Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Boulevard Laurier: les tours se multiplient, les craintes aussi

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 janvier 2009 37 commentaires

GoogleMap

Ci-contre, extrait de GoogleMap présentant le coeur du secteur qui fait l’objet de cet article.

En complément d’information d’un billet antérieur; et un sujet qui risque de faire jaser beaucoup… encore!

Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 14 janvier 2009.

Après les commerçants, au tour de citoyens de Sainte-Foy-Sillery de se lever en bloc contre le nouveau règlement d’urbanisme que tente d’adopter la Ville de Québec. Devant la hausse de la hauteur maximale permise pour les nouvelles constructions, plusieurs résidants craignent de voir d’immenses tours à bureaux apparaître dans leur cour. (…)

Déjà aux prises avec un problème de circulation de transit, les résidants de Saint-Yves craignent de voir encore davantage de voitures s’engouffrer dans les rues de leur quartier si de nouvelles tours apparaissent.

«Ces édifices détruisent notre qualité de vie. Est-ce qu’au nom du développement on est rendu à détruire une trentaine de maisons aux portes de la ville?» s’indigne un porte-parole du comité, Robert Houle.

Ce dernier ne blâme pas les résidants de l’îlot Lapointe de vendre leur maison aux promoteurs. «Je ne les blâme pas, ils sont convaincus que le bulldozer va finir par passer de toute façon. Mais pour les autres, ça vient déstructurer notre quartier, ça vient alourdir la circulation de transit et ça vient polluer notre environnement», déplore-t-il. (…)

À 3 km à l’est de l’îlot Lapointe – sur le même boulevard Laurier devenu Grande-Allée -, un autre groupe de citoyens s’inquiète de voir passer à six étages l’actuelle limite de trois étages imposée aux nouvelles constructions dans le secteur. «D’une part, l’ensoleillement va être complètement coupé pour les résidences. Et si on construit, ça va prendre des stationnements, ce qui va augmenter la circulation de façon importante», s’inquiète Jean Bundock, un résidant. (…)

Le secteur du boulevard Laurier a beau s’être graduellement transformé en centre-ville, ses habitants n’acceptent pas encore cette nouvelle vocation de leur quartier, observe un professeur en Aménagement du territoire de l’Université Laval, Florent Joerin. «Le centre-ville s’est déplacé dans ce secteur, soutient-il. Mais dans la conscience des citoyens de Québec, ce n’est pas encore complètement accepté. Quand on pense à centre-ville, on pense à Montcalm, la colline parlementaire et la basse-ville. Mais les études de mobilité de mes collègues montrent que le coeur, le centre de gravité des déplacements, est dans le secteur de l’Université Laval et du boulevard Laurier. C’est bien un centre-ville, mais qui ne se voit pas comme tel.» (…)

La suite. Aussi, entre autres billets: Un débat sur la hauteur des édifices.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Étalement urbain, Commercial, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.


37 commentaires

  1. Matrix

    14 janvier 2009 à 22 h 39

    Le pleurnichage traditionnel des comités de citoyens… rien de neuf

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  2. arr4ws

    14 janvier 2009 à 22 h 43

    le bon vieux pas dans ma cours!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  3. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    14 janvier 2009 à 22 h 49

    Craintes légitimes pour des gens qui ont grandi et élevé des enfants dans ce secteur!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  4. Jean-Michel

    14 janvier 2009 à 23 h 54

    C’est le boulevard Laurier, à Sainte-Foy, pas la rue Roger-Bontemps à Lac St-Charles ! C’est normal qu’il y en ait du commercial !

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  5. Manu

    15 janvier 2009 à 00 h 58

    En prennant un peu de recul, je me demande si la quantité de protestation du genre va finir par avoir un effet en leur faveur (i.e. la ville va se dire qu’on doit peut-être réfléchir à ce genre de situation en général plus en profondeur, plutôt que de gérer ça au cas par cas), ou bien si au contraire, on va seulement en devenir blasé et insensible, tout comme on ne prête plus attention aux encadrés publicitaires qui innonent les pages Web.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  6. Gilbert

    15 janvier 2009 à 01 h 11

    Craintes légitimes certe mais bon le changement fait partie de la vie! Mais je suis d’accord la ville ce doit d’encadrer ce développement avec un plan d’urbanisme bien planifier pour un développement respectueux sans pour autant devenir un frein au développement du quartier des affaires à Ste-Foy!

