Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


La périphérie ne veut pas devenir une banlieue

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 mars 2009 46 commentaires

Pierre-André Normandin
Le Soleil

La pénurie de terrains dans la capitale se fait déjà sentir dans la couronne nord, nouvelle destination des familles souhaitant se faire construire une maison. Après des années de croissance rapide, la municipalité de Lac-Beauport dit avoir pressenti le danger et mis la pédale douce.«On assistait de plus en plus à la venue d’urbains qui avaient l’impression de venir vivre à Sillery ou à Sainte-Foy. Ils achetaient un terrain de 20 000 pieds carrés et «mettaient ça propre», comme ils disent. Ils coupaient tous les arbres pour mettre un garage, une piscine et tout ce que vous voulez», s’indigne le maire, Michel Giroux

La suite

Plusieurs autres articles sont à lire dans ce dossier fort bien étoffé du journal Le Soleil.

Voir aussi : Art de vivre en ville, Étalement urbain, Québec La cité.


46 commentaires

  1. Charles

    10 mars 2009 à 09 h 21

    La révolte des habitants de Neuville contre la construction de vingt nouvelles maisons au coeur du village est le dernier exemple en date de ce phénomène. L’argument «sécuritaire» traduit la crainte des résidants actuels de voir leur quiétude troublée par de nouveaux arrivants.

    Mais pourquoi vouloir à tout prix quitter la ville? Pourquoi sont-ils prêts à se payer, 2, 3 ou 4 autos par ménage, et 45 minutes de route matin et soir?

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  2. dpierre

    10 mars 2009 à 09 h 24

    Pour avoir une maison et un terrain (avec une certaine qualite de vie), au lieu de vivre en condo.

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  3. Louis.cho

    10 mars 2009 à 09 h 31

    moi aussi parfois j’aimerai
    j’aimerai avoir mon propre jardin, une belle maison a rénover, un garage ou mettre mon atelier pour faire des meubles(ma passion), construire une cabane dans un arbre a mes enfants…

    vous me jugerez tant que vous voudrez, traitez moi d’américain.

    Mais non, j’habite en ville, je ne suis pas encore pret a faire tous ces sacrifices, mais peut etre un jour, qui sait.

    Je en peux pas croire que d’ici 20 ans, la plupart d’entre nous ne pourront pas travailler au moins 40/50% de leurs taches de chez eux.

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  4. Charles

    10 mars 2009 à 09 h 47

    @ dpierre

    Qualité de vie, vraiment? Vos 2,3 ou 4 voitures viennent polluer mon air!

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  5. Fernand

    10 mars 2009 à 09 h 49

    Je suis dans le centre structurant de Beauport et j’ai tout ca. Mon terrain que j’ai acheté en 1971 a 165 pi de creux par 90 pieds de facade. Il fait envie. Il ne se passe pas une semaine sans qu’un agent immobilier veuille me faire une offre. J’ai mon jardin, deux plates-bandes de fleur, des arbres que j’ai planté pour aménager mon terrain, un piscine hors-terre, un patio assez grand pour y installer un foyer, mon BBQ, ma balancoire et une table avec un parasol et six chaises. C’est un havre de paix en pleine zone urbanisée. Ca me prend trois heures pour passer la tondeuse. Un jour avec l’âge je devrai me résigner à m’installer dans un condo sans entretien…

    Je n’aurai jamais ça dans le centre-ville. Mais peut-être que je n’aurai plus la force de passer la tondeuse j’irai dans le vieux Québec…

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  6. Fernand

    10 mars 2009 à 09 h 51

    Charles tu es un puriste, continue tu vas fonctionner en vélo longtemps avec un tel esprit…

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  7. Erick

    10 mars 2009 à 10 h 06

    Ce qui est drôle dans cet article c’est qu’on prendre comme exemple le Lac Beauport, qui est très reconnu pour être mené par une petite clique fermée sur les « étrangers ».

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  8. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    10 mars 2009 à 10 h 13

    « continue tu vas fonctionner en vélo longtemps avec un tel esprit… »

    C’est aussi honteux, aux yeux de Fernand, que de se dire social-démocrate, ou pire, gauchiste!!!!

