Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le nouveau centre-ville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 janvier 2009 17 commentaires

Source: François Bourque, Le Soleil, 15 janvier 2009.

(…) Sainte-Foy n’a rien d’un centre-ville, pensons-nous.

Sauf que toutes les définitions du mot centre-ville se rejoignent : c’est le quartier où sont concentrés les commerces et les principaux centres d’activité.

Un lieu qui attire, donc. Et ici, les chiffres ne trompent pas : le boulevard Laurier est le principal pôle «origine-destination» des enquêtes du RTC et du ministère des Transports.

Près de 37 000 déplacements par jour vers Laurier, entre Robert-Bourassa et la route de l’Église; plus que vers la colline parlementaire (32 000).

Si on y ajoute l’Université Laval (31 000 déplacements par jour), il n’y a plus de comparaison possible. À titre indicatif, le Nouvo Saint-Roch n’en génère que 13 300.

Le boulevard Laurier accueille aussi plusieurs des plus importants chantiers dans la région, avec l’agrandissement de Place Ste-Foy et l’érection de trois nouvelles tours à bureaux au coin de la route de l’Église; plusieurs autres projets en gestation seront peut-être ralentis par la crise économique, mais reviendront tôt ou tard.

Loin de s’apaiser, la pression sur les secteurs résidentiels voisins va s’accroître. (…)

La vraie question devrait être : quelle sorte de développement souhaitons-nous pour le nouveau centre-ville du boulevard Laurier?

Voulons-nous continuer à le développer comme une banlieue, autour des besoins de l’automobile? (…)

La suite. Aussi, entre autres billets: Boulevard Laurier: les tours se multiplient, les craintes aussi.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Étalement urbain, Commercial, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Tramway à Québec.


17 commentaires

  1. Goldoche

    15 janvier 2009 à 22 h 23

    encore l’automobile….

    On serait ben mieux avec des voitures à chevaux comme dans le temps!

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  2. Fernand

    16 janvier 2009 à 00 h 25

    Go west young man…

    Tout se développe dans le giron des entrées de la viile. Ste-GÀFoy est au bout de deux ponts, possède un aéroport et les trains arrivent à la gare de Ste-Foy peu importe qu’ils viennent du nord ou du sud.

    Pour des industries qui iutilisent les facilités de transport par train, par avion ou par camion, Ste-Foy est le pôle par excellence. Pas surprenant qu’elle devienennt la plaque tournante de l’activité économique et commerciale. Vous êtes vous simplement demandé ce qui incite une entreprise à s’installer à un endroit préis dans la ville ? Proximité dew facilités de transport et de l’achalandage…

    Toute capitale digne de ce nom a partout dans le monde, une artère qui ceinture la ville. Or, à l’est un pont est manquant coupant par le fait même cette artère de ceinture. Je l’ai dit depuis des décennies, faites un pont dans l’est au lieu de les mettre cote-à-cote dans l’ouest et les industries se dissémineront dans tous les secteurs longeant ce chemin de ceinture déconcentrant par le fait même Ste-Foy et équilibrant le développement urbain. Percevez-vous la même chose que moi?

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  3. Erick

    16 janvier 2009 à 07 h 06

    @Fernand

    Oui je vois la même chose que vous. Ste-Foy il y a 50 ou 75 ans c’était un rang avec des champs de patates de chaque coté et sa croissance est entièrement reliée aux ponts.

    Le (actuel) centre-ville de Québec est géographiquement désavantagé à plusieurs niveaux, pas juste au niveau des ponts, mais aussi avec sa situation sur une pointe et agrémenté de pentes sévères.