    Québec ne peut ce passé d’un centre-ville moderne pour poursuivre son développement et pour ma part je crois toujours que le modèle de développement de la ville de Paris est un excélent modèle d’urbanisme pour Québec. Ste-Foy vs Quartier de la Défense à Paris et La Cité/St-Roch/Vieux-Québec représentant son Quartier historique, culturel et techno comme le vieux centre historique de Paris. Québec reste une ville modeste mais avec un avenir prometteur … .

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  7. Gilbert

    15 janvier 2009 à 01 h 26

    Juste commentaire Manu! Tu cerne bien cette problématique de ce genre de contestation qui ne propose pas d’alternative constructive pour le dévelopement de la ville!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  8. ArtByte

    15 janvier 2009 à 10 h 07

    Un constat auquel je suis plutôt d’accord, celui de François Bourque sur le boul. Laurier : http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/200901/14/01-817730-le-nouveau-centre-ville.php

    Quand je vois tous les problèmes qu’occasionnent l’étalement urbain, les poils me dressent sur les bras quand j’entend parler des gens qui s’opposent à la densification dans un quartier plutôt central (en l’occurence Sillery, en référence à l’article que cite Gérald ci-haut) pour trois étages de plus.

    Je pense que la qualité de l’environnment est plus important que celui de l’environnement de votre cour. Faut voir plus loin que le bout de sa clôture. Personnellemnt, je m’opposerais davantage à ce genre de densification en banlieue, là où les infrastructures routières ne sont pas développées pour ça et où les problèmes de pollution risque d’empirer. Ce qui ne me semble pas le cas ici.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  9. Yvan Dutil

    15 janvier 2009 à 11 h 16

    Je pense que la cause rpicnipale des récriminations des citoyens est le fait que de nombreux automobilistes évitent la congestion de Laurier en passant dans le quartier Saint-Yves. À ce niveau, je ne peux pas donner tords aux citoyens, le nombre de voiture passant par ce quartier résidentiel est devenu intolérable sur certaines rues.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  10. René D

    15 janvier 2009 à 11 h 19

    J’aimerais connaitre la moyenne d’âge de c’est gens la! Surement du 60 a 80ans! Ceux qui ne pensent pas à leurs petits enfants et au futur de notre ville, ceux qui sont égoïste et qui pense juste à leur CRI… de soleil! ca me tue qu’en 2009 on soit encore la! À demander la permission aux vieilles peaux pour construire 6 étages!!!! À mon avis, MR petit Labaume devrais faire comme il fait toujours! A CA TETE! Et ne pas se soucier de ceux qui stop l’évolution de notre ville! Pis si les vieilles peaux ne sont pas contentes qui déménage a Charny!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  11. Colette Brin

    15 janvier 2009 à 11 h 57

    Plusieurs jeunes familles se sont établies récemment dans le secteur, justement à cause de la proximité des services, des lieux de travail et de l’école St-Yves. Le développement des tours à bureaux a déjà une incidence considérable sur la circulation autour de l’école. On peut raisonnablement demander que le développement soit encadré, comme d’autres l’ont souligné.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  12. François

    15 janvier 2009 à 12 h 02

    J’invite tous ceux et celles :
    — adeptes des hauteurs sans autre qualificatif que de dire « les grandes villes ont beaucoup d’édifices en hauteur », donc c’est la condition pour prétendre à ce titre ;
    — adeptes des hauteurs sans autre qualificatif que de dire « c’est le boulevard Laurier, donc il faut faire des édifices en hauteur » ;
    — ou : « bon, encore une fois des chialeux, encore du « pas dans ma cour » » ;
    à laisser leurs coordonnées à la suite du présent message.
    Ainsi, Ville comme promoteurs, pourront main dans la main modifier le zonage, modifier les densités, faire des implantations ou établir des activités qui entraîneront des répercussions sur leur milieu de vie, notamment sur la circulation, la pollution, bref faire ce que bon leur semble sans que vous ne disiez mot.
    C’est ce que j’en conclus. Seriez-vous des tapis ?
    J’ai toujours cru que de la contrainte naît l’innovation. Et dans ce cas-ci, plusieurs s’évertuent à parler de développement, alors que le terme croissance est beaucoup plus approprié. La croissance d’un modèle. Perpétuer les mêmes schèmes.
    Or, on parle de récession. On parle de décroissance économique. Et à moins que je ne me trompe, n’en serait-ce pas une des causes ?

