Taïeb Moalla
Journal de Québec
Un projet résidentiel au 955, Grande Allée Ouest, à l’entrée des plaines d’Abraham, inquiète certains citoyens du secteur. Mais le promoteur immobilier, qui a reçu l’appui de l’administration Marchand et de l’opposition officielle, jure que sa nouvelle mouture s’intègre bien au quartier.
Ce projet, qui est porté par Immeubles Simard et qui a été rejeté en 2021 par l’administration Labeaume, a subi plusieurs changements au fil du temps. Selon la dernière version connue, qui sera mise à jour mardi soir lors d’une assemblée publique de consultation, il s’agit d’un projet immobilier mixte (bureaux et logements) de plus ou moins 150 logements sur trois à six étages.
(…)
Michel Leclerc, avocat à la retraite et porte-parole d’un groupe de citoyens du secteur, assure toutefois que ce projet «risque de défigurer l’entrée des Plaines et la Grande Allée».
Selon lui, «plusieurs citoyens ont l’impression que ce projet leur est fortement imposé par la Ville alors que l’administration Labeaume l’avait retiré des cartons en 2021 et s’était engagée à respecter le PPU (programme particulier d’urbanisme) adopté en 2017».
Affirmant que le combat qu’il mène n’a rien à voir avec le phénomène du «pas dans ma cour», M. Leclerc a ajouté que les logements projetés ne régleront pas la crise du logement, puisque la location serait, selon lui, «hors de prix».
Pour que le nouveau projet puisse voir le jour, différents changements réglementaires sont nécessaires. Il faudrait, notamment, revoir les limites des zones concernées de sorte que les usages résidentiels soient autorisés sur le site et augmenter les hauteurs maximales autorisées de 10 mètres à 13 mètres.
24 février 2025 à 10 h 39
À Québec ça chiale tout le temps, y a toujours quelques chose qui ce marche pas. On peut ce faire dire des fois que nous sommes un petit village. Regardez qui chiale, un exemple l’avocat.
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24 février 2025 à 13 h 36
+100000 !
Et en plus, il ose dire :
« Affirmant que le combat qu’il mène n’a rien à voir avec le phénomène du « pas dans ma cour ». »
Ou encore :
« Les logements projetés ne régleront pas la crise du logement, puisque la location serait, selon lui, « hors de prix ». »
Je ne comprends pas cette logique. Prenons l’automobile comme exemple : il y a des Toyota Corolla à 20 000 $ et des Mercedes à 80 000 $. Si on n’a pas les moyens d’acheter une Mercedes, on achète une Corolla. Ce n’est pas pour autant qu’on va interdire la vente de Mercedes…
Si le promoteur veut construire des logements de qualité et que ça ne convient pas à son budget, il n’est pas obligé de louer là. Et si des gens sont prêts à louer à ces prix, en quoi ça le concerne ? L’égoïsme dans toute sa splendeur…
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