    On s’en va vers une ville à trois centres-villes: Ste-Foy, Lebourgneuf et le Vieux-Québec. Je les nommes délibérément dans l’ordre d’importance qu’elles auront dans 25 ans…

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  4. Olivier Amiot

    16 janvier 2009 à 08 h 05

    À Fernand

    Je comprend très bien les critiques quant aux négligences de la Ville de Québec quant à l’est de la Ville. Le pont n’est pas une mauvaise idée, même si un tunnel serait plus probant. Mais je ne crois pas que cela soit le type de solution dont nous avons besoin. D’une part, un pont est un investissement couteux de la part de l’État qui pourrait aussi bien encourager le transport en commun avec ces crédits: contrairement aux camionneurs qui traversent Montréal et contrairement aux habitants de Lanaudière, personne ne s’est plein de l’accessibilité de Québec à partir de l’Est (Rimouski, Montmagny, NB, Gaspésie, etc) et n’a réclamé de pont. C’est dire qu’il n’y a pas de demande et que les seuls qui le demande sont certaines élites très locales.

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  5. Robert

    16 janvier 2009 à 08 h 55

    j’appuie Olivier

    Oui un pont est une très bonne idée au plan de l’urbanisme et du developpement mais la demande n’y est pas. Québec n’est pas traversée par la 20 et il est très rare que les embouteillages s’éternisent au delà de l’heure de pointe.

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  6. Erick

    16 janvier 2009 à 09 h 10

    C’est quand on a construit le pont Laporte qu’il fallait se poser la question à savoir si c’était là qu’il faillait le faire. Contruire un 3e pont ou un tunnel à Québec, oubliez ca! Les deux ponts actuels sont très loin de la saturation. D’ailleurs c’est leurs portes d’entrée nord et sud qui s’engorgent, pas les ponts eux-mêmes. Et s’il fallait creuser un nouveau lien inter-rive, c’est à un métro que je penserais, entre l’actuel centre-ville de Québec et le centre-ville de Lévis, non pas à un pont/tunnel routier à l’Ile d’Orleans.

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  7. Charles

    16 janvier 2009 à 09 h 12

    Si je comprends bien, Québec étant une capitale, est doit se munir d’une route de ceinture et donc, d’un pont enjambant le Saint-Laurent à la hauteur de Beauport?

    Ma question est; pourquoi?

    En fait, Québec a déjà ses autoroutes de ceinture. Qu’on pense aux axes Henri IV (Duplessis, R. Bourassa), Capitale, Laurentien (Dufferin-Montmorency), et boul. Champlain.

    C’est déjà énorme pour Québec, une capitale provinciale. Un pont coûterait une fortune pour rien, et créerait encore davantage d’étalement urbain. Bref, une mauvaise idée.

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  8. Patrice

    16 janvier 2009 à 09 h 28

    @Fernand

    C’est une fausse solution que tu proposes, un fantasme des résidents de Beauport des années 70. Car il n’y aura pas de construction d’un troisième pont à Québec parce qu’à part les heures de pointe, il n’y a peu de traffic dans la région. Allez faire un tour sur l’autoroute Dufferin-Montmorency vers 10H00 ou 14H00. C’est pas mal tranquille… Et surtout, j’imagines le coût astronomique d’un pont ou un tunnel en 2009!

    Le gouvernement tergiverse encore pour la construction du super CHUM pour Montréal ou la rénovation (pourtant nécessaire) de leurs infrastructures de transport.

    Avant qu’on crache collectivement pas loin d’un milliard pour un autre pont à Québec…

    Ceci étant dit, c’est certain que c’est Ste-Foy qui est appelé à se développer à cause de l’accès (Robert-Bourassa, Henri IV, Duplessis, les ponts), la proximité de l’aéroport, du CHUL et l’Université. Dommage pour les habitants du quartier St-Yves mais ce n’est pas la première fois dans l’histoire de la ville qu’un quartier changera de vocation.

