judicieux.
15 000 à 20 000 vols de vélos uniquement à Montréal. Peu de données pour Québec, mais ça a récemment explosé.
Même sans avoir payé de taxe pour son achat, se faire risquer de se faire voler son vélo, ou sa selle, même à 600$, c’est un frein total à son utilisation quotidienne.
Vive le vélo-partage à coût super compétitif, qui depuis qu’il est disponible encourage et augmente incontestablement les déplacements actifs en fou.
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26 mars 2024 à 09 h 46
Je doute que l’élimination de la taxe de vente de 9.9% sur les vélos neufs aurait généré 670 000 déplacements en vélo à Québec en 2023. Le prix des vélos a peu de lien avec les déplacements étant donné l’offre disponible sur le marché (neuf avec taxes et usager sans taxe de 50$ à 50 000$). L’instauration d’un système efficace de vélo partage a eu toutefois un impact immédiat en raison de ses avantages suplémentaires. Le partage de vélo rend ce moyen transport encore plus compétitif : produit fiable, agréable, accessible même pour les gens moins en forme, moins de souci vs son propre vélo (stationnement sécuritaire et pas de crainte pour le vol), etc. Le système À Vélo est un bel exemple du dicton susurré aux oreilles de Kevin Costner en 1989 «bâtissez et ils viendront».
Les dédales bureaucratiques de nos institutions me désolent souvent. Des sommes importantes sont souvent dépensées sans ajout, amélioration ou même existence de service à la population. Avec un budget de 7M$ (moins environ 25-30% payé par les utilisateurs) pour un vrai service à la population fonctionnel et apprécié des utilisateurs, À vélo est loin d’être la pire dépense à Québec. Je vous accorde toutefois que l’ajout d’un service de qualité accroit la taille de la machine publique et qu’il y aura toujours des efforts à faire pour couper dans le mou ailleurs…
Mais horreur, les bornes de À Vélo retirent plus de 100 places de stationnement pour nos précieuses automobiles pour lesquelles nous voulons du stationnement gratuit sur le bitume public.
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26 mars 2024 à 12 h 55
bonne analyse ; le RTC est pas un model de bonne gestion de fond publique
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27 mars 2024 à 08 h 14
Sans défendre le RTC, sur quels éléments basez-vous votre affirmation?
On n’est pas sur Twitter/X, on peut étoffer son propos au-delà de 140 caractères. Nous sommes tous des gérants d’estrade commentant du confort de notre salon sur ce blogue alors c’est facile de critiquer sans risque.
Alors il serait intéressant de faire des comparaisons, peut-être faire des ratios dépenses admin sur budget total, frais admin/ déplacement ou dépenses totales / déplacements, etc. Peut-être avez-vous raison, peut-être pas…
Question aux experts, est-ce qu’il y a une ou des mesures quantitatives généralement utilisées pour comparer les sociétés publiques de transport?
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28 mars 2024 à 20 h 30
Oui ça existe.
Je vous laisse le soin de vous éduquer sur la chose :
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2030973/depenses-administratives-rtc-toronto
Je vous averti. Ça peut être confrontant.
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27 mars 2024 à 13 h 57
Dommage, j’habite encore trop à l’ouest pour pouvoir en profiter mais peut être que l’année prochaine sera la bonne. Quoi qu’il en soit je trouve ce service excellent et je suis bien content de voir la progression.
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29 mars 2024 à 12 h 27
Bon voilà un peu de quantitatif! Merci du lien!
Il n’y a rien de confrontant la dedans, je n’avais pas d’illusion que le RTC allait être premier de classe… L’écart de frais d’admin semble important vs les meilleurs.
Étant un peu Thomas de nature, j’ai ouvert les États financiers 2022 du RTC et ceux de Victoria. J’obtiens des charges administratives de 10.6% au RTC et 10.7% pour Victoria. Cette mesure est facile car il y a un beau poste du même nom dans les EF. Je me demande donc comment a été calculé le ratio de frais admin dans cette étude. De plus, 15% des charges administratives au RTC est due à l’amortissement d’immobilisations (comme des bâtisses, équipements informatiques, etc –> donc bien loin des salaires des multiples directeurs grassement payés) . Les journalistes questionnent rarement les méthodologie quand on leur donne un beau pdf avec des graphiques de la très respectable HEC.
L’article soulève ensuite un point intéressant, beaucoup de municipalités opèrent leurs sociétés de transport à même l’entité municipale et ne produisent pas d’états financiers séparés rendant bien difficile l’isolement des postes administratifs liés à la gestion du transit. L’étude publiée (un pdf de quelques pages mais le texte de recherche ne m’est toutefois pas disponible s’il existe) ne cite pas de sources bibliographiques ni la méthodologie de cueillette d’information dans ces cas plus difficiles (mais très courant, ex Edmonton, Calagry, Halifax, Winnipeg,etc).
En faisant confiance à cette étude commandée par le gouvernement pour justifier l’audit qui mènera aux rationalisations dans les sociétés de transport au Québec (on cite quand même Geneviève Guilbault sur le sujet en introduction), l’article soumis omet toutefois une statistique intéressante de l’étude. Les coûts d’exploitation (soit pratiquement toutes les dépenses incluant les charges administratives) par déplacement du RTC sont sous la moyenne canadienne (entre 4 et 5$ par déplacement vs entre 5 et 6$ par déplacement en moyenne au Canada). La STM est même 2e au Canada avec un coût entre 3 et 4$ par déplacement. Surprise surprise, chaque déplacement au RTC coûte moins cher que la moyenne canadienne.
On est très bon habituellement pour s’autoflageller mais quand on gratte un peu, la situation est souvent beaucoup plus nuancée.
PS : C’est sûr qu’il y a du mou à rationaliser dans les sociétés de transport au QC (tout comme dans les gouvernements, tout comme dans la plupart des grandes organisations privées).
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