    Cela dit, il faut le répéter, c’est excellent pour l’environnement et la santé, le vélo, donc des coût sociaux et d’infrastructures routières moindres pour le « vrai-monde-honnêtes-payeurs-de-taxes »…

    C’est avec des « rêveurs » qu’on fait AUSSI évoluer la société, Cibole: à preuve, le mouvement féministe et les luttes syndicales dans les années 50, peu importe ce que nos réactionnaires de droite et les animateurs de la « trash radio » (et leurs moutons) en pense…

    Jean
    Résident de Limoilou où tout se fait à pied… et en vélo!

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  9. Manu

    10 mars 2009 à 10 h 55

    Non mais c’est quoi le rapport du débat auto, vélo et autres?

    On parle ici simplement de gens qui ne veulent pas être en ville. Si quelqu’un de Montréal vient dire à Québec : « hey! mais qu’est-ce que vous faites ici? pourquoi n’êtes vous pas tous à Montréal? » (en fait, il dira probablement « en ville » comme synonyme de Montréal).

    La réponse (pour la plupart) : parce que ça nous tente d’être à Québec, chacun pour ses raisons.

    C’est la même chose pour le cas des municipalités en périphérie. Probablement que bien des gens qui y sont ont peu affaire en ville (d’où l’intérêt d’être « pas trop loin lorsque nécessaire », sans être « dedans »).

    Il y a des gens qui n’ont jamais habité en ville, d’autres qui la quittent pour changer de mode de vie (tout comme plusieurs partent de la campagne pour s’établir en ville), d’autres qui retournent simplement d’où ils viennent après une pause en ville, etc.

    On peut se pencher sur la question de la « banlieusardisation » des municipalités périphériques, mais de grâce, ne venez pas polluer la discussion avec un débat inutile et stérile sur le vélo ou l’auto (et si vous y tenez, tant qu’à tout mélanger, pourquoi ne pas dire que Lac Beauport a un très grand nombre d’athlètes olympiques, actuels ou passés, per capita. Beaucoup plus que partout autour. Ce doit être à cause de l’auto…)

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  10. Manu

    10 mars 2009 à 11 h 03

    @Jean : Je te mets au défi de tout faire à Limoilou, à pied et en vélo : garder deux chevaux et les nourrirs à même ton terrain, te faire un grand potager, installer un hamac entre deux arbres, y construire une cabane pour des enfants, faire une balade de 2h en forêt (à pied l’été ou en raquettes l’hiver, et évidemment, pas dans des sentiers, car c’est contre le but de la raquette), etc. Et encore, tant qu’à tout mêler dans la discussion : Limoilou c’est le saccage d’un riche milieu humide (notamment, tout ce qui était entre la rivière Lairet et le port actuel). J’imagine qu’en tant qu’écolo tu es d’accord avec cela?

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  11. Manu

    10 mars 2009 à 11 h 04

    Désolé d’avoir fait « le contraire de ce que je dis », mais ça devient ridicule cette présomption de « mode de vie plus civilisé qu’un autre » peu importe de quel côté on se place.

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  12. Rémi

    10 mars 2009 à 11 h 14

    Le problème à Québec, c’est que ca fait des décénies qu’on est pas capable soutenir une population dite urbaine. On attire principalement des gens qui viennent des régions. Parmis eux, on retrouve peu de gens intéressés par la vie urbaine, d’où le problème d’étalement urbain. Pour beaucoup de gens vivant dans les régions, Québec est un compromis idéal. La tranquilité de la périphérie mais en même temps la proximité d’un pôle urbain avec ses avantages.

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  13. Philippe

    10 mars 2009 à 11 h 23

    Un jour ou l’autre, va bien falloir accepter que tous les caprices humains ne seront plus réalisable. Ce n’est pas possible d’avoir, pour chaques individus, d’avoir un beau terrain gazonné, vue sur le lac, avec des arbres, caché de ses « maudits voisins qui arrêtes pas de fouiner chez nou ». S’éloigner pour avoir la sainte paix, c’est pas un besoins, c’est un désir. Un caprice. Je pense à mes parents qui se sont construit à St-Gabriel de la Jacques Cartier (en foret) pour avoir la paix. Ils ont tout rasé les arbres –mêmes s’ils voulaient être en nature– et aujourd’hui… ironiquement, deux voisins se sont construit de chaques côté…

    Et Manu, l’hisoire d’avoir un cheval, sa verdure, son hamac, son terrain et tout le tralala. c’est dommage, mais ce n’est pas quelquechose qui est du à chaques humains sur la terre. Notre place est en communauté, avec nos semblables. Faut apprendre à s’endurer dans la vie et de ce que je peux comprendre avec ce que je lis, c’Est que tout le monde veut avoir sa sainte paix, son petit bonheur personnel, au détriment du gros bon sens… fuck les lacs, au yable les arbres, m’en fout de rouler 45 minutes pour aller travailler.. MOI JE SUIS BIEN PIS ALLEZ VOUS CONSTRUIRE PLUS LOINS JE VEUX PAS VOUS VOIR… c’Est bien cela?

