Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


L’assiette ou l’auto?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 janvier 2009 32 commentaires

C'est le temps des récoltes sur les terres de Germain Chabot, président de ProEthanol, un regroupement d'agriculteurs qui acheminent leur maïs de deuxième catégorie à l'usine de Greenfield, à Varennes. Photo: Martin Chamberland, La Presse

Source: Agnès Gruda, La Presse, 12 janvier 2009.

(Innisfail, Alberta) Alors que des pays européens ralentissent leur virage vers les biocarburants, le Canada s’apprête à accueillir une méga usine qui transformera du blé et du canola en éthanol et en diesel. La raison de cet investissement? Une nouvelle politique fédérale qui fixe des taux obligatoires «d’or vert» dans l’essence. Pourtant, de nombreuses voix affirment qu’en détournant des céréales de leur vocation alimentaire, on contribue à affamer la planète. (…)

Coup sur coup, trois autres rapports ont ensuite posé le même diagnostic. Selon l’Institut CD Howe, l’aide à l’industrie du bioéthanol ne se justifie ni du point de vue environnemental, ni du point de vue économique, alors que les biocarburants expliquent entre le quart et le tiers de la flambée des prix alimentaires. Un chercheur de la Banque mondiale est allé encore plus loin, en attribuant 75% de l’inflation alimentaire aux agrocarburants. (…)

Pour ou contre les agrocarburants? Ça dépend, répond Olivier De Schutter, nouveau rapporteur spécial des Nations unies sur l’alimentation. Selon lui, la question ne peut être traitée en noir et blanc. Il faut des nuances. Ainsi, constate-t-il, en produisant de l’éthanol à partir de la canne à sucre, le Brésil n’a pas fait baisser ses stocks de sucre… et n’a donc pas eu de gros impact sur le prix de cette denrée. En revanche, en envoyant 30% de leur maïs dans les distilleries, les États-Unis ont créé une forte onde de choc sur les marchés. Bref, selon lui, le bioéthanol n’est pas condamnable en soi, tout est dans la manière. S’il peut aider des pays pauvres à s’affranchir de la dépendance au pétrole étranger, tant mieux. Mais s’il s’agit de subventionner de grandes entreprises occidentales pour qu’elles s’accaparent tout ce marché, c’est «inadmissible», selon M. De Schutter qui rêve d’un «code de conduite» international sur les carburants d’origine agricole. (…)

La suite. Toujours sur le vaste thème de notre dépendance exponentielle envers les énergies fossiles et son impact sur l’environnement de la planète, ces autres articles: Un monde sans pétrole et Obama: le peut-il vraiment?. Aussi, entre autres billets: Pierre Langlois, auteur de Rouler sans pétrole: pour la sauvegarde de la planète.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs.


32 commentaires

  1. Carol

    20 janvier 2009 à 08 h 36

    « le Canada s’apprête à accueillir une méga usine qui transformera du blé et du canola en éthanol et en diesel. La raison de cet investissement? Une nouvelle politique fédérale qui fixe des taux obligatoires «d’or vert» dans l’essence »

    c’est a se demander s’il en fume du bon ! et pour qui il travail ce gouverne-ment !? (lobbying)

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  2. Carol

    20 janvier 2009 à 08 h 49

    Je sais d’avoir déjà lu, que les « Amaricains » sont en train de travailler sur la production de biocarburant à partir d’algues cultivées.

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  3. Erick

    20 janvier 2009 à 09 h 18

    L’Ethanol ne serait pas si pire si c’étaient des vidanges et résiduts irrécupérables autrement qu’on utilisait de la sorte, mais du mais et du blé de première qualité, c’est totalement immoral.

    Autrement dit ce qui devrait servir à l’Ethanol c’est les résiduts biologiques qu’on fait bruler à l’incinérateur à la place, en commencant par nous fameux sacs de gazon…

    Chez les Amaricains, cette loi stupide obligeant les pétrolières à utiliser de ce produit immoral est en train de créer toute une méga industrie, non seulement de production de l’éthanol lui-même, mais aussi d’autres produits dérivés de ce procédé.

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  4. Matrix

    20 janvier 2009 à 11 h 50

    Non ils n’en fument pas du bon Carol, lorsque ces projets ont commencé, il n’y avait pas de crise alimentaire à travers le monde.

    Ils essaient de diversifier les source d’approvisionnement pour créer une meilleur concurrence et diminuer (aussi peu soit-il) notre dépense à l’énergie fossile.

    Mais avec les problèmes alimentaires actuelle à travers le monde, en effet je crois que c’est un pas dans la mauvaise direction. Ils devraient revoir complètement ces programmes.

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  5. Carol

    20 janvier 2009 à 12 h 08

    « Non ils n’en fument pas du bon Carol, lorsque ces projets ont commencé, il n’y avait pas de crise alimentaire à travers le monde. »

    Peut-être mais il y avait probablement des signes avant coureurs de cette crise.

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  6. Fernand

    20 janvier 2009 à 12 h 53

    Je partage le point de vue de plusieurs nourrir une auto ou des humains, le choix est facile à faire. Mais les groupes écolos n’ont pas toujours prêché ce discours et c’est plutôt le contraire.

    Le curé du climat, le théologien Steven Guilbault (il est diplômé en théologie de l’UdeM et en sciences politiques) a conseillé le gouvernement québécois pour concevoir le livre vert.