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  13. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    15 janvier 2009 à 12 h 13

    Je vais suivre attentivement les suites qui seront données à cet évènement. Voici un vrai dossier qui traite d’urbanisme. Dans le cadre d’une réglementation consécutive à la création de la Nouvelle Ville de Québec.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  14. martrix00

    15 janvier 2009 à 12 h 22

    Tant mieux!!! Moi je suis bien content de ce qui arrive (non pas vraiment). Mais je crois que c’était bien prévisible. Comme nous ne voulons pas de vrai centre ville à québec bien les promoteurs doivent justement aller construire en banlieu. Mais là nous ne pouvons pas demander à ce qu’ils construisent des bureaux grand comme des bungalows. Moi je crois que St-Roch aurait du être développé en hauteur. On auraient concentré l’ombre à St-Roch :). Effectivement les promoteurs n’ont pas le choix d’aller en banlieu prenez exemple du projet de la bibli sur St-Joseph. Le promoteur veut faire plus de neuf étages et la ville dit quoi…NON. Sur le basilaire du hilton non pas de tour, Le Capitole.. HI ça passe de justesse.

    Vive l’étalement urbain.
    MTL: 363 km2 pop 1 659 962
    QC: 451 km2 et ça continu… pop 502 119

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  15. Matrix

    15 janvier 2009 à 12 h 29

    Sur le lien de Gérald Gobeil :
     » La forte opposition au nouveau règlement d’urbanisme rencontrée hier soir dans l’arrondissement Sainte-Foy-Sillery a quelque peu désarçonné le vice-président du comité exécutif, François Picard, qui a assisté à la rencontre.

    «On s’attendait à (cette résistance) pour la construction d’édifices en hauteur, pour la circulation. Là où je suis plus surpris, c’est que même la densification douce, on n’en veut pas. Ajouter un deuxième logement dans une résidence existante ou même les jumelés, on n’en veut pas», s’est-il étonné. »

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  16. Matrix

    15 janvier 2009 à 12 h 34

    Je ne suis pas toujours d’accord avec « Francois Bourque » du Soleil, mais dans cet article, il a complètement raison :

    http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/200901/14/01-817730-le-nouveau-centre-ville.php

    =========================

    Aussi bien vous y faire : le boulevard Laurier à Sainte-Foy est devenu le nouveau centre-ville de Québec. Le mouvement est
    irréversible.

    Évidemment, ce n’est pas le centre-ville traditionnel que l’on imagine, celui des monuments, des quartiers anciens et des rues piétonnes animées; ni le downtown des villes américaines.

    Sainte-Foy n’a rien d’un centre-ville, pensons-nous.

    Sauf que toutes les définitions du mot centre-ville se rejoignent : c’est le quartier où sont concentrés les commerces et les principaux centres d’activité.

    Un lieu qui attire, donc. Et ici, les chiffres ne trompent pas : le boulevard Laurier est le principal pôle «origine-destination» des enquêtes du RTC et du ministère des Transports.

    Près de 37 000 déplacements par jour vers Laurier, entre Robert-Bourassa et la route de l’Église; plus que vers la colline parlementaire (32 000).

    Si on y ajoute l’Université Laval (31 000 déplacements par jour), il n’y a plus de comparaison possible. À titre indicatif, le Nouvo Saint-Roch n’en génère que 13 300.

    Le boulevard Laurier accueille aussi plusieurs des plus importants chantiers dans la région, avec l’agrandissement de Place Ste-Foy et l’érection de trois nouvelles tours à bureaux au coin de la route de l’Église; plusieurs autres projets en gestation seront peut-être ralentis par la crise économique, mais reviendront tôt ou tard.

    Loin de s’apaiser, la pression sur les secteurs résidentiels voisins va s’accroître.

    On peut facilement comprendre l’inquiétude des citoyens des quartiers Saint-Yves et Saint-Denis qui habitent près de Laurier et qui sentent leur qualité de vie menacée. Ils ont raison. Leur quartier a changé et va continuer à changer.

    Il arrive que des citoyens puissent protéger leur quartier en résistant aux pressions de la Ville et des promoteurs. Les citoyens du faubourg Saint-Jean-Baptiste avaient réussi tant bien que mal à freiner l’avancée de la colline parlementaire dans les années 60-70.

