Puisé dans la banque des cartes postales que nous suggérait Jean.
Une Saint-Jean-Baptiste dans Saint-Sauveur (sans jeu de mots à propos des quartiers de Québec).
1912, deux ans avant la « Grande guerre », qui n’était en fait qu’une des plus gigantesques boucheries que l’Humanité ait connue. Les Québécois applaudissent les soldats, comme on fait partout dans le monde à cette époque. Drapeaux et uniformes excitent les esprits, qui n’ont pourtant que le coeur à la fête.
Bientôt, des millions de gens vont mourir.
Pour comprendre un peu:
– Voir le film « Un long dimanche de fiancailles »
– Lire les romans de Pierre Miquel.
– Ou se documenter sur les débuts de la « Guerre totale », où tous les éléments de la société sont sollicités pour parvenir à gagner la guerre des empereurs: soldats, agriculteurs, ouvriers en usines, artistes pour la propagande, etc. Tout le monde était mobilisé. Déjà, en 1914, on parlait de la guerre entre le « bien » et le « mal ».
Qui a gagné, finalement?
Autre photo, dans le temps que Saint-Sauveur était encore un village dans la ville, un village dans le « gros village ».
18 octobre 2005 à 13 h 08
C’est drôle car ste foy n’existait pas a cette époque, et pourtant on remarque que les facades sont belles, les rues sont propres et il y a des trottoirs des 2 cotés de la rue…
(Ste-foy n’a tjrs pas de trottoirs encore!)
Cette image d’un St-Sauveur propere (alors qu’aujourd’hui l’image est celle de la pauvreté) me fait poser la question: « Qui a vampirisé l’autre? »
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18 octobre 2005 à 13 h 12
^ Excellente remarque…
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18 octobre 2005 à 16 h 51
Ma perception Jaco est que c’est comme un chien qui court après sa queue… Si Ste-Foy a vampirisé St-Sauveur, ce quartier a dû le faire avant au détriment d’un autre quartier, qui lui en a fait de même… Et on remonte jusqu’à Adam et Ève.
C’est un peu comme le débat sur les grandes surfaces en alimentation. Les grandes surfaces d’aujourd’hui font mourir les supermarchés de quartier, qui eux ont fait mourir les épiceries du coin, qui elles ont fait mourir les marchés publics, qui eux ont fait mourir…
Je pense qu’il est peu utile de démoniser une ville ou un type de commerce au détriment d’autres. Tout ce qui est survenu, qu’on le qualifie d’évolution ou non, s’est fait par libre choix des habitants ou des consommateurs. Personne n’a jamais déménagé ou consommé avec un fusil sur la tempe. Certaines forces urbaines ou commerciales sont inéluctables à certaines époques, mais il y a toujours un effet de balancier.
Si on veut par exemple, que le Québec réussisse très bien dans un domaine « X », c’est légitime, mais ce sera probablement une province Atlantique qui en souffrira. Pourtant, ce n’est pas l’effet recherché par personne. En affaires, c’est un peu la même chose (bien que ce soit plus souvent cruel que les relations inter-provinciales), mais les empires se font et se défont… Les perdants d’hier peuvent devenir les gagnants de demain.
Les gens font de plus en plus le choix de valoriser de petits commerces, préférant la qualité du service au bas prix. C’est d’ailleurs là la meilleure arme des petits commerce: le service personnalisé. D’autre part, on observe que de plus en plus de gens quittent les banlieues pour revenir en ville.
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19 octobre 2005 à 11 h 57
Saint-Sauveur n’a jamais été prospère! Peut-être à ces tout début (après 1759) lorsque les riches familles de la Haute-Ville y avaient certaines propriétés champêtres, mais Saint-Sauveur avait la mauvaise réputation d’être collé à un hôpital (Hôp. Général) qui accueillait les veillard et les impotents… Saint-Sauveur a toujours été habité par une population ouvrière… Les premiers habitants fuyaient les zones sinistrées par les conflagrations dans Saint-Roch au XIXsiècle…
On a bien essayé d’y amener une clientèle un peu plus aisée (rue Chênevert, Saint-Ambroise…) mais ce fut plus ou moins un échec :-(
Une chose est sûr, ce fut un des quartiers où la vie de quartier y était la plus bouillante!
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19 octobre 2005 à 21 h 34
Je suis assez d’accord avec toi Sébastien, bien qu’il y a eu quelques bourgeois sur la rue Parent et sur St-Vallier, mais pas de quoi en faire un quartier riche.
Comme toujours l’effet explosion-implosion se manifeste. Le centre-ville devenant onéreux on étend vers la banlieue (d’abord St-Sauveur et ensuite plus loin). Les banlieues deviennent dispendieuses et le centre-ville désert, les moins fortunés y reviennent. Le centre-ville se revitalise, les moins fortunés recommencent à glisser vers la banlieue immédiate (St-Sauveur, Limoilou, etc.). L’éternelle valse quoi…
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21 octobre 2005 à 09 h 30
« …Saint-Sauveur n’a jamais été prospère!… »
Le développement de St-Sauveur a connu une vague de PROSPÉRITÉ due a l’établissement de nombreux chantiers navals sur les berges de la riviere st-charles…
L’école technique sur Langelier construite en 1909 dans le but d’assurer aux industries une main d’oeuvre spécialisée; Menuiserie, cordonnerie, Aéronotique navale, mécanique était le nec le plus ultra en enseignement technique(CEGEP professsionnelle) a une époque ou les gens possédaient une 6 iem annné scolaire…
Non! désolé mais St-Sauveur fut déja prospere.
Le lien est facile a faire:
Chantier Naval=St-Sauveur
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25 février 2008 à 20 h 56
Bonjour, je cherche à savoir quelle est la rue qui est représentée en perspective sur la deuxième photo de cette page.
Merci
Claudia
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