Source: Frédérick Masson, Québec Hebdo, 7 décembre 2005.
La construction d’une école neuve sur le terrain de l’école Saint-François-d’Assise représente la meilleure option; voilà le point marquant du rapport relativement au maintien ou à la fermeture d’écoles primaires du Vieux-Limoilou, rendu public par la Commission scolaire de la Capitale, mercredi dernier. (…)
11 décembre 2005 à 09 h 50
Il y a des choses que je ne comprends pas.
Le dossier des fermetures d’écoles dans Limoilou est une des ces choses.
Il me semble logique de regrouper les élèves dans une école, neuve donc aux normes, d’une capacité de 450 élèves.
Mais les parents jettent les hauts cris. C’est trop, 450 élèves. Dans les fait, cela représente 3 classes de chaque niveau, maternelle comprise.
C’est aussi la taille de mon école primaire, école où ma mère est allée avant moi. Même à ma rentrée en maternelle, je n’ai jamais trouvé que c’était une grande école.
Il me fallait 25 minutes soir et matin pour m’y rendre. Et même en hiver, nous ne rechignions pas. De toute façon, ma mère n’avait pas de voiture.
Aujourd’hui, dans certains quartiers de certaines villes, les parents reconduisent les enfants à l’école située à 3 coins de rue. C’est un non-sens à mon avis. Je connais même une mère qui débarque de la voiture, accompagne sa fille de 4 année à la porte de l’école et lui OUVRE la porte. La pauvre petite de 9 ans ne peut ouvrir la porte toute seule! Quand on parle d’infatilisation…Mais ça, c’est un autre sujet.
Après avoir connu une école primaire de 450 élèves, mon école secondaire en comptait 1 200. Le choc aurait peut-être été brutal si j’avais fréquenté une école de 150 élèves au primaire mais là, tout s’est bien déroulé. Et je ne vous parle pas du cégep où les élèves sont 6 000 à fréquenter la même institution.
Donc, le spectre de la « grosse méchante école de 450 élèves », je n’y crois pas.
Maintenir les écoles de quartier en place? Quand c’est justifié. Mais maintenir pour maintenir, ça n’a pas des sens.
Signaler ce commentaire