Thomas Verret
Monstroch
Au lendemain de l’annonce de la fermeture du magasin La Cordée sur la rue Saint-Joseph, les médias ont eu droit aux réactions de Claude Villeneuve, qui affirme que « Bruno Marchand regarde Saint-Roch brûler en jouant de la harpe », mais pas à celle du maire ni de Pierre-Luc Lachance.
« Une artère qui était un fleuron de la Ville de Québec est en train de péricliter et il n’y a absolument rien qui se passe pour corriger ça », a déploré M. Villeneuve en point de presse jeudi matin sur la rue Saint-Joseph, près de La Cordée, alors que les employés remballaient l’inventaire de cette boutique de sports et de plein air.
Celui-ci reproche au maire Marchand et au conseiller de Saint-Roch–Saint-Sauveur, Pierre-Luc Lachance, d’être « dans le déni », voire même d’être indifférents aux difficultés que vit le quartier Saint-Roch.
10 janvier 2025 à 10 h 10
la Guerre du maire socialiste fait reculer le capitalisme
Meme a vélo il est de moins en moins intéressant de magasiné au centre ville st Roch
Le nouveau centre ville se déplace secteur fleur de lis ou on trouve plusieurs commerces important et ou auto et vélo son les bienvenue
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10 janvier 2025 à 14 h 42
Je sais que je ne devrais pas répondre à vos affirmations trollesques et je transgresse déjà une de mes résolutions de 2025 ;)
Je suis loin d’être un grand défenseur du maire actuel mais je ne suis pas non plus un détracteur.
Je voudrais comprendre votre affirmation «la Guerre du maire socialiste fait reculer le capitalisme».
1-Quels sont les gestes guerriers que le maire a pris qui ont entrainé la fermeture la Cordée ou du Benjo?
2-Est-ce que ces gestes avaient une portée socialisante qui ont limité le libre marché des commerces de Saint-Roch?
3- L’ouverture et la fermeture de commerces n’est-elle pas une composante essentielle du système capitaliste (la survie des entreprises qui ont un avantage sur les autres). Aller à l’encontre de ce cycle ne serait-il pas aller à l’encontre du libre marché?
Pour ce qui est de Vanier et Fleur de Lys, c’est un super nouveau quartier potentiel. Toutefois, le vélo n’y est pas encore le bienvenu. À part quelques tronçons (ex. parce rivière Saint-Charles), ce n’est pas très accueillant pour les cyclistes.
Pour revenir au sujet de l’article, on va se le dire, maintenir un commerce de grande surface dans Saint-Roch est très difficile. La population préfère depuis 60 ans les grandes surfaces des centres commerciaux. Depuis quelques années, ces centres commerciaux ont à leur tour leur lot de difficultés en raison du commerce en ligne. C’est ça le libre marché, on ne peut pas magasiner en ligne à outrance et être réellement triste lorsque des commerces ferment en ville ou dans les centres commerciaux en banlieue. On fait des choix.
Pour Saint-Roch, plusieurs l’ont déjà dit ici, il faut plus de résidants et encourager les projets densifiant. Rappelons que Saint-Roch avait plus de 20 000 résidents avant la 2e guerre mondiale et en a moins de 9000 en 2024 (il parait que ce n’est plus populaire d’habiter 2 familles par 6 1/2). Avec plus de résidents, il devient rentable d’attirer plus de commerces de proximité pour remplacer graduellement les commerces de destination qui ferment. Le chemin sera long…
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10 janvier 2025 à 10 h 14
Après avoir lu le cri de détresse des commerçants, qui m’a profondément touché, il est franchement désolant de constater qu’un petit groupe de citoyens continue de s’acharner à freiner un projet aussi ambitieux que l’îlot Dorchester. Avec plus de 400 logements et 175 chambres d’hôtel, ce projet dépasse largement le cadre d’un simple développement immobilier : il incarne une véritable chance de transformer le quartier en lui insufflant une énergie nouvelle.
Saint-Roch a un besoin urgent de modernité, de mixité sociale et d’un regain d’attractivité. Ce projet ne résoudra pas tous les défis, mais il agira comme un catalyseur pour revitaliser le centre-ville, attirer des touristes, et surtout offrir une clientèle renouvelée aux commerces locaux qui en ont cruellement besoin. Avec ses nouveaux résidents, il contribuera également à créer un sentiment de sécurité et de vie de quartier.
La ville de Québec ne peut plus se permettre de stagner. L’îlot Dorchester représente une opportunité unique de densifier et de moderniser notre ville, de prouver qu’il est possible d’allier un design urbain ambitieux et un dynamisme économique durable. J’espère sincèrement que la ville saura saisir tout le potentiel de ce projet et lui donnera enfin son feu vert.
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10 janvier 2025 à 10 h 55
@ daloudii
👉 ➕ 1️⃣
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11 janvier 2025 à 09 h 47
Je suis d’accord, mais la mixité sociale est déjà là. C’est même trop là quand on est rendu à concentrer les gens à problèmes dans 1 km2.
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10 janvier 2025 à 11 h 38
Deux choses:
– Les habitudes post-pandémiques des gens ont changé.
– Les services aux itinérants sont trop concentrés.
J’ai un commerce sur St-Joseph. Une de mon personnel demande à être raccompagnée en sortant de la boutique le soir. C’est rendu ça St-Roch.
Je pense que ce quartier a encore de l’avenir, mais des choses devront changer.
Le projet de. l’îlot Dorchester doit se faire. Ça viendrait attirer du nouveau monde. ça ne peut qu’être bénéfique. Les considérations des citoyens de St-Jean me semble bien triviales à côté de nos enjeux.
La moitié de Lauberivière devrait déménager dans un autre quartier. Iis ont sûrement des contraintes organisationnelles, mais il faut rebalancer les intérêts de la vie de quartier dans l’équation.
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10 janvier 2025 à 21 h 19
La concentration d’environ 95% des services aux itinérants, aux gens avec problèmes de santé mentale, maisons de chambre, piqueries supervisée, etc. dans 1,5 km2 (0.3% de la Ville de Québec) est une aberration à corriger. C’est le chien qui se mord la queue: les défenseurs de cette concentration abusive disent que les services doivent être là où la clientèle est située, et la clientèle de ces services se rendent là où les services sont exclusivement localisés.. On n’en sort pas. Et entre vous et moi, qu’est-ce qui est plus suseptible de sortir quelqu’un d’un problème de consommation: sortir du centre-ville dans un endroit avec moins de tentations ou s’agglutiner dans un secteur entouré de dealer, de bars et de toxicomanes. Je comprend pas la logique. Et c’est pas que Lauberivière, il y a des dizaines d’organismes comme ça dans Saint-Roch.
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11 janvier 2025 à 09 h 44
Je sais qu’il y a d’autres organismes, je ne les connais pas très bien. Lauberivière est le plus visible et son espèce de « free zone » gazonné juste à côté où tout le monde se gèle est assez troublant.
Je peux vous dire cependant que ce type de clientèle ne se retrouve pas dans les bars. La consommation leur revient trop chère et les gens trop problématiques ne sont guère les bienvenue… quoi que sur ce dernier j’ai des doutes sur le Dauphin.
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