    Mais on voit mal comment ceux du voisinage du boulevard Laurier pourraient aujourd’hui gagner contre les forces de l’économie et de la géographie. Leur combat est perdu d’avance. Ce n’est plus qu’une question de temps.

    La question n’est plus de savoir s’il est possible d’empêcher la densification du boulevard Laurier. Ni s’il faut fixer des limites géographiques à la densification ou à la hauteur des édifices.

    La vraie question devrait être : quelle sorte de développement souhaitons-nous pour le nouveau centre-ville du boulevard Laurier?

    Voulons-nous continuer à le développer comme une banlieue, autour des besoins de l’automobile?

    On risque alors d’amplifier les problèmes de congestion, de stationnement, de qualité de vie et de laideur.

    Ce qui serait plus intéressant, ce serait de créer autour du boulevard Laurier un quartier avec des qualités urbaines : un parc, des espaces piétons, des commerces ou des bureaux avec façade sur rue.

    Un quartier où il y aurait une mixité et un équilibre des fonctions, ce qui impliquerait d’augmenter aussi la densité résidentielle, pas seulement celle des bureaux et des commerces. Un vrai quartier de ville, quoi.

    Il y a autre chose encore. Cela «repose la question du tramway», croit Paul Villeneuve du Centre de recherche en aménagement et développement de l’Université Laval (CRAD).

    La ligne Métrobus actuelle est presque saturée aux heures de pointe. La densification prévisible du centre-ville de Sainte-Foy va accroître la pression dans l’axe Sainte-Foy?Québec, prévoit-il. Le transport devra faire partie de la réflexion sur l’aménagement du boulevard Laurier.

    Ça tombe bien. Le maire Labeaume annonce aujourd’hui la création d’un groupe de travail sur la «mobilité durable» à Québec. Cela fera déjà un premier point à leur ordre du jour.
    ====================

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  17. martrix00

    15 janvier 2009 à 12 h 39

    Je lance une question::

    La réponse va être difficile: où à Québec pouvons nous faire une tour à bureaux de 11 étages (Pas 20, pas 30 pas 40 étages mais 11. Autres que sur le boul Laurier.

    J’attends les réponses.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  18. Jean François Côté

    15 janvier 2009 à 12 h 43

    Le développement de Laurier est la meilleure façon d’arrêter l’étalement urbain et de développer un secteur devenu en 2009 un prolongement naturel du centre-ville.Désormais les secteurs Myrand,Université,Laurier ne sont plus cette banlieu que l’on a connu il y a vingt ou trente ans mais un milieu devenu de plus en plus urbain.De plus,avec une densification de sa population et d’édifices commerciaux ,cela pourrait inciter la ville et le R.T.C. à améliorer le transport en commun via la construction d’une ligne de tramway dans l’axe est-ouest.Et en 2009 je ne suis plus capable du syndrome :pas dans ma cour!les nouveaux résidents de St Yves devaient savoir qu’ils iraient s’établir près d’un important secteur commercial désormais appeler à se développer.Donc oui à la densification et non à l’étalement urbain et que les personnes âgés arrêtent d’avoir peur de tout,Voilà.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  19. Denis

    15 janvier 2009 à 13 h 23

    La ville (François Picard) se dit surpris de voir le mouvement de contestation. Moi ce qui me surprend, c’est qu’on parle de mouvement pour….350 vieillards sorti tout droit des années 40!!!!

    Que fait on de la majoritée silencieuse qui ne se présente pas à ces foutus conseil de consultation publique de merde parce qu’elle est daccord ?

    VIVE LE NOMBRILISME.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  20. Louis

    15 janvier 2009 à 14 h 09

    J’espère que les promoteurs n’envisageant pas que des projets immobiliers commerciaux, mais aussi résidentiels, car ce n’est pas en construisant des tours à bureaux que l’on freine l’étalement urbain.

    Cependant j’espère qu’ils ne seront pas trop ambitieux sur la hauteurs de ces édifices. Pour ma part, je pense qu’un modèle urbain similaire au quatier Montcalm ou limoulou (Triplex en rangée) est un modèle qui permet de conjuger densité et qualité de vie. Il apporte suffisamment de densité de population pour que créer une vie de quartier riche et de maintenir des services de proximité existants sur des rues commerciales telle que Cartier.

    Je suis déçu de lire dans l’article joint par Gérald que les citoyens présents à la consultation refusent de voir dispairaître la moindre maison unifamiliale de leur quartier. C’est dommage… Car du moment que les « tours » restent sur Laurier et que l’on plafonne les projets dans le quartier avoisinant à trois ou quatres étages, moi, je pense qu’on peut que se réjouir de tels projets.