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  14. Philippe

    10 mars 2009 à 11 h 27

    Oh et Monsieur Jean Cazes, je vous rejoints parfaitements dans votre mode de vie urbain et respectueux.

    Pour ce qui est de la question « trash radio » par contre… MAIS c’est un autre débat!!! :P

    Un jeune résident de Limoilou et mouton de la radio poubelle!!!

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  15. Matrix

    10 mars 2009 à 11 h 38

    Même s’il est vrai, comme Rémi le dit, qu’on attire beaucoup de gens qui préfère le mode de vie de la banlieue (et c’est un choix qui se respecte tout comme un autre). On a tout intérêt à essayer de créer des incitatifs pour augmenter la population au centre-ville et la banlieue proche. Ainsi cela va aider à créé une vie urbaine plus riche ce qui pourrait créer un effet boule de neige.

    Le hic c’est qu’il y a une pénurie, peu de développement en ville. Lorsqu’on veut densifier, les comités refusent, quand on veut faire de nouvelles constructions, il y a des blocages.

    C’est rendu très compliqué, alors c’est normal que tout ce qui se développe s’en va toujours de plus en plus loin du centre-ville.

    Il faut que la ville favorise la DENSIFICATION. Il faut même l’imposer si nécessaire, et cela, même si « du monde pas content » essai de tout bloquer. Il faut le faire au nom de la collectivité. La problématique actuelle est qu’on accorde trop d’importance à de petits groupes, et cette mentalité de laisser tout le monde avoir un mot à dire cause le problème actuel. Donc il faut imposer un plan de densification majeur et le suivre à la lettre.

    Tout ceux qui vont ensuite chialer seront bien content quand (suite à cette densification) il sera finalement possible de créer un tramway et augmenter le service de transport en commun.

    Il faut juste des « couilles » pour le faire et dans le pire des cas, on aura juste une autre génération de gens pseudo-traumatisé qui font une fixation sur ce qui s’est passé dans SJB, mais je ne pense pas que ca soit si pire car on ne parle de densification d’immeubles à bureau (quoi que cela devra suivre si on veut garder le plus de job au centre-ville).

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  16. Rémi

    10 mars 2009 à 11 h 52

    Un tramway sur l’axe est-ouest (Laurier – RL jusqu’au carré d’youville) pourrait dramatiquement freiner l’étalement urbain. Il faut améliorer la qualité de vie dans les quartier centraux. Je serai le premier à aller y vivre si c’était mieux.

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  17. Erick

    10 mars 2009 à 12 h 09

    @Manu

    Tes propos me font rire ces temps ci! Sauf qu’il disent clairement la réalité des choses.

    « Lac Beauport a un très grand nombre d’athlètes olympiques »

    C’est donc très bon pour la santé d’y demeurer… :)

    « Il faut même l’imposer si nécessaire »

    @Matrix
    On n’est pas en Corée du Nord!

    « possible de créer un tramway  »

    C’est tout à fait possible en banlieue aussi. D’ailleurs ça revient plusieurs fois moins cher à construire par kilomètre dans un champ, et le top de l’économie à ce niveau c’est lorsque l’on peut récupérer une emprise ferroviaire abandonnée car la moitié de la job est déjà fait.

    Le transport en commun n’est vraiment pas une raison.

    @Philippe

    « Pour beaucoup de gens vivant dans les régions, Québec est un compromis idéal. »

    Exactement. Québec est de plus en plus un refuge pour ceux qui sont écoeurés du mode de vie de Montréal sans pour autant aller s’enterrer dans un petit village de consanguins.

    « m’en fout de rouler 45 minutes pour aller travailler »

    Se « rapprocher » du travail n’est pas la seule solution au problème. Rapprocher le travail de chez soi est aussi une solution. Selon ce que j’observe, c’est de plus en plus la tendance à Québec.

