Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Larguer le tramway coûterait au moins 150 M$ à la Ville de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 avril 2025 2 commentaires

Louis Gagné
Radio-Canada

Le candidat à la mairie Sam Hamad réitère que la Ville pourra se retirer du projet sans « payer une cenne ».

La Ville de Québec estime qu’elle devra payer des pénalités totalisant minimalement 153,7 millions de dollars si elle abandonne le projet de tramway, tel que le suggère le candidat à la mairie Sam Hamad. Le 16 décembre dernier, le gouvernement du Québec, CDPQ Infra et la Ville de Québec ont signé l’entente de mise en œuvre du projet TramCité. Cette dernière prévoit qu’en cas de manquement à ses obligations, la Ville devra rembourser 50 % de tous les travaux qui auront été réalisés pendant la phase de planification (2025 et 2026) ainsi que des frais d’administration de 15 %.

Dans l’éventualité où la Ville décidait de se retirer du projet d’ici la fin de l’année, elle serait donc tenue de rembourser la moitié des dépenses prévues pour 2025, soit un montant de 133,7 millions de dollars. En ajoutant les frais administratifs de 15 %, la pénalité grimpe à 153,7 millions de dollars, selon des chiffres que la Ville de Québec a transmis à Radio-Canada.

À noter que la Ville, en tant que partenaire et bénéficiaire du projet TramCité, ne peut résilier l’entente. Seule la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, en a le pouvoir, notamment en invoquant un motif d’intérêt public.

La suite

Voir aussi : 0 - Revue de presse, Élection municipale, Projet - Tramway, Transport.


2 commentaires

  1. Martin

    7 avril 2025 à 18 h 28

    Sam Hamad promet également de ne faire qu’un seul mandat, le temps de tout saboter et de retourner à sa retraite dorée par l’argent publique ensuite.

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  2. Jeff M

    7 avril 2025 à 19 h 37

    La mairie n’a pas le pouvoir d’arrêter ce projet.
    Si la ville se retire, le projet est encore là, pénalités en plus.
    On pense arriver au bout de cette tragédie-comédie, mais à chaque fois il y a quelqu’un qui fini par vouloir occuper le terrain de « l’objection de conscience ». Et là je suis poli. Eh ben… je fais des progrès. C’est toute une expérience humaine que cette saga.

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