    Je comprends néanmoins la crainte de ces gens, qui doit être particulièrement exacerbée en ce moment compte tenu des grands travaux en cours et du traffic que cela occasionne dans leur voisinnage – si le quartier prend vraiment cette vocation de « nouveau » centre-ville, je les plains car les prochaine années ne seront pas plus calmes.

    Les gens qui vivent présentement en banlieue de Québec et qui critiquent les vues de ce gens ne devraient pas être si sévère, car il faut se rappeler qu’il y a à peine 25 ans, et encore aujourd’hui (nous n’avons qu’à regarder le nombreux de piscines), ces gens croyaient vie en banlieue de Québec. Le choix de quartier que vous avez fait, eux l’on fait il y a peut-être 15-25ans.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  21. Simon

    15 janvier 2009 à 15 h 08

    C’était une banlieu et aujourd’hui, ça devient de plus en plus un centre-ville. Ça bouge, ça se développe, c’est à proximité des ponts, de l’entrée de la ville… c’est logique que ça se densifie. Les propriétaires du coin, au lieu de se plaindre, devraient être heureux de pouvoir vendre leurs maisons à prix plus qu’excellent. Mais chose est certaine, on ne doit pas freiner le développement de Sainte-Foy pour continuer avec ce gaspille total d’espace.

    Le plus illogique est cet emplacement : https://maps.google.ca/maps?hl=fr&ie=UTF8&ll=46.770894,-71.279361&spn=0.002726,0.005976&t=h&z=17 délimité au sud par la rue Lapointe.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  22. Charles

    15 janvier 2009 à 15 h 37

    Les «consultations» sont faites lors des élections municipales, à tous les quatre ans. Inutile d’en tenir d’autres; elles n’attirent que des séniles nostalgiques des années d’après-guerre. De toutes façons, leurs «droits» se limitent à leurs pelouses individuelles, pas au quartier entier au détriment de l’ensemble de la population.

    Le Ville devrait profiter de la pression commerciale sur le secteur pour aménager le nouveau centre-ville; diversifier les fonctions résidentielle, commerciale et institutionnelle. Cela veut dire rendre le secteur attrayant pour les piétons et favoriser le transport en commun.

    Tout le monde y trouvera son compte, même les gens du secteur. Mais il faut d’abord museler les nonistes.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  23. Colette Brin

    15 janvier 2009 à 16 h 14

    Y a-t-il de bonnes raisons de s’opposer à la « densification douce » ou est-ce seulement de la nostalgie?
    Je suis résidente de St-Yves (un jumelé, en fait!) et le modèle proposé par Louis me semble plutôt sympathique.
    Vos interventions m’ont convaincue de participer à la prochaine consultation.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  24. catherine-louise

    15 janvier 2009 à 16 h 36

    Moi, j’habite boulevard Laurier.Entre l’université et la rue Maguire et croyez moi, je ne suis pas sénile. J’ai de jeunes enfants , pas de piscine et la géothermie pour ne pas polluer le quartier et je n’utilise pas la cheminée. Bon, je me doute bien qu’il va falloir partager l’espace et je suis prête à transformer mon unifamiliale mais pas n’importe comment et cela n’a rien avec le syndrome pas dans ma cour. Si vous voulez que les dimensions économiques, environnementales et sociales soient prises en considération également , il va falloir penser à un aménagement plus dans le concept des ecoquartiers( comme ceux de Fribourg en Bisgau, Allemagne). Cela ne se décrète pas comme cela par un coup de force municipal dans le but de faire faire du fric à des promoteurs ( qui de toute façon, eux, vivent dans une grande baraque à deux garages et piscine qu lac st joseph). Les personnes âgées qui vivent dans le secteur pourraient être intégrées dans ce projet d’urbanisation du Boulevard Laurier parce que le mélange des générations privilégie l’équilibre d’une vie de quartier et ralenti les engorgements dans les centres pour personnes âgées. Il faut réfléchir à tout cela avant de sauter sur des conclusions qui alimentent le mépris des promoteurs et des gestionnaires municipaux. Il faut aussi savoir que ces espaces comportent de nombreux arbres matures qui sont autant de poumons pour l’artére que deviendra le boulevard.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  25. Philippe

    15 janvier 2009 à 19 h 53

    Eh la-la… c’Est incroyable ce que les gens sont frilleux en ville. Je suis une petite jeunesse de 25 ans (bientot 26!!!) et je suis très surpris de voir la panique des gens dès qu’on parle de « tours ».