    Il y a un chapitre ou l’on oblige un certain niveau d’éthanol en 2010. Béchard n’a pas hésité de construire à Varennes près des champs de blé d’inde de la vallée du Richelieu, un usine d’éthanol de 200 millions. je me demande combien a reçu Guilbault pour ses conseils avisés, lui qui charge 3,000$ l’heure pour des conférences dans les écoles excluant les frais de transport. C’est vrai que c’est pas pour se créer une job qu’il fait ca mais par altruisme…

    Il y a une étude de bassin versant sur la partie sud des États-Unis ou plus de 140 usines sont construites dans ce coin produisant quelque 19 milliards de litres d’éthanol par an.
    On s’aperçoit que les cours d’eau qui reçoivent les eaux usées de ces usines du nitrate ce qui détruit les milieux naturels aquatiques.

    Voici des extraits d’un article d’Éric Moreault dans Le Soleil du 4 février 2008: « L’utilisation de biocarburants semblait, au départ, une idée bénéfique pour diminuer la pollution. Le rêve écologique tourne au cauchemar, un désastre pire que le pétrole en émissions de gaz à effet de serre (GES) et en destruction de milieux naturels. » … «En se substituant au pétrole requis dans les transports, les biocarburants devaient, en principe, diminuer les GES. On s’est vite rendu compte que la production d’éthanol à base de maïs requérait presque autant d’énergie qu’elle n’en produisait. Il s’agit en plus d’une monoculture nocive pour les sols. On la soupçonne aussi d’avoir fait augmenter le prix du panier d’épicerie. Même l’éthanol à canne à sucre du Brésil a son revers environnemental : sa culture engendre de la déforestation en Amazonie, l’écosystème le plus riche du monde en termes de biodiversité. C’est aussi ce qui se passe en Indonésie avec l’huile de palme, mais à la puissance 10. Les Indonésiens rasent les forêts et assèchent les tourbières pour planter des palmiers, ce qui libère des quantités hallucinantes de GES. Le plus grand archipel terrestre est ainsi devenu le troisième émetteur mondial de CO2! Sa biodiversité, l’une des plus riches à l’échelle planétaire, s’envole en fumée. Quand on parlait de catastrophe… »

    La situation illustre par l’absurde le paradoxe du désir effréné de consommation verte de l’Occident. Ce que je qualifie d’hystérie collective orchestrée par une campagne médiatique ad nauséam.

    En France on a fait le Grenelle ou les écolos ont fait mettre les terres en jachère privant encore plus d’humains et activant la faim dans le monde déjà attaqué par la course effrénée à l’éthanol que l’on soupçonne d’être la source des hausses subites du panier d’épicerie.

    Les écolos non content d’avoir fait fausse route, continuent à combattre les OGM qui pourtant augmentent la capacité agricole de façon exponentielle. Normand Borlaug, le père de la révolution verte les dénonçait vertement ainsi : « Notre planète compte 6,5 milliards d’habitants, explique Borlaug. Je vous en prie, utilisez du fumier. Vous ne pouvez pas rester assis à ne rien faire. Mais si l’on utilise que des engrais organiques et des méthodes naturelles sur les terres arables existantes, nous ne pouvons nourrir que 4 milliards de personnes. J’ai du mal à imaginer 2,5 milliards de personnes se portant bénévoles pour disparaître. »

    Borlaug n’apprécie guère « les utopistes bien nourris qui vivent dans les beaux quartiers et viennent dans le Tiers Monde pour y causer de graves dommages » en effrayant les populations et en bloquant l’usage des biotechnologies. Ces militants particulièrement durs ont ainsi persuadé la Zambie de laisser sa population mourir de faim plutôt que de leur permettre de manger du maïs OGM donné par les États-Unis. Ils s’opposent également aux insecticides pour combattre la malaria, aux énergies fossiles, aux barrages hydroélectriques, et à l’énergie nucléaire pour produire une énergie abondante, fiable et peu chère dans les pays pauvres.

    Quand il a reçu le Prix Nobel de la Paix en 1970, le comité le lui décernant déclara que ses travaux avaient permis de sauver environ un milliard de vies humaines. Borlaug remarque simplement qu’« il n’est pas possible de construire un monde pacifique avec des estomacs vides et de la misère humaine ». Il a par la suite remporté la Médaille Présidentielle de la Liberté et la Médaille d’Or du Congrès américain.

    En 1985, il a commencé à travailler avec l’ancien président Jimmy Carter pour tenter d’exporter la Révolution Verte à l’Afrique sub-saharienne. Il insista alors sur la nécessité d’utiliser des méthodes d’agriculture intensive moderne et des semences OGM pour réduire la destruction et la combustion des environnements sauvages quand le sol manque de nutriments. Vous pourrez trouver ces extraits de textes dans le reportage « Nourrir la planète, aujourd’hui encore… » publié sur le site de l’Institut Économique Molinari le 15 avril 2008.

    Voyez-vous certaines parties du monde risquent plus actuellement de mourir de famine et d’eau qu’autre chose. Ca se passe pas dans 100 ans mais actuellement. Je continue à respecter mon environnement mais permettez moi de ne pas suivre les alarmistes car eux nous font dépenser des milliards dans des miroirs aux alouettes. C’est ça quand on se presse à mettre en branle des supposées solutions sans les expérimenter avant et les éprouver, on se cogne le nez…

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  7. Manu

    20 janvier 2009 à 13 h 20

    Aujourd’hui Fernand, nous sommes d’accord (même pour les OGM… ceux qui s’y opposent confondent bien souvent deux choses pourtant bien distinctes : les OGM en tant que tel et ce que certaines compagnies privées comme Monsanto en font, ce sur quoi il y a évidemment place au débat). Cette politique fédérale était de toute évidence du tape à l’oeil, une opération de marketing, qui est en train de mal tourner. Déjà avant son entrée en vigueur il apparaissait ridicule de nourrir des machines plutôt que des humains.