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  18. Marc-Olivier Labrecque

    10 mars 2009 à 12 h 11

    Il ne me semble pas obligatoire d’avoir un grand terrain pour avoir de la verdure. Avec l’aménagement de grand parc urbain comme les Plaines ou bien nouvellement les sentiers de la Riviere St-Charles, le besoin de verdures en milieu urbain ou même semi-urbain me semble comblé. Pensez à Central Park à NY, un poumon dans la ville.

    En ce qui concerne plus précisément le sujet de ce billet, je trouve déplorable la manière qu’on les promotteurs d’aménage les propriétés sans cesse plus petite même en périphérie, Fernand a bien expliquer ce fait avec la demande pour son grand terrain. Comme il est écrit dans l’article,il «mette ca propre­», élimine la flore au sol, laisse une coupe d’arbre baguette, avec de la place pour planter en avant. Une place qui risque d’être comblée par un arbre non-indigène.

    C’est un peu normal que la population réagissent un peu a un tel dépaysement. Par chance la démocratie est à la rescousse.

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  19. Matrix

    10 mars 2009 à 12 h 28

    Erik : de quoi tu parles la Corée du Nord ??
    Ça se fait partout ailleurs sauf ici, tu devrais dire : on est à Québec ici, pas n’importe où ailleurs dans le monde.

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  20. Erick

    10 mars 2009 à 12 h 31

    @Matrix

    « On a tout intérêt à essayer de créer des incitatifs pour augmenter la population au centre-ville et la banlieue proche. Ainsi cela va aider à créé une vie urbaine plus riche ce qui pourrait créer un effet boule de neige. »

    Ca peut paraitre contradictoire, mais plus la ville est intéressante à vivre, plus les gens la fuient. Dehors les pauvres! Laissez la place aux riches (qui en général prennent plus d’espace que les pauvres). Et les pauvres, eux, ils vont ou? Rép: la banlieue!

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  21. Erick

    10 mars 2009 à 12 h 32

    « de quoi tu parles la Corée du Nord ?? »
    Communisme, totalitarisme, etc.

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  22. Matrix

    10 mars 2009 à 12 h 35

    Erik : un choix de développement de ville va toujours créer des mécontents, mais il faut un jour mettre ses culottes et aller de l’avant pareil. Cela n’a rien à voir avec le totalitarisme.

    pour ton propos de pauvres en banlieue je ne suis pas d’accord avec toi.

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  23. Matrix

    10 mars 2009 à 13 h 02

    D’ailleurs en passant, je trouve moins pire (moins totalitaire) l’idée de vouloir imposer aux gens un modèle de développement pour la ville que… de vouloir leur imposer un mode de vie ;)

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  24. Oralien

    10 mars 2009 à 13 h 03

    Le mode de vie des rurbains n’est pas soutenable d’un point de vue environnemental, tout simplement!

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  25. Marc-Olivier Labrecque

    10 mars 2009 à 13 h 05

    Quand même pas la!

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  26. Yvan Dutil

    10 mars 2009 à 13 h 16

    @Oralien

    La trace environnementale d’un urbain est plus petite que celle d’un banlieusard. Elle est donc plus soutenable.

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  27. Erick

    10 mars 2009 à 13 h 24

    @Matrix

    Un plan imposé par une minorité à la majorité, c’est pas ça que j’appelle la démocratie.

    Pour ce qui est des pauvres, la logique est simple: chaque valeur ajoutée à un quartier (que ce soit la ville ou ailleurs) en fait augmenter la valeur des propriétés, ce qui le rend moins accessible, non pas aux pauvres, mais plutôt à la classe moyenne.

    Les vrais « pauvres » en général s’organisent avec les logements les moins chers possible et n’ont pas non plus les moyens d’avoir une auto. C’est alors souvent près du centre-ville qu’ils trouvent des vieux logements non-rénovés qui répondent à leur besoin primaire. C’est assez rare que des vrais pauvres s’en vont en banlieue, les logements les moins chers n’y sont pas parce qu’ils sont plus récent, en plus du problème de transport.

    Il y a plusieurs types de gens qui demeurent en banlieue:
    1) ceux qui le font par choix
    2) ceux qui y ont toujours vécu et n’ont jamais vécu ailleurs (on ne peut pas parler de choix dans leur cas)
    3) ceux que leur emploi est en banlieue
    4) ceux qui préfèrent avoir une somptueuse demeure au Lac Beauport plutôt qu’une petite maison en ville ou proche de la ville.
    5) ET: ceux qui iraient vivre en ville s’ils en avaient les moyens (lire: avoir le moyen d’y être propriétaire, pas juste locataire).