    À moins que je ne me trompe (aidez moi) Place Laurier est implanté depuis quoi, 20-30 ans? Depuis ce temps, les gens ont probablement compris que ce coin de ville n’était plus une petite ballieu paisible (et plate, comme Val-Bélair). Alors pourquoi DIANTRE ne sont-ils pas partis depuis?

    Et ceux qui ont peur de l’ombrage des « building », regardez l’orientation de notre ville. Nous sommes en long d’est en ouest. Alors le soleil est toujours présent du matin au soir. La seule ombre viens de vos voisins, pas des méchantes tours sur Laurier.

    J’aime bien le petit fait apporté par Matrix (qui a de très bons arguments)

    « Vive l’étalement urbain.
    MTL: 363 km2 pop 1 659 962
    QC: 451 km2 et ça continu… pop 502 119 »

    Ça dit tout. Et finallement, n’oublions pas que la ville ne va pas devenir obèse de tours a bureau demain matin!!! Et la population ne quadruplera pas dans 2 semaines!!! Nous allons rester ce petit village tranquille tant apprécié par notre belle société vieillissante.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  26. catherine-louise

    15 janvier 2009 à 20 h 32

    « Ça dit tout. Et finallement, n’oublions pas que la ville ne va pas devenir obèse de tours a bureau demain matin!!! Et la population ne quadruplera pas dans 2 semaines!!! Nous allons rester ce petit village tranquille tant apprécié par notre belle société vieillissante. »

    Cher Philippe, Pourquoi diable ne vas-tu pas vivre à Montréal. Y a plein de tours à logements. cela devrait te plaire..

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  27. Manu

    15 janvier 2009 à 20 h 56

    J’ai l’impression qu’il y a un peu d’incompréhension de la situation : on n’est pas en train de demander aux gens de troquer leur unifamiliale pour quelque chose de plus compact. On est en train dire aux gens qui demeurent le quartier qu’on va construire près de chez eux, ou encore, là où il aura eu des gens qui sont partis (dans le petit quadrilatère devant Place de la Cité je crois), laissant derrière eu des maisons qu’on remplacera. Et ceux qui ne sont pas d’accord, ce sont ceux qui restent et qui ne veulent pas de nouveaux voisins, pas ceux qui partent…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  28. catherine-louise

    15 janvier 2009 à 21 h 01

    Plus sérieusement,
    Sur le boulevard René Lévesque Ouest, au coin de la rue Eymar ( sur la ligne métrobus arrêt Gérard Morisset), il y une entreprise qui a réhabilité un bungalow et qui y a installé ses bureaux. Tout cela, sans nuire à ses voisins bien au contraire car la maison telle qu’elle était avant était en piteux état. Il y a de multiples alternatives aux tours à bureaux et aux tours à logements. Pour cela ,il faut la volonté politique de permettre à chacun d’accéder à son toit. En facilitant l’accès à le propriété ( pas obligatoirement unique mais aussi collective comme les coops ou les cohabitats), on permet à des générations, des origines différentes de se mélanger, de se fréquenter et finalement de se connaître. C’est une voie qui devra forcement être empruntée si l’on veut ne pas tomber dans la « ghettoisation » et la violence urbaine qu’engendrent immanquablement toutes concentrations anarchiques de population sur un petit périmètre.
    A 25 ans, on a le temps de changer plusieurs fois de logement et si l’on n’a pas d’enfant, la vie de quartier n’est pas plus importante que cela pour beaucoup, mais ensuite , une famille signifie une nécessité de se fixer et de développer des liens sociaux plus de proximité. Chacun peut avoir le genre de vie qui lui plait mais une ville est composée de multiples personnalités différentes qui payent aussi des taxes et a les mêmes droits. Le respect de la différence doit être respectée;être égaux ne signifie pas être identique.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  29. Goldoche

    15 janvier 2009 à 22 h 32

    On ne peut pas comparer la densité de la ville de Québec avec celle de la ville de Montréal. La moitié nord de la ville de Québec est remplie de forêt. Par contre, si on compare la densité du quartier ste-foy-sillery, on va arriver avec des densités plus proche de celle de Montréal.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  30. Sébastien

    15 janvier 2009 à 23 h 02

    Catherine-Louise:

    Je comprend votre position mais je tiens à apporter le fait que nous ne pouvons imaginer que toutes les compagnies rénovent un bungalow pour y loger leurs bureaux. Que ferait La Capitale Assurance dans ce cas? Autant acheter n’importe quelle banlieue pour y rénover tout les bungalows et transformer le tout en  » banlieue siège social »….je verrais bien GM à Détroit aussi rénover toutes les maisons abandonnées de cette ville pour y loger ses employés.

