Félix Lajoie
Le Soleil
Le nouveau propriétaire de deux maisons d’ouvrier en démolira une et rénovera l’autre. Il ne reste plus qu’une dizaine de ces maisons témoins d’une classe ouvrière jadis bien présente dans le centre-ville de Québec.
Construite entre 1866 et 1877, la maison Roberge-Goulet serait l’une des plus vieilles maisons d’ouvrier bâties dans le quartier Saint-Roch après le Grand incendie de 1866, qui avait ravagé les faubourgs de la ville.
«Quand je suis entré dans la maison la première fois, il y avait deux pouces d’eau dans le sous-sol. Les anciens propriétaires avaient déjà reçu plusieurs avis de non-conformité», soutient Maxime Chabot, promoteur immobilier et propriétaire de l’édifice de la rue Prince-Édouard depuis mai dernier.
(…)
«En plus ce sont souvent des maisons qui ont été plus ou moins bien rénovées. La Ville a un bon souci de les conserver et la CUCQ a un droit de regard, mais elles mériteraient peut-être un véritable statut de protection», soulève M. Dubois.
Jean-Louis Vallée, président de la Fédération Histoire Québec, enchérit: selon lui, une forme «d’élitisme patrimonial» nuit depuis longtemps à la conservation de ces petites maisons d’ouvrier.
«En plus ce sont souvent des maisons qui ont été plus ou moins bien rénovées. La Ville a un bon souci de les conserver et la CUCQ a un droit de regard, mais elles mériteraient peut-être un véritable statut de protection», soulève M. Dubois. Jean-Louis Vallée, président de la Fédération Histoire Québec, enchérit: selon lui, une forme «d’élitisme patrimonial» nuit depuis longtemps à la conservation de ces petites maisons d’ouvrier. »