    Ces de ces derniers dont je parle: pas tout à fait les « pauvres » mais plutôt la « classe moyenne », qui ont les moyens financiers pour acheter quelque chose en banlieue mais pas suffisamment pour acheter en ville.

    Et plus l’écart entre la valeur marchande des propriétés en ville vs la banlieue se creuse, pire est ce phénomène.

    Et dans les « raisons de vivre en banlieue », il n’y a pas nécessairement juste 1 réponse sur les 5 pour le justifier… Souvent « le choix du mode de vie » est la raison de vivre en banlieue, mais le prix des propriétés détermine le quartier exact: moins on est riche, plus on est obligé d’aller loin.

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  28. Erick

    10 mars 2009 à 13 h 35

    @Matrix

    oups je n’avais pas vu cette dernière remarque…

    « je trouve moins pire (moins totalitaire) l’idée de vouloir imposer aux gens un modèle de développement pour la ville que… de vouloir leur imposer un mode de vie »

    C’est là le problème, « proposer » des modèles de développement sans vouloir « imposer » un mode de vie.

    Imaginez qu’on organise un concours ouvert à tout le monde qui est prêt à proposer un plan de développement. Certes on aurait droit à des centaines de plans totalement loufoques, mais dans ceux qui se tiennent, il y en aurait surement quelques uns, qui au lieu d’être basés sur la concentration sur le centre-ville de Québec, seraient basés sur un autre centre-ville ou sur une décentralisation intelligente.

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  29. Matrix

    10 mars 2009 à 14 h 06

    @Erick
    … »Pour ce qui est des pauvres, la logique est simple: chaque valeur ajoutée à un quartier (que ce soit la ville ou ailleurs) en fait augmenter la valeur des propriétés, ce qui le rend moins accessible, non pas aux pauvres, mais plutôt à la classe moyenne. »…

    … »Ces de ces derniers dont je parle: pas tout à fait les “pauvres” mais plutôt la “classe moyenne”, qui ont les moyens financiers pour acheter quelque chose en banlieue mais pas suffisamment pour acheter en ville. »…
    ———————

    OK, merci de l’explication je comprends mieux ce que tu veux dire maintenant, ta un bon point. Cependant, puisqu’on est une ville peu dense et très étalée, il y a quand même place à densifier des secteurs sans créer ou accentuer un phénomène qui se produit déjà de toute façon (c-a-d repousser les limites de l’étalement urbain).

    Dans une ville dont les groupes de pression semblent refuser tout changement, trouver la solution parfaite semble utopique et ne rien faire semble la pire des décisions. C’est pourquoi je pense qu’il faut penser à forcer les choses, jusqu’à un certain point.

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  30. Rémi

    10 mars 2009 à 15 h 12

    De toute facon, il faudra densifier d’une manière ou d’une autre. J’peux pas croire qu’il y en a qui vont se tapper 2h de voiture pour se rendre au travail… Y’a des limite à vouloir son petit coin tranquille. À un moment donné il faut faire des compromis.

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  31. Fernand

    10 mars 2009 à 15 h 53

    Pour certains qui ne me connaissent pas, je suis né rue Calixa-Lavallée en plein quartier Montcalm.

    Quand j’ai choisi mon terrain pour me bâtir car j’avais dépassé le stade du vélo, j’étais plus prospère, je pouvais me payer ce que tout homme rêve : avoir son chez-soi.. Je l’ai choisi en fonction de certains critères : une grande cour arrière pour que mes enfants ne jouent pas dans la rue, près d’une école, près des services de transport en commun et des dépanneurs, des taxes abordables et à une sortie d’autoroute pour y avoir accès rapidement pour me permettre de me déplacer vers mon travail sur la Canardière. J’étais vice-président, gérant général et contrôleur de La Canardière Datsun Inc. Pour les espaces verts, mes plaines sont dans ma cour…

    J’aime mon coin de pays, je l’ai choisi. Pourquoi devrais-je changer mon choix pour plaire aux écolos qui veulent que j’adopte un style de survie : la simplicité volontaire. Manger végé et bio même si ça coûte plus cher, m’habiller dans les friperies, et me véhiculer en vélo après m’avoir débarrassé de mon auto. Ai-je le droit de disposer de mon argent comme bon il me semble sans avoir un objecteur de conscience qui essaye de me culpabiliser. Je rempli mon bac bleu plus religieusement que les gens du centre-ville et surtour des restaurateurs et commercants de la rue St-Jean. Je tonds mon gazon et les gens du centre-ville qui n’en ont pas viennent me dire quoi faire avec. Si la ville ne le ramasse pas, ben il va à l’incinérateur.