    Ceci dit, je suis jeune et je suis pour la construction d’édifices en hauteur. Nous ne pouvons plus en construire sur la Colline Parlementaire donc le 2e endroit le plus propice pour ces édifices, c’est le boulevard Laurier pour des raisons évidentes (point d’entré majeur dans la Ville, facilité d’accès, réseau de transport en commun décent, etc.). Je pense que nous devons réaliser que le centre-ville se déplace vers Laurier qu’on le veuille ou non. Ce que nous pouvons faire, c’est soit tout bloquer comme sont prêt plusieurs résidents du secteur mais encore là, c’est seulement une minorité de gens qui vont chialer. C’est un des problèmes des consultations publiques d’ailleurs; les gens mécontent s’opposent aux projets et se mobilisent pour les bloquer…et les gens pour ou qui s’en foutent carrément ne vont pas à ces consultations publiques. Sinon, nous pouvons exiger que les constructions en hauteur sur Laurier aient un minimum de qualités architecturales. C’est évident qu’en dévelloppant cette partie de la ville, nous pouvons nous attendre à des constructions de qualités et plaisante à la vue (lire pas d’autre Complexe G). Comme quelqu’un le mentionne, Ste-Foy n’est plus une banlieue; du moins pas le Ste-Foy du boulevard Laurier. De plus, cette artère est orienter Est-Ouest…donc pour ceux qui chialent que des tours bloqueraient le soleil sur leur maison…je ne comprend pas comment ces tours, qui seraient au nord de vos maisons, bloquerait le soleil? Il se lève à l’est et se couche à l’ouest non? Mais je n’habite pas ce quartier alors mon opinion ne peut pas être jugé aussi valable que celles des résidents. Par contre, je dis que c’est illogique qu’une minorité de personnes « plus agées » que l’âge médian du Québec (41 ans) bloquent une panoplie de projets qui feront parties du futur des plus jeunes.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  31. catherine-louise

    15 janvier 2009 à 23 h 24

    Philippe, Hèals, je n’ai pas l’impression que General Motors ait encore la capacité de racheter quoi que ce soit…
    Quant aux constructions en hauteur, il faut bien y regarder à deux fois et pas seulement du côté architectural. Si une tour de logement n’est qu’une cité dortoir cela veut dire que les résidents travaillent plus loin et que le quartier va ressembler à ce qui en train d’être ou a été détruit car considéré comme échec ailleurs ( Chicago, France avec Trappes banlieue ouest…)
    insécurité, promiscuité, risques, isolement….pas d’espaces de jeu pour les enfants , délinquance… Ce n’est peut-être pas un hasard si certains gangs de rue commencent à poindre à Ste Foy ( voir le soleil et journal de Québec, allocutions chef de police de Québec)
    Sinon, cela doit se faire avec les résidents qui sont eux déjà dans ce quartier, même si cela doit prendre plus de temps .As-tu déjà vécu dans des quartiers de barres d’habitations?
    Est-ce que vous croyez vraiment qu’on ne peut pas réinventer la ville?
    On est déjà en train de réinventer le travail …

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  32. catherine-louise

    15 janvier 2009 à 23 h 33

    Quant au soleil, il y des moyens de construire en hauteur de façon raisonnable pour que chacun puisse voir le ciel et le soleil . D’ailleurs, il vaudrait mieux parce qu’un de ces jours, ce sera peut-être une source d’énergie alternative qui sera aussi utilisée (avec d’autres) couramment.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  33. AlainQc