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  9. nicogag

    16 janvier 2009 à 10 h 30

    Construire un pont ou un tunnel entre Beauport et Beaumont ne renforcerait en rien le centre-ville de Québec. Ça ne ferait au contraire que créer un autre pôle de développement de plus. Bien sûr, il y aurait un meilleur «équilibre» est-ouest, mais ce concept d’équilibre n’a aucune signification en développement durable. C’est l’étalement la menace… pas le «déséquilibre». Toutes les villes côtières du monde sont déséquilibrées : d’un côté la ville, de l’autre la mer… et alors ?
    Ce qu’il faut éviter c’est la multiplication des pôles de centralité, parce qu’avec 3, 4 ou 5 centres, une ville est beaucoup plus difficile à desservir en transport en commun. C’est facile à comprendre. Imaginons 3 zones résidentielles 1, 2 et 3 et trois pôles A, B et C. Ça va prendre trois fois plus de lignes d’autobus pour relier les zones résidentielles à tous les pôles que si il n’y avait qu’un seul centre-ville. À ressources égales et à nombre de déplacements égaux, la fréquence des TC est donc 3 fois plus faible entre les zones résidentielles et les 3 pôles qu’avec un seul centre-ville. D’où l’abandon irrémédiable des TC par les usagers.
    La seule façon de «rééquilibrer» les activités en faveur du centre-ville de Québec, c’est de repenser les déplacements à l’échelle de l’agglomération pour encouraer systématiquement les transports en commun.

    Autant une agglomération très polarisée autour d’un centre-ville unique favorise l’utilisation des transports en commun, autant le renforcement des transports en commun favorisent la centralité.

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  10. Fernand

    16 janvier 2009 à 10 h 57

    Charles tu essaira de rejoindre la 20 (autoroute Jean-Lesage)par l’est.

    Vous savez tout le trafic provenant de la péninsule doit faire le tour de ville pour rejoindre l’est. Je ne comprends pas que des adeptes de la lutte aux GES ne voient pas les kilomèetres de transport par camion qu’un tel lien peut économiser…

    La papeterie recoit son bois du syndicat des producteurs de bois du Bas St-Laurent qui doivent faire le tour de ville pour atteindre la papetière sur Des Capucins. Les camions ont remplacé les goélettes. La flotte de camions de Frito-Lay à l’usine Dulac à Lauzon serait prête à passer dans un tunnel à l’est pour éconiomiser des GES et des $$$.

    On fait 45 km de trop pour rien. On oublie que la Cote-de-Beaupré attire beaucoup. Vous irez à la basilique le 26 juillet, vous comprendrez. Vous irez aux Chutes Montmorency par beau temps, vous verrez. Pour aller sur l’ile D’orléans, il n’y a qu’un chemin et il passe par Ste-Foy. Il manque quelque chose pour que le développement soit équilibré. Savez vous que nous avons un parc industriel avec des industries de pointe comme Stéris avec ses 700 employés qui exporte aux USA. http://www.steris.com/

    Il a fallu jouer de persuasion pour ne pas perdre cette industrie au profit de St-Augustin. Que penser de Distal, un grossiste en alimentation filiale d’une cie américaine qui distribue è partie de Beauport dans tous l’est du Québec. http://www.gfscanada.com/quebec/

    Elle aussi, il a fallu tabler sur l’autoroute de la Capitale pour l’amener dans l’est. Imaginez que ces deux entreprises puissent avoir accès elles aussi à un pont-tunnel dans l’est, le kilométrage de transport qu’ils économiseraient.

    Érick je partage ta vision des choses.

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  11. Antoine g

    16 janvier 2009 à 11 h 07

    je suis en accord avec Erick, si il y avait la demande, je crois que la meilleure solution serait un lien de transport en commun, comme un train léger sur rail, ou un monorail qui traverserait le fleuve sur un pont qui relierait la colline parlementaire( ou le vieux port, ou saint Roch) au vieux lévis…

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  12. Manu

    16 janvier 2009 à 20 h 55

    Mais justement, ce qu’il convient de remarquer ici, c’est que Ste-Foy est déjà le centre névralgique du transport en commun à Québec (région métropolitaine de Québec, pas juste la ville).

    De plus, les autoroutes ne sont pas que pour les automobiles. Implantez-y des voies réservées, et on se retrouve avec un corridor aussi efficace qu’un train, mais encore plus polyvalent, car les véhicules qui y circulent ne sont pas contraints à ce corridor. Ainsi, le grand nombre d’autoroutes (et j’ajouterais la large emprise du Boulevard Laurier) représente un potentiel énorme pour le transport en commun (et puisque ces infrastructures y sont déjà, on serait bien cons de ne pas en profiter).

    Personnellement, et je ne suis sûrement pas le seul, l’idée que le « centre de Ste-Foy » soit le centre-ville « en pratique » de Québec (et non le centre-ville « historique ») me semble encore plutôt étrangère… Néanmoins, à la suite de cet article et de ce que je viens de dire, j’y vois de quoi réfléchir, et pas juste un peu.

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  13. Julie Parent

    17 janvier 2009 à 00 h 49

    Bon, il me semble que l’article, bien que possédant certaines qualités indéniables, manque de justesse sur un point:
    le centre de l’arrondissement Ste Foy est en fait ce qu’on appelle un CENTRE D’AFFAIRES. Le véritable centre-ville, étant dans le nouveau  »Downtown » c.a.d la basse ville, Saint Roch poussant vers Saint Sauveur.
    Ste Foy, dans toute sa majestuosité annoncée avec son retissage urbain, est de plus en plus comme ce qu’on peut retrouver à Paris. Le centre-ville, culturellement parlant, se trouve dans le noyau de la ville entourant l’étoile et l’Arc de Triomphe, mais à l’opposé de la ville, autour de l’Arc de la défense, s’élève le véritable quartier d’affaires de Paris, le secteur de la Défense.
    Ste Foy à tout le potentiel de remplir cette fonction.
    Même que , le fait que Cominar, et autres relèvent le défi, garantit que d’autres emboîtent le pas.
    Le centre-ville , quant à lui possède aussi un très bel avenir. La rue Saint Joseph et sa revitalisation à presque rejoint la rue Saint Sauveur Ouest, rue avec un merveilleux tracé et un superbe potentiel.
    Que l’on continue!

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  14. Gilbert

    18 janvier 2009 à 13 h 06

    Julie Parent je souligne ici la justesse de ton propos! Bravo!

    Je rajouterais à ton propos qu’il serait important d’intègrer un plan de densification des quartiers de la Haute-Ville et comme plusieurs l’ont souligné un plus haut il serait très important d’instaurer un service de transport en commun efficace digne de ce nom. Voilà un des enjeux majeur pour développer un centre-ville fort et dynamisant pour Québec et sa région!

    Un service de TCSP(Transport en Commun en Site Propre) est une nécessité que Québec ne peut se passer pour soutenir sont développement urbain et économique! Le BRT(Bus Rapid Transit) ce veut une solution avec un fort potentiel pour la ville grace à ses avantages d’adaptabilité, de rapidité d’instauration et son coût d’implantation qui équivaut au tiers d’un TCSP sur rails comme le Tramway.
    Ce qui n’enlève rien aux qualité du tramway qui seras introduit un jours ou l’autre sur une ligne central de TCSP à haut niveau de service.

    Voici un reportage concernant le BRT sur YouTube en deux partie:
    http://ca.youtube.com/watch?v=UZl1N6bTp_M&feature=related
    http://ca.youtube.com/watch?v=3LEtf32Bu3Y&feature=related

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  15. robert houle

    20 janvier 2009 à 14 h 16

    Le Journal le Soleil, sous la signature de François Bourque, nous apprend que le boulevard Laurier est devenu le centre-ville de Québec. Personne ne le savait mais, selon monsieur Bourque, il faudra s’y faire et s’accommoder de cette nouvelle réalité.

    Si c’est le cas, c’est désespérant de penser que cette ville si belle , dont l’arrondissement historique est reconnu et protégé par l’Unesco, soit défigurée par un centre-ville qui s’appelle désormais le boulevard Laurier.

    Il est vrai que le boulevard Laurier est un pôle majeur d’activités économiques, mais il est d’abord et avant tout une porte d’entrée de la ville de Québec. C’est sa vocation première

    On espère tous que ce boulevard soit aménagé convenablement mais de là à dire qu’il est le centre-ville de Québec….il y certainement un peu de confusion.

    Un centre-ville, c’est un lieu d’achalandage, un lieu mixte à la fois commercial, culturel et résidentiel à haute densification, un lieu vivant et dynamique , vers lequel se dirigent spontanément les citoyens à toute heure du jour pour y travailler, mais aussi pour s’y divertir.

    Qu’on le veuille ou pas le boulevard Laurier ne sera jamais un lieu attrayant, capable de jouer ce rôle dynamique.

    Ceci étant dit, si monsieur Bourque affirme que le boulevard Laurier est vraiment devenu le centre-ville de Québec , nous respectons son opinion. Ironiquement il se pourrait même qu’il est raison puisque le nouveau projet d’urbanisme, s’il est adopté, aura pour effet à court terme de bulldozer des maisons à proximité du boulevard, de chasser ses habitants vers de lointaines banlieues, comme on le faisait frénétiquement il y a trente ans quand, partout en Amérique du Nord, on redessinait un centre-ville.

    Mais là où nous sommes en profond désaccord c’est quand il affirme, sur cette brève analyse, que les citoyens qui vivent à promixité de ce grand boulevard ne devraient pas débattre des limites géographiques de la densification qu’impose cette nouvelle réalité, ni de la hauteur des édifices à construire. Débat futile?

    Les citoyens sont-ils condamnés à ne mener que des combats d’arrière-garde? Quelle est la place et le rôle des citoyens dans ces débats qui confrontent le développement de notre ville? Doit-on laisser la densification se faire sans fixer de limite, et ne pas ses soucier de la hauteur des édifices? Avons-nous un mot à dire , nous les citoyens, dans l’élaboration de ce complexe règlement d’urbanisme qui nous impose un zonage qui aura des effets durables sur notre vie de tous les jours?

    Le nouveau dogme de la densification autorise-t-il n’importe quoi y compris la démolition d’un secteur résidentiel?

    Le Comité des résidants de St-Yves, qui représente des citoyens à l’échelle du quartier. n’est pas contre une densification, ni contre un aménagement plus viable du boulevard Laurier.

    Mais nous nous opposons à tout projet qui , sans améliorer en rien le chaos du boulevard Laurier , va avoir des effets dévastateurs sur la qualité de vie des des résidants qui devront vivre à l’ombre de ces blocs de béton.

    Le boulevard Laurier est complètement saturé. Le Service des Transports de la Ville de Québec le reconnaît.
    La construction de nouvelles tours à bureaux va aggraver une situation reconnue déjà comme critique.
    Elle va aussi va accroître la circulation de transit dans notre quartier , un problème majeur que reconnaît aussi le Service des Transports.

    Les urbanistes de la Ville se limitent strictement à densifier le Boulevard Laurier sur le plan commercial et administratif, sans tenir de ceux qui habitent ce territoire. Leurs orientations sont figées dans un document complexe qu’il faut adopter avec empressement en quelques semaines sans aucun plan d’aménagement de ce boulevard.

    Ce que nous demandons c’est que tout projet de développement s’harmonise avec notre secteur résidentiel.

    Nous disons aussi que , si la ville tient tellement à cette démolition en série, qu’elle s’implique à tout le moins dans un projet structurant en concertation avec les citoyens et en harmonie avec le caractère résidentel du quartier.

    Lors de l’assemblée de consultation sur le projet de règlement en matière d’urbanisme, nous avons proposé de modifier le règlement de zonage sur l’îlot Lapointe pour donner la priorité à la construction de nouvelles habitations dont la hauteur serait limitée à 12 mètres avec une réserve minimum de 40% en espace vert.

    Dans ce nouvel environnement on pourrait aussi construire des équipements collectifs ou des services qui font cruellement défaut comme par exemple une maison des naissances, une clinique médicale, une garderie etc.

    Est-ce qu’un tel projet dénaturerait le boulevard Laurier et favoriserait l’étalement urbain? Au contraire , il donnerait une bouffée d’air pur à ce boulevard , il inciterait d’avantage de citoyens à venir vivre dans notre quartier .

    UN TEL PROJET OBLIGERAIT PAR CONTRE LA VILLE DE QUÉBEC À S’IMPLIQUER DANS LE DÉVELOPPEMENT DE NOTRE QUARTIER EN HARMONIE AVEC LE BOULEVARD LAURIER SANS LAISSER TOUTE LA PLACE AUX SEULS PROMOTEURS.

    Il est vrai que le boulevard Laurier est et va demeurer un pôle économique majeur. Mais doit-on multiplier les tours à bureaux? N’a-t-on pas déjà dépassé les limites? Le territoire de la Ville de Québec est vaste et d’autres lieux plus propices, moins résidentiels , offrent de meilleures possibilités pour ce genre de développement. Le maire Labaume en convient.

    Quel est l’avenir de ce boulevard?

    Par exemple va-t- on saccager le boisé de l’Université Laval , le pôle économique et culturel le plus important de notre secteur?

    Un boisé sur le boulevard Laurier , est-ce une hérésie?

    Devrait-on aussi démolir les habitations situées sur le petit boulevard Laurier , dans l’ancienne Ville de Sillery, et qui se situent en prolongement de notre quartier?

    L’ancien maire de Sillery Paul Shoiry a su protéger ce secteur par un double écran de verdure et fait la démonstration qu’il est possible de vivre à proximité du Boulevard Laurier tout en conservant une qualité de vie.

    Une autre hérésie?

    Monsieur Bourque dit que les citoyens ne seront pas capables de « gagner contre les forces de l’économie et de la géographie.’

    C’est dire aux citoyens, qui défendent leur qualité de vie et qui cherchent des alternatives au bulldozer, qu’ils devraient laisser faire. Au contraire nous disons que la politique du laisser-faire n’est pas une solution structurante ni pour le Boulevard Laurier, ni pour notre quartier , ni pour la ville , ni pour la société en général.

    Robert Houle

    Comité des résidants de St-Yves

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  16. Jeff

    20 janvier 2009 à 22 h 45

    Je crois que le boulevard Laurier ressembleras juste à la rue Sherbrooke de Montréal il vas y avoir quelque tour à bureau un peu partout.Je crois que si la ville metsle bulldozer sur les maisons pres de l’édifice de la SSQ devrais les relocaliser à une endroit de même valeur.C’est sure qu’ils pouraient construire des édifice a la place de ses maisons pour que â aient l’air d’un boulevard a bureau et a commerce.

    Pour ce qui est du trafic je crois que la ville a déja prévu de réorganiser le boulevard laurier d’ici les prochaines années.

    Ce qui est sure, c’est que les projets ne sont pas fini d’arriver sur ce boulevard.Plusieur restaurant arriveront.Comme il a été dit à la radio au fm 93,3, il y a une maquette du futur boulevard Laurier mise sur table et ca devrais être très gros d’ici quelque années.

    Québec est juste en pleine évolution, y faut pas s’en caché. Les résidents ont beau être faché, mais tôt ou tard ils devront réaliser que Québec évolue et que St-Foy n’est plus le St-Foy qu’ils ont connu.Il change petit à petit.

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  17. robert houle

    22 janvier 2009 à 10 h 05

    Le boulevard Laurier…une nouvelle rue Sherbrooke??

    avez-vous vu des centres d’achât sur la rue sherbrooke?

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