    J’ai un vélo et j’en fait pour mon plaisir et me garder en forme. Je ne le sort pas l’hiver, je suis pas rendu à ce niveau de pauvreté.

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  32. Erick

    10 mars 2009 à 16 h 01

    @Fernand

    « J’peux pas croire qu’il y en a qui vont se tapper 2h de voiture pour se rendre au travail… »

    C’est déjà la norme à Montréal. Et en Californie ils se trainent deux lunch au lieu d’un seul, car ils soupent dans l’auto en revenant. Certains vont jusqu’à s’installer des toaster dans l’auto pour y déjeuner aussi. Sincèrement pas le mode de vie que je souhaiterais.

    Mon inquiétude pour Québec ce n’est pas que les nouveaux arrivants qui s’en vont s’installer à Ste-Catherine doivent s’emmerder un temps fou dans le trafic, mais plutôt que ça ne prennent pas le futur double du temps pour un résident actuel.

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  33. Erick

    10 mars 2009 à 16 h 02

    @Remi

    oups le dernier paragrahpe de mon précédent message s’adressait à toi.

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  34. Erick

    10 mars 2009 à 16 h 02

    ou plutôt le message au complet… le @fernand n’avait aucun rapport.

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  35. Rémi

    10 mars 2009 à 19 h 22

    Depuis que j’ai commencé à travaillé il y a de cela plus de 10 ans, j’utilisais ma voiture.

    À l’automne dernier, je discutais avec un collègue de travaille me disant qu’il avait fait le « move » pour l’autobus. Il ne s’en plaignait pas. Personnellement, depuis quelques années ca devient difficile sur Charest le matin et le soir. Souvent, ca peut prendre 1h pour se rendre au travail (Arrondissement laurentien vers centre ville de Qc). Tant qu’à niaiser dans mon char et à me préoccuper du trafic j’ai décidé moi aussi d’essayer l’autobus. Depuis ce temps je ne prends plus mon automobile. Je suis très bien servi par les express. Je ne veux plus jamais prendre mon char pour aller travailler. C’est terminé. Vivement le tramway !!!

    Y’a des banlieusards qui vont finir par se tanner. Ce n’est qu’une question de temps. Pour ceux qui pensent qu’on pourrait avoir des trains de banlieue… Je ne suis pas un connaisseur en la matière mais je doute de la rentabilité…

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  36. Manu

    10 mars 2009 à 21 h 27

    @Philippe : les activités nommées ne sont pas « dues » à tout être humain, elles sont simplement des choses qu’on ne fait pas à Limoilou, car on ne peut vraiment pas tout faire là. Il ne s’agissait que de quelques contre-exemples, rien de plus. Je suis quand même d’accord qu’il ne faut pas croire que chaque être humain puisse puiser autant de ressources que certains le font. Cependant, encore comme contre-exemple, j’en connais justement un qui veut s’installer dans le coin de Fossambault, sur un grand terrain qu’il gardera boisé, où il construira une maison avec des murs en ballot de paille, n’aura ni l’eau courante ni les égoûts, et souhaite réduire ses dépenses électriques au minimum (il a déjà vécu un an sans électricité il me semble… il devrait s’en sortir).

    Et pen réponse à bien des gens ici, ce n’est pas parce qu’on reste « lion » qu’on doit faire 45 minutes et encore moins de 2h de voiture pour aller travailler. Voici un brin d’information qui jète un éclairage différent :

    Enquête « origine-destination 2006 » (MTQ, décembre 2008)

    http://www.mtq.gouv.qc.ca/portal/page/portal/regions/capitale_nationale/enquete_origine_destination2006

    Parmi tous les déplacements de la région métropolitaine de Québec (qui se limite et inclut justement les municipalité de périphérie nommées dans l’article) dont le motif est le « travail », TOUS modes de transports confondus, incluant la marche, on a :
    – 21,3% qui aboutissnent dans l’arrondissemetn de la Cité,
    – 16,3% dans l’arrondissement Ste-