Source : Claude Vaillancourt, Le Soleil, le 26 janvier 2009
(Québec) Le maire de Québec, Régis Labeaume, invite la conseillère Louise Lapointe à lui faire rapport sur les gestes les plus profitables que la Ville pourrait poser pour lutter contre la pauvreté dans le cadre d’une véritable politique sociale.
Conseillère du district de Saint-Sauveur, un quartier particulièrement visé par les «détresses» que vivent plusieurs citoyens de Québec, selon l’expression utilisée par le maire pour décrire la pauvreté, Mme Lapointe était un pilier du Renouveau municipal de Québec dans ce district jusqu’à son éviction du parti par le nouveau chef de l’opposition, le conseiller Alain Loubier, l’automne dernier. «Je reste une conseillère municipale indépendante et cela ne signifie pas que je me joins à l’équipe de conseillers indépendants du maire Labeaume», a tenu à préciser Mme Lapointe. Celle-ci ne touchera d’ailleurs aucune rémunération supplémentaire pour son travail auprès du comité exécutif.
«Je me donne jusqu’au printemps pour formuler mes recommandations», a aussi ajouté la conseillère municipale lors d’un bref point de presse tenu après l’annonce de sa nomination, lors d’un dîner-conférence de Centraide Québec et Chaudières-Appalaches.
Selon les discussions qu’elle a eues avec le maire Labeaume, la semaine dernière, Mme Lapointe proposera quatre ou cinq projets précis dans lesquels la Ville pourrait intervenir de façon particulière pour atténuer les détresses dont parlait le maire dans son allocution.
la suite
autre article intéressant sur la pauvreté sur QU
26 janvier 2009 à 22 h 54
S’il y a un sujet qu’on n’aborde pas en politique (ou qui demande un certain courage pour l’aborder, contrairement au « drame » de la classe dite moyenne surendettée), c’est bien la vraie misère cachée!! Sur ce point, il y a heureusement des signes encourageants, tel que l’arrivée de Québec Solidaire au Québec (que j’ai appuyé) et même, au plan symbolique, l’élection d’Obama.
Je connais personnellement Mme Lapointe, et je pense qu’elle pourra apporter beaucoup à ce chapitre.
Alors, sur ce point, bravo à notre maire!
Solidairement vôtre,
Jean
Signaler ce commentaire
26 janvier 2009 à 23 h 14
100% d’accord.
Signaler ce commentaire
27 janvier 2009 à 20 h 55
@Jean : en fait, le « drame » de la classe moyenne (et tu fais bien de le mentionner entre guillemets) n’est pas tant que bien des gens soient malheureusement trop peu éduqués pour savoir faire un budget, mais plutôt que ce sont eux qui font rouler l’économie. Les plus riches y participent évidemment aussi, mais dans une proportion moindre, principalement car ils sont beaucoup moins nombreux. Quant aux plus pauvres, c’est principalement la classe moyenne qui les fait vivre, alors à chacun de décider à quel point il s’agit d’un drame ou pas…
Pour revenir au sujet, j’ai vraiment hâte de voir où cela va mener. C’est évident qu’il s’agit aussi d’une opération « charme politique », en vue de la prochaine éléction probablement, même si en bout de ligne rien de concret n’en sort vraiment. Néanmoins, j’espère qu’il en sortira quelque chose et qu’on pourra aider des pauvres à être moins pauvres (pas en les « subventionnant » davantage évidemment, mais plutôt en les aidant à s’en sortir eux-même et qu’ils puissent alors contribuer au bien-être de la société)
Signaler ce commentaire
27 janvier 2009 à 20 h 59
En me relisant, je viens de voir que ma dernière phrase pourrait être mal interprétée : je parlais principalement des pauvres qui le sont car il ne font pas grand chose qu’on considère habituellement « utile ». Évidemment, il y a bien d’autres cas de misère, comme des mamans seules avec deux enfants et un travail minable et peu ou pas de ressources externes. Je ne voulais juste pas m’éterniser sur le sujet, alors j’ai résumé comme je l’ai fait dans mon précédent commentaire.
Signaler ce commentaire
27 janvier 2009 à 21 h 38
« (pas en les “subventionnant” davantage évidemment, mais plutôt en les aidant à s’en sortir eux-même et qu’ils puissent alors contribuer au bien-être de la société) »
je suppose que tu fait référence à la possibilité de travailler pour payer des impôts, où quelques choses du genres… Si oui ! Bref vision un peu vieillot de contribution à la société. Si non, bien faudrait que tu définisse contribuer au bien-être de la société.
Pour moi dans cette catégorie, pourrait entrer toutes formes d’Expression artistiques qui permet a cette société de trouver un sens à son existence. Bref !!!
Signaler ce commentaire
28 janvier 2009 à 12 h 49
@Carol : ça peut aussi très bien être de s’impliquer dans des organismes d’entraide, livrer des témoignages au jeunes dans les école, aider des gens à obtenir un Diplôme d’études secondaires à 50 ans, ou carrément leur apprendre à lire! De manière plus générale, mon idée s’illustrait par le proverbe suivant : si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours
Quant à l’expression artistique, c’est un tout autre sujet! Mais je me permets cette parenthèse :
Il ne faudrait quand même pas croire magiquement que l’expression artistique de tout ceux et celles qui y prétendent donne à la société un sens à son existence. Par exemple, j’ai déjà écrit beaucoup de musique, sculpté du chocolat ou des bouts de crayons, dessiné, joué de la guitare du haut d’un balcon, chanté sur plusieurs scènes à Québec donc le Palais Montcalm, la salle Louis-Fréchette du Grand Théâtre ainsi que le Colisée (salle comble pour les deux derniers exemples), et je pourrais trouver un paquet d’autres expressions artistiques dans ma vie… et puis? ai-je permis à la société de trouver un sens à son existence? je n’ai pas du tout cette prétention!
Même pour moi-même, cela embellit ma vie, mais ce n’est pas ce qui y donne un sens. Évidemment, pour cet aspect personnel, cela est propre à chacun.
Signaler ce commentaire
28 janvier 2009 à 14 h 22
« Il ne faudrait quand même pas croire magiquement que l’expression artistique de tout ceux et celles qui y prétendent donne à la société un sens à son existence. Par exemple, j’ai déjà écrit beaucoup de musique, sculpté du chocolat ou des bouts de crayons, dessiné, joué de la guitare du haut d’un balcon, chanté sur plusieurs scènes à Québec donc le Palais Montcalm, la salle Louis-Fréchette du Grand Théâtre ainsi que le Colisée (salle comble pour les deux derniers exemples), et je pourrais trouver un paquet d’autres expressions artistiques dans ma vie… et puis? ai-je permis à la société de trouver un sens à son existence? je n’ai pas du tout cette prétention »
Et pourquoi pas ? La seul limite qui existe c’Est celle que l’on s’impose.
Je crois que oui dans un certain sens tu as apporté par ta contribution en partageant avec les autres, ses expressions artistiques qui ont de façon sûr de permettre de trouver un sens. Même si cela ne peut être quantifiable.
Signaler ce commentaire
28 janvier 2009 à 14 h 28
J’ai oublié de préciser dan le sens apporté un sens de l’existence aux autres… ;-)
Signaler ce commentaire
28 janvier 2009 à 23 h 19
Malheureusement en 2009, il y a encore des gens dont le frigo est vide pour toutes sortes de raisons.
Je suis à même de le constater comme dirigeant de la St-Vincent de Paul de ma paroisse et de mon arrondissement. Je véhicule aussi une fois semaine une cuisine collective qui s’approvisionne à Moisson Québec et j’ai l’occasion de rencontrer des bénévoles d’autres organismes de toute la région qui s’y rendent.
Je suis sûr que Mme Lapointe saura écouter les bonne personnes …
Ce q
Signaler ce commentaire
29 janvier 2009 à 20 h 03
C’est très bien ce que vous faites Fernand!
Je ne crois pas que la pauvreté se règle en donnant simplement plus d’Argent. Il faut aider les gens à s’aider eux-mêmes.
Et des organismes comme la St-Vincent-de-Paul permettent à des gens dans le besoin de s’en sortir.
Signaler ce commentaire