    Comme Erick disait ci-haut, cette production d’éthanol est bien fondée si elle utilise des résidus qui seraient autrement perdus.

    Quant au panier d’épicerie, c’est marginal ici, mais ailleurs, là où le maïs est la céréale de base (comme ici c’est le blé et qu’ailleurs c’est le riz), les prix on consédirablement augmentés depuis quelques années. Je pense entre autres au Mexique, où les tortillas sont l’équivalent de notre pain. Le pire, c’est que ce pays a adopté l’an dernier des résolutions (si c’est pas des lois) favorisant la production d’éthanol à partir du maïs et de la canne à sucre. Dur de croire qui ne se sont pas fait tordre un bras par un autre pays aux grands besoins…

    En pratique, il faudrait obliger un taux minimal de matière « post-production » (des restes d’usine alimentaire), par exemple 75%, puis l’augmenter graduellement tout en introduisant un pourcentage de matière « post-consommation » (des déchets de table par exemple) Technologiquement, c’est encore coûteux (car on n’a pas que du maïs dans cette matière), mais il faudra que ça vienne un jour dans le cycle normal des choses. J’imagine qu’on pourrait aussi plafonner légalement le prix du maïs utilisé à un prix inférieur au coût de production ou d’importation (de pays où c’est moins cher), ce qui forcerait par le fait même les producteurs d’éthanol à se tourner vers des matières résiduelles.

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  8. Carol

    20 janvier 2009 à 13 h 22

    « Les écolos non content d’avoir fait fausse route, continuent à combattre les OGM qui pourtant augmentent la capacité agricole de façon exponentielle. »

    (soupir en regardant au ciel)

    Fernand, Fernand, c’Est point avec des OGM qu’on règlera la solution de la famine dans le monde.
    D’ailleurs ce qui cause en partie la famine c’Est principalement l’iniquité de la distribution des richesses.

    Quand je vois que l’on croule sous l’abondance et que d’autre vivre dans la misère, il y a des questions fondamentales a se poser, bon sang !!!

    D’ailleurs concernant les fameux OGM, ces organismes génétiquement modifiés, demande plus d’engrais et de pesticide que les cultivars nature, cherchez l’erreur ! Des semences qui sont stériles et ont besoin des produits que fournissent les fabricants d’OGM pour croitre.

    Ce qui apporte son lot de pollution plus importante qu’une agriculture traditionnelle, même si celle-ci est bourré de produits chimiques. (que je trouve qu’on en a déjà assez)

    J’ai dit !

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  9. Fernand

    20 janvier 2009 à 13 h 49

    Carol vous auriez m.rite à lire l’article dont je met le lien:

    http://www.institutmolinari.org/editos/20080415.htm

    Borlaug a affirmé en 2005 lors d’une conférence sur les biotechnologies parrainée par le Congrès pour l’Égalité Raciale aux Nations Unies, il ne voit aucun moyen de nourrir la population mondiale sans avoir recours à des céréales génétiquement modifiées, surtout si l’on souhaite développer les biocarburants de manière croissante.

    Les semences OGM ont des rendements plus élevés, permettent une meilleure nutrition, sont plus résistantes aux insectes, aux parasites et aux maladies. Enfin, elles nécessitent moins d’eau et d’insecticides. De nouvelles variétés sont développées, qui croissent mieux dans des conditions de sécheresse ou dans des milieux très humides, et qui pourraient aider à fournir des vaccins et des éléments nutritifs antidiarrhéiques. Les recherches en cours visent à s’assurer que les gènes qui ont à un moment donné protégé les céréales, seront remplacés par de nouveaux quand les agents pathogènes auront muté.

    Les cultures OGM sont plus rigoureusement réglementées et testées que n’importe quelles autres, bien que ceci ne soit pas, selon l’avis de nombreux scientifiques, nécessaire.

    Les biotechnologies libèrent les agriculteurs les plus pauvres des chaînes d’une nature potentiellement destructrice. Ils paient les semences plus cher, mais ils utilisent moins d’eau et d’insecticides, obtiennent de meilleurs rendements et gagnent plus d’argent. Les paysans d’Afrique du Sud qui sont passés aux plants OGM peuvent en témoigner.

    Voici quelques témoignages éloquents.

    Richard Sithole: « Avec l’ancienne variété de maïs, j’obtiens 100 sacs de céréales avec mes 15 hectares. Avec le maïs Bt, j’en obtiens 1000. »

    Thandi Myeni: « Avoir du coton Bt signifie que je ne pulvérise mes champs avec des insecticides que deux fois, au lieu de six. À la fin de la journée, je sais que mes plants ne vont pas être détruits, que j’aurai une récolte et un salaire. »

    Bethuel Gumede: « En plantant du coton Bt sur mes 6 hectares, j’ai pu construire une maison et y adjoindre un panneau solaire. J’ai aussi acheté une télévision et un réfrigérateur. Ma femme peut acheter de la nourriture saine et nous pouvons nous permettre d’envoyer nos enfants à l’école. »

    Les agriculteurs au Brésil, en Chine, en Inde, aux Philippines et dans d’autres pays racontent des histoires similaires.

    Du fait de ses réalisations, Norman Borlaug est connu dans de nombreuses régions d’Afrique, bien qu’il soit ignoré aux États-Unis. Il faut dire qu’il a accompli une large part de son travail hors de son pays. Mais cela reflète aussi le fait que son soutien aux engrais chimiques et aux biotechnologies l’ont mis en porte-à-faux avec des environnementalistes et des journalistes qui ne partagent pas ses vues sur ces questions.

    Vous savez Borlaug a enseigné l’autisuffisance alimentaire malheureusement la folie du bio risque de détruire son oeuvre. Déjà certains pays détournent cette manne capable de nourir le monde vers l’Éthanol. Voilà le drame…

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  10. Erick

    20 janvier 2009 à 15 h 49

    @Manu

    Le problème c’est pas juste le mais et le blé qu’on utilise dans notre pain, nos céréales et notre paté chinois. Ces aliments de base servent aussi à nourrir le bétail et les volailles dont on raffole. Autrement dit c’est la majorité des prix d’épicerie qui sont affectés par l’éthanol.

    D’ailleurs, avez vous l’impression que les prix des aliments à l’épicerie ont augmenté signifativement récemment? C’est rare que je regarde les prix de ce que j’achète (à l’épicerie, je précise), mais j’ai l’impression que ca a monté pas mal récemment. Je me souviens clairement qu’il y a à peine 2 ou 3 ans, le pain sandwich le moins cher revenait à 1.25$, aujourd’hui si vous en trouvez à 2.00$, c’est le temps d’en faire une provision…. méchante inflation!

    @Carol

    Moi qui croyait que les OGM était un solution pour les pays du tiers monde pour que leurs récoltes soient plus productives… décidément j’étais dans les patates…

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  11. Fernand

    20 janvier 2009 à 16 h 47

    Erick, nous apprenions récemment que le Programme alimentaire mondial de l’ONU et l’Agence américaine pour le développement international doivent réduire leur aide aux populations affamées d’Afrique, d’Asie centrale et d’Amérique latine. Les deux institutions manquent d’argent et ont de plus en plus de difficulté à répondre adéquatement à la demande.

    Le Programme alimentaire a lancé un appel à l’aide de 500 millions de dollars et l’Agence américaine prévoit que son déficit budgétaire atteindra 200 millions de dollars d’ici la fin de l’année. Des millions de personnes souffriraient déjà de la faim quotidiennement.

    Carol je ne sais comment vous obtenez que le prix des denrées ne touche pas les pays du tiers monde. Quiand ca coute plus cher on en envoie moins et les gens meurent. Vous avez appris ca dans la pensée magique ??? Ce n’est pas de réparttiton de la richesse dont on parle mais de hausse subite des prix à cause l’hystérie verte de la pensée unique, mèere de toutes les solutions cul-de-sac.

    Richard Branson, l’ami de Gore, vient d’investir 400 millions pour produire de l’éthanol à base de canne à sucre africaine, de quoi les affamer davatage. Après on se surprendra que le sucre devienne plus cher et que l’on paye plus cher nos pâtisseries.

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  12. Goldoche

    20 janvier 2009 à 18 h 22

    Je ne suis pas sûr que les agriculteurs ajd se passeraient du mais BT. Si ils l’utilisent, c’est p-e que c’est plus avantageux pour eux, non?

    Comme on l’a mentionné plus haut, il faut distinguer le concept d’OGM, de la compagnie Monsanto. Les OGM en tant que tel font partie de la solution, ce n’est pas la seule partie de la solution, mais si on peut produire plus de nourriture sur une même superficie et avec moins d’entretien, c’est tout le monde qui est gagnant.

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  13. Fernand

    20 janvier 2009 à 20 h 03

    Goldoche, je suis heureux que tu fasse la distinction entre les OGM et Monsanto.

    Monsanto a été noirci en fabricant de pesticides dont certains ont servi à la guerre bactériologique. Mais la compagnie a cessé cette activité…

    Il en est de même de David Suzuky qui est généticien qui a travaillé sur les bactéries. Non content que ses recherches soient utilisées au Vietnam pour irradier les vietcongs (Oui, Suzuki a travaillé sur des pesticides). Déçu de l’utilisation qu’on a donné à ses recherches, Suzuky est devenu animateur télé d’un programme de science. Ca les écolos n’est parlent pas. La kamikase du climat n’a aucune formation en climatologie, pas plus que moi… Lui et Gore sont les fers de lance avec Guilbault le théologien, de la pensée verte au Canada. C’est drôle on a démonisé Monsanto mais pas Suzuky. Poyurtant les deux ont des tâches sur le conscience, l’agent orange…

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  14. Fernand

    20 janvier 2009 à 20 h 54

    Voici le copié/collé d’un extrait de sa biographie officielle.
    http://agora.qc.ca/efc/ffcb.nsf/Dossiers/David_Suzuki

    La réputation du généticien grandit et David Suzuki s’impose de plus en plus comme l’une des figures les plus respectées de la communauté scientifique. Il dirige désormais une équipe de 20 chercheurs. Il travaille à l’étranger pendant plusieurs années, en France, en Allemagne de l’Ouest, en Russie puis en Californie, à Porto Rico, en Utah et à Toronto. Parallèlement, Suzuki commence à prendre conscience des dangers que comportent les progrès de la génétique. En l’occurrence, ses propres découvertes éveillent l’intérêt des scientifiques de l’armée, qui y trouvent le moyen de créer des armes bactériologiques. La génétique peut également créer des spécimens qui n’ont jamais existé avant, y compris des créatures monstrueuses.
    Quant à Monsanto, je vous donne le lien sur wikipédia, je penses que certains auront des surprises. Il y a d’autres compagnies connues ou des marques connues liées è Monsanto : Coca-Cola, Dupont (nylon), Upjohn, la saccharine, l’aspirine, le caoutchou, l’aspartame, etc…

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Monsanto

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  15. Manu

    20 janvier 2009 à 21 h 57

    Petit écart, tant qu’à être sur le sujet…

    @Carol : les OGM ne demandent pas nécessairement plus de pesticides ou d’engrais. Au contraire, on pourrait très bien vouloir (et on le fait sûrement) créer des OGM qui en requièrent beaucoup moins que leurs contreparties tradtionnelles. Et le fait que des plants soient stériles ne change rien à ce sujet non plus. D’ailleurs, tous les fruits « sans pépins » (et qui en ont normalement) proviennent de plants stériles, et rien n’indique que les variétés sans pépin soient plus exigeante en soin que les variétés avec pépins (là encore, on va s’arranger pour faire des boutures avec les plants les plus robustes qui nécéssitent moins d’entretien). Bref, on peut trouver des arguments contre les OGM (comme il y a des arguments contre à peu près n’importe quoi), mais ceux que tu énumères ne sont pas une généralité, mais simplement des cas particuliers (le genre de cas qu’il faudrait éviter justement)

    Quant à la « faim dans le monde », l’apport des OGM serait soit de permettre des cultures (notamment des céréales) là où c’est difficile (climat, sols, etc.), soit de rendre plus nutritives (plus haut contenu en protéines notamment) des variétés présentement cultivées. Ce sont selon moi les deux points les plus fréquemment avancés.

    En fait, les OGM ne sont bien souvent ni plus ni moins qu’une accélération de ce que la nature aurati fait « par mégarde » au fil de centaines, milliers ou millions d’années (bien qu’il soit aussi possible d’en arriver à des résultats qui auraient été fort peu probables, sans être impossibles, par simple évolution). Il me semble d’ailleurs que par les siècles passés, des « populations » entières de vignes et de pommiers aient été décimées chacune de leur côté (parasites ou maladies) et qu’on soit reparti de quelques spécimens qu’une mutation génétique, apparue peut-être vingt ou cent ans avant, avait permi d’épargner. Cela fait d’ailleurs des siècles que tous ces plants de culture sont d’origines transgéniques (à défaut de manipuler l’ADN, on croisait ce qu’on pouvait par boutures et autres techniques et on le fait encore pour pratiquement tout ce qu’on mange, incluant bien entendu le « bio »). Ça fait donc longtemps qu’on donne un « coup de pouce » ou qu’on « tord le bras » à la nature plutôt que d’attendre des millénaires. Les OGM s’inscrivent dans cette ligne, et encore là, il faut distinguer ce qu’on peut en faire de ce que certains en ont fait.

    Il s’agit avant tout du domaine des sciences de la vie. Lorsque les économistes, les politiciens, les gens d’affaires et les activistes sans formation scientique s’en mêle, c’est là que ça se gâte.

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  16. Goldoche

    20 janvier 2009 à 22 h 28

    De toute façon, l’homme a manipulé par sélection artificielle bien des plantes. Le mais ne peut se reproduire sans la main de l’homme car ses graines sont trop petites et facilement digestibles.

    Et il y a très peu de ressemblance entre le mais sauvage et le mais cultivé.

    Même chose, pour le chou, le chou de Bruxelles, le brocoli, le chou-fleur, proviennent de la même plante. Sans l’homme, on n’aurait pas ces plantes. Donc, quand on dit qu’un aliment est naturel, il faut relativiser les choses.

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  17. Carol

    21 janvier 2009 à 09 h 03

    « Carol je ne sais comment vous obtenez que le prix des denrées ne touche pas les pays du tiers monde. Quiand ca coute plus cher on en envoie moins et les gens meurent. Vous avez appris ca dans la pensée magique ??? Ce n’est pas de réparttiton de la richesse dont on parle mais de hausse subite des prix à cause l’hystérie verte de la pensée unique, mèere de toutes les solutions cul-de-sac. »

    Vraiment Fernand où est que vous lisez dans mon commentaire que je parle de pris des denrés, et non ce n’Est point de pensé magique cibole!

    Arrêtez donc d’utiliser pensé magique

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  18. JP

    21 janvier 2009 à 09 h 24

    @ Erick, et tous ceux préoccuppés par l’inflation alimentaire:

    Tu indiques avoir observé une forte augmentation des prix pour l’alimentation. Cela serait anecdotique si on se contentait d’une seule observation dans un seul quartier. Je suggère d’utiliser les données de Statistiques Canada. On trouve une mine d’information à ce sujet dans le tableau 326-0021.

    Malheureusement, ce sont des données annuelles et 2008 n’est pas encore comptabilisé. La dernière année est donc absente.

    Si on compare les prix de 2002 à 2007 (si tu veux une autre période, tu n’as qu’à demander), l’inflation en général a été de 10% (donc 2% par année). L’inflation dans le domain alimentaire a été de 13,4%. Donc les prix augmentent plus vite dans ce secteur. Mais attention!

    Le secteur de l’alimentation se divise en deux catégories: acheté au restaurant (+14,1%) ou acheté en magasin (+13,2%).

    Et là, allons dans le détail:
    Volaille: +21%
    Produits laitiers: +20%
    Oeufs: +22%
    (merci système de gestion de l’offre)
    Produits de boulangerie: +25%

    Produits céréaliers: +9,3% (oui: les céréales ont augmenté de 9% et le pain de 25%)

    Et comment se fait-il que l’inflation alimentaire n’a pas été plus forte? Parce que certains items font baisser la moyenne:

    Fruits frais: +0,3%
    Légumes frais: -2,1% (oui, une baisse de prix)
    Poisson + fruits de mer: -2,7% (encore une baisse)

    On voit que ceux qui mangent du lait, des oeufs et de la volaille ont vu leur facture augmenter beaucoup plus que ceux qui consomment du poisson, des fruits et des légumes…

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  19. Carol

    21 janvier 2009 à 09 h 27

    « Carol je ne sais comment vous obtenez que le prix des denrées ne touche pas les pays du tiers monde. Quiand ca coute plus cher on en envoie moins et les gens meurent. Vous avez appris ca dans la pensée magique ??? Ce n’est pas de réparttiton de la richesse dont on parle mais de hausse subite des prix à cause l’hystérie verte de la pensée unique, mèere de toutes les solutions cul-de-sac. »

    Vraiment Fernand où est que vous lisez dans mon commentaire que je parle de pris des denrées. (soupir)

    De réduire la famine et la pauvreté avec les OGM , ne sera point nécessaire, si les richesses tant naturel et alimentaire étaient bien distribuer sur la planète, ce qui n’est point le cas.

    Permettre une juste rétribution de celle-ci aidera (point de pensé magique juste une évidence) de réduire cette pauvreté sur cette planète, même si le prix des denrées qui a augmenter du à la demande pour l’éthanol n’a point aider !

    Arrêtez donc d’utiliser pensé magique quand vous ne semblez point capable de comprendre ou de percevoir quelques chose qui est différent de votre pensé. (avec un air très direct)

    là je sais je m’éloigne un peu de la discussion !

    @ Manu

    (avec un air plus calme)
    Concernant le besoin plus grand des OGM pour les engrais et autres substances chimique, je l’ai lu de différente source (livre, article, entrevue)

    Pourquoi point utiliser les OGM pour l’éthanol tant qu’a y être !

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  20. JP

    21 janvier 2009 à 09 h 33

    @ Carol:

    Tu as parfaitement raison sur un point: la principale (moi j’aurais dit la seule…) raison pour laquelle des gens meurent de faim, c’est parce qu’ils sont pauvres. Rares sont les endroits dans le monde où j’aurai des problèmes à m’alimenter si je dispose de 50 000 $ par jour. Là où les gens sont riches, la nourriture arrive.

    Le premier problème à régler, c’est la pauvreté. Il va falloir que les pays pauvres trouvent une façon de modifier profondément leurs façons de faire pour que leurs populations puissent s’intégrer au commerce mondial sans trop en souffrir. Quand ce sera fait, la malnutrition régressera de façon importante et durable.

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  21. Erick

    21 janvier 2009 à 09 h 35

    @Manu

    « Petit écart, tant qu’à être sur le sujet… »

    De toute façon cet article n’a absolument aucun rapport avec QU depuis sa parution….

    @JP

    Très intéressantes statistiques…

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  22. Erick

    21 janvier 2009 à 09 h 41

    @JP

    Vous avez tout à fait raison à propos des pays pauvres. La solution n’est pas de leur envoyer des containers de bouffe via des organismes humanitaire mais plutôt de les aider à devenir plus productifs au niveau de leur agriculture et de l’élevage, via l’éducation et la technologie.

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  23. Fernand

    21 janvier 2009 à 09 h 50

    Les orgamnismes de soutien comme Oxfam, Care, etc… ont des budgets pour aider les pays pauvres à se nourrir. Mais quand ils ont 500 millions de moins à cause de la hausse subite des prix attribué à la course à l’Éthanol et à la lutte contre les OGM des écolos,il y a deux façon de régler ca : donner plus de $$$ et les pays riches sont en crise financièere ou utiliser les OGM et apprendre aux gens à s’en servir comme Borlaug l’a fait.

    Les écolos à Grenelle ont été assez loin pour que les fermiers français cessent de produire et mettent leurs terres en jachère. Une autre folie écolo qui affame du monde. C’est comme le bio qui produit moins que les produits avec engrais.

    Manu, vous avez raison et dans les témoignages de fermiers africains ou de l’Inde et je ramène ce témoignage qui confirme vos dires:

    Thandi Myeni: « Avoir du coton Bt signifie que je ne pulvérise mes champs avec des insecticides que deux fois, au lieu de six. À la fin de la journée, je sais que mes plants ne vont pas être détruits, que j’aurai une récolte et un salaire. »

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  24. JP

    21 janvier 2009 à 09 h 57

    @ Erick:

    Tu dis: « …devenir plus productifs au niveau de leur agriculture et de l’élevage… »

    Ce avec quoi je suis d’accord. Mais ce n’est pas nécessairement la seule voie. Un pays pauvre peut se sortir de la pauvreté en misant sur autre chose que l’agriculture (du moins, je le crois…).

    Par exemple, supposons qu’un pays pauvre décide de faire des coussins. Les meilleurs coussins au monde, à un prix raisonnable. Les plus beaux. Ils les vendent partout, partout. Ils amassent de l’argent et se servent ensuite de cet argent pour importer de la nourriture.

    Cela peut marcher. Et si le sol n’est pas propice à l’agriculture, c’est peut-être la seule façon de bien s’en sortir.

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  25. Carol

    21 janvier 2009 à 11 h 11

    « Le premier problème à régler, c’est la pauvreté. Il va falloir que les pays pauvres trouvent une façon de modifier profondément leurs façons de faire pour que leurs populations puissent s’intégrer au commerce mondial sans trop en souffrir. »

    Hum je ne crois point que tu as compris mon commentaire JP !?

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  26. JP

    21 janvier 2009 à 12 h 16

    J’avoue que ce que j’ai écrit diffère un peu de ce que tu avais écrit:

    « Fernand, Fernand, c’Est point avec des OGM qu’on règlera la solution de la famine dans le monde.
    D’ailleurs ce qui cause en partie la famine c’Est principalement l’iniquité de la distribution des richesses.

    Quand je vois que l’on croule sous l’abondance et que d’autre vivre dans la misère, il y a des questions fondamentales a se poser, bon sang !!! »

    Mais je crois comprendre que tu attribues la famine à la pauvreté. C’est ce que je voulais dire en disant que j’étais d’accord avec toi sur un point. C’est la solution qui nous différencie: je voudrais qu’ils deviennent riches, tu préfères que nous partagions mieux la richesse.

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  27. Fernand

    21 janvier 2009 à 13 h 11

    Connaissez-vous le consensus de Copenhague ? C’est dirigé par un des fondateurs de Greenpeace, Bjørn Lomborg. Il a écrit un livre choc pour les écolos: « L’environnementaliste sceptieur » et dirige maintenant cet organisme. D’abord un historique. On détermina quels étaient les 10 priorités actuelles dans le monde et on n’oublia rien. Voici le lien explicatif avec références:

    http://cluaran.free.fr/mb/bib/copenhague.html

    Par la suite, un établit un organisme permanent qui intervient dans le débat continuellement et élargit sa crédibilité. Voici le lien:

    http://www.copenhagenconsensus.com/Default.aspx?ID=788

    Je crois plus à cet organisme qu’aux groupes d,activy=istes subventionnés qui tentent de nous laver le cerveau avec comme grandàs gourous : Al Gore, David Suzuki et DSteven Guilbault.

    En passant si vous voulez une conférence du théologien Guilbault dans une école, il charge 3,000$ la premièere heure plus ses frais de déplacement à 0.45 du Kilomèetre plus 30$ l’heure de déplacement. Ainmsi, il coûte pour venir à Québec environ 4,000$. Qui a dit que ces gens n’étaient pas achetés comme les sceptiques qui n’ont aucun revenus et donnent des conférences gratuites et se déplacent à leurs frais. Ce gars là a même fait payer sa tournée à travers le Canada avec David Suzuki par le Ministre Béchard. Demandez vous qui a payé ses nombreux voyages à travers le monde pour prêher contre le démon fédéral. Demandez-vous pourquoi Hydro-Québec lui a donné un terrain évalué à 1,3 millions pour le faire fàtaire sur Gentilly II et La Romaine. Voi le site de la Maison dudéveloppement durable. La grande soeur montréalaise du Centre de l’Environnement de Québec qui a coûté 4 millions en fonds publics…

    http://www.maisondeveloppementdurable.org/

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  28. Marc-Olivier Labrecque

    21 janvier 2009 à 13 h 17

    Les analyses que vous porter sont valables mais pas très profondes. Pour en avoir le coeur net il faudrait savoir le rendement de l’éthanol mais-grain, le rendement de la culture biologique, le rendement de la monoculture. Ces chiffres sont constament révisés tout dépendant du partie qui fait l’étude. Tant que cette guerre de chiffre n’est pas règlé, tant qu’à moi il est difficile de se prononcer. Fernand cite quelqu’un qui affirme que le bio produit moins que la monoculture typique. Ce calcul a été fait sur cmb de temps 10 20 30 50 ans et sur quel type de sol? Cela change tout. Je tiens à dire qu’un agronome qui affirme en tant qu’agronome que le bio(on peut utiliser des engrais avec le bio Fernand, juste pas d’engrais chimique) n’a pas sa place dans l’agriculture moderne est passible d’être sanctionnée d’amende. Le bio a fait ses preuves quoiqu’en dise certaines personnes,et il n’est pas utile de les étiquetter comme Fernand étiquette tout ce qui passe. Tu dis un argument favorable sur le bio ou le vélo = regarde moi dont l’écolo!!!

    Aussi Fernand les nitrates détruisent pas les cours d’eau, ils les fertilisent! Cela amène l’eutrophisation, phénomène non-souhaitable quant à la qualité des eaux pour les écosystèmes mais surtout pour l’homme.

    Bien des gens, Fernand toi aussi tu t’es fait prendre, affirme qu’entre nourrir un auto et un humain le choix est facil. Je suis d’accord. Seulement, nous produisons la nourriture de facon industrielle ce qui nécéssite beacuoup d’énergie, souvent sous forme combustible(travail au champ,transport). Quand tu croques une pommes tu « manges » de l’essence aussi. Donc pour continuer a fournir les denrées alimentaires il faut aussi supporter le secteur de l’énergie faussile hélas. Alors trouver un remplacant au pétrole dont les réserves diminuent n’est pas si mauvais que ca à long terme.

    Et Monsanto n’a pas cessé de vendre des pesticides, c’est ce qui font de plus encore aujourd’hui.

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  29. Erick

    21 janvier 2009 à 14 h 08

    Peut-être verra t’on dans le futur une sorte « d’éthanol équitable » comme le café!

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  30. Manu

    21 janvier 2009 à 14 h 31

    Discussion très intéressante… Outre tous les derniers commentaires, merci JP pour les données, et merci Carol pour « l’air plus calme » :) ainsi que l’idée des OGM pour produire de l’éthanol plus efficacement. En effet, pourquoi pas? En fait, on le fait peut-être déjà, je ne suis vraiment pas au courant de toutes les technologies.

    Mais à ce compte, il me semble qu’on recherche aussi des façons d’en produire (si c’est pas de l’éthanol, ce sera du méthane ou tout autre combustible) de manière plus directe avec du « vivant » : enzymes en solution, algues microscopiques, bactéries, etc. Pour ramener ça aux OGM de tantôt, imaginez qu’on remplace une partie de la chorophylle d’une plante par un autre pigment qui permette, à partir d’eau, de gaz carbonique et du soleil, de produire directement de l’éthanol (ou autre composé utile de carbone, hydrogène/oxyène) plutôt que des glucides. Il y a sûrement déjà de gens qui se penchent là-dessus, car je n’ose pas imaginer le « motton » qu’un inventeur pourrait faire avec cela (à ce compte, ça serait bien que ce soit public pour que ça rapporte à tous et non à une compagnie qui possèderait des brevets)

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  31. Fernand

    21 janvier 2009 à 21 h 35

    @ Marc-Olivier Labrecque la culture bio se vend plus cjàhère en épicerie car le coût est plus grand à l’unité c’est un fait indéniable. C’est un choix de vie, un point c’est tout. Mais pour la culture de masse pour nourrir la planète, les moyens conventinnels ne suffisent plus et c’est le pèere de la révolution verte, Norman Borlaug, Nobel de la paix, qui le dit.

    En Angleterre le débat est en cours entre la culture traditionnelle et le bio. Voici un extrait que vous devez connaitre:

    « Les aliments biologiques, qui constituent 4% de la production agricole britannique, ne sont pas nécessairement «meilleurs», a déclaré le secrétaire britannique à l’Environnement, David Miliband, dans une entrevue au journal national Sunday Times. «Je ne veux pas dire que 96% des produits issus de notre agriculture sont de qualité inférieure parce qu’ils ne sont pas biologiques», a-t-il dit, ajoutant que la consommation d’aliments biologiques était en fait un choix de consommation. Le président de l’Union nationale des agriculteurs a par ailleurs affirmé qu’il n’existait aucune évidence prouvant que les aliments biologiques sont les meilleurs. (source le site : laterre.ca du 9 janvier 2007).

    Enfin, revenons sur les priorités que les décideurs devraient prendre en compte pour diminuer la pauvreté dans le monde.

    Il y a eu une grande rencontre en 2004 à Copenhague, ou le défi était de définir des priorités parmi une série de propositions pour affronter dix grands défis globaux. Les priorités établies et les solutions proposées concernent le réchauffement climatique, les maladies infectieuses, les conflits, l’éducation, la crise financière, la corruption gouvernementale, la lutte contre la malnutrition et la faim, les migrations humaines, l’assainissement, en particulier de l’eau, les subventions et les barrières douanières. Les résultats obtenus en 2004 ont été mis à jour en 2006 et 2008.

    Voici un résumé référencé de cette rencontre qui déboucha sur un consensus.

    http://cluaran.free.fr/mb/bib/copenhague.html

    Un siège permanent du Consensus de Copenhague fut fondé et est administré par un ancien fondateur de Greenpeace, Bjørn Lomborg, auteur de L’Écologiste sceptique et directeur de l’Institut d’évaluation de l’environnement du Danemark.

    http://www.copenhagenconsensus.com/Default.aspx?ID=788

    Voilà la façon d’équilibrer le monde et de diminuer les écarts entre les pauvres et les riches. Moi je trouve cette approche plus globale que celle de Gore, Suzuki, Guilbeault et leurs crédules qui les écoutent religieusement.

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  32. Marc-Olivier Labrecque

    28 janvier 2009 à 11 h 29

    Tu persistes Fernand mais cela dépend encore et encore du calcul du rendement. Le rendement des monocultures conventionels peut diminuer substantiellement si on considère qu’elle érode les sols, les compacte, diminue la qunatité d’humus dans le sol. Si on ocnsidère l’impactes des ravageurs et des stress climatiques extreme leur rendement diminue aussi. Tellement que les rendements bio se rapproche dangereusement de ceux conventionels. Le prix élevé a l’épicerie est résultat du cout qu’il faut pour payer ces certifications et du faible volume du marché( comme tu la montrer dans ton énoncé pour l’Angleterre)

    Les produits bio sont tant qu’a moi de meilleur qualité non pas au niveau nutritif car cela j’en doute, mais plutot par rapport a leur moyen de production, qui s’inscit beaucoup plus dans un cadre de développement durable.

    Donc la question c’est maintenant. Pour ou contre développement durable?

    Carol: C’est en train de ce faire et c’est à suivre!!!

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