    15 janvier 2009 à 23 h 43

    Encore le sempiternel débat sur la hauteur des tours et la densification. Ceux qui ont voyagé un peu à travers le monde ont bien vu que les grandes villes sont très densément peuplées et ont des édifices en hauteur. Les gens ont appris à composer avec cette réalité et ne contestent pas constamment comme des villageois en manque de controverse. Si on écoutait tous les groupes qui contestent tout, on ne développerait strictement plus rien à Québec. Il y a toujours les banlieues éloignées pour ceux qui ne veulent pas d’ombre, pas de bruit, pas de circulation, pas de passants dans les rues, bref une ville ennuyante à mourir. Ce sont probablement les mêmes qui pestent contre l’étalement urbain. J’avoue avoir de plus en plus de mal à comprendre la mentalité des gens de Québec.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  34. Philippe

    16 janvier 2009 à 09 h 49

    @catherine-louise

    Mme Catherine, je crois vous avoir atteints personnellement avec mon commentaire « passionné », et si je vous ai choqué, j’en suis désolé! Ce n’était pas mon intention. Mais je n’exposais, par mon propos, que mon souhait de voir Québec devenir une ville sur le sens du monde, arrêter de s’étaler et manger de l’espace vert. Je regarde mes parents qui sont déménagés dans le coin de St-Gabriel de Valcartier –en foret!!!– C’est quoi cette folie de vouloir s’éloigner de la société à ce point « tout en exigeant d’avoir les mêmes services qu’en ville, au même prix? » C’est impossible. Si tout le monde veut avoir son petit lopin de terre, loin de son voisin, avec, comme commerce, que des power center en banlieu, eh bien, je m’inclinerai.

    Et pour ce qui est des tours, vous l’avez énoncée, Si on construit de belles tours, avec un look intéréssant (du 21e siecle! Pas comme ce qui se fait avec les tours cominar), qu’elles ont plusieurs vocations (commerciales au réz-de-chaussé, institutionnelle et, pourquoi pas des logements pour « riches » au top –parce que il nous en faut, des « riches »), je crois que ca peut être intéréssant.

    Bon, je parles trop! Et je sais que mes commentaires sont probablement hyper biaisé, mais je suis ouvert aux commentaire, même si c’Est pour me dire que je suis dans le champs! Car je le répète, je suis jeune et j’ai tout à voir dans la vie!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  35. catherine-louise

    16 janvier 2009 à 21 h 07

    Non, Philippe, Ton avis est celui , comme tous ceux de ta génération qui compte car c’est vous qui allez devoir réinventer cette nouvelle urbanité.
    Les constructions en béton, très dévoreuses en énergie , en matière première et assez peu souples. même si elles ont été privilégiées jusqu’alors doivent être repensées.
    Je suis parisienne d’origine et j’ai beaucoup vécu dans de vieux immeubles de plus de 150ans, classés monuments historiques ( comme la plupart des immeubles de Paris). Québec n’est pas une ville densément peuplée et c’est pour cette raison qu’elle est à taille humaine et qu’elle est très invitante pour des employés des secteurs des nouvelles technologies. Si la vision du maire Labaume est bien de faire de Québec une ville attrayante pour les industries du savoirs à forte rentabilité, il faut considérer un plan d’urbanisme qui respecte la taille humaine de cette ville. Cela ne veut pas dire aller vivre dans les bois ou continuer de s’accrocher à son carré de pelouse et à son cabanon. Je pense qu’il peut y avoir un compromis entre les tours de béton et l’étalement urbains ou les « suburbias » à l’américaine. Je suis pour une ville qui bouge et qui vit , inclusive. Pour cela ,il faut un équilibre qui doit se construire avec la participation du plus grand nombre. je suis pour les terrains de jeux, les piscines municipales gratuites, les bibliothèques, les potagers coopératifs, le respect d’autrui. Tous les gouts peuvent être respectés, c’est une question de dosage.
    Quand qux gens qui résident dans St Yves, la plupart des maisons étaient déjà là quand le centre commercial s’est construit. Ce ne sont pas eux qui ont choisi de s’installer en face mais le contraire.Je ne veux pas défendre une vision passéiste ou réactionnaire, je dis que l’on doit respecter leur refus et essayer de trouver des compromis et des solutions partagées. Ces situations se poseront peu être de plus en plus mais je ne pense pas que les tours de 11 étages soient du développement durable. C’est du développement et du profit pour des promoteurs, c’est tout.Ce n’est pas de la vision , c’est le choix de la facilité, vite-fait, mal-fait et après moi le déluge.Regardez le vieillissement rapide et la laideur des bâtiments administratifs construits dans la ville. On croirait des blockhaus.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  36. Julie Parent

    17 janvier 2009 à 01 h 27

    Arrivez en ville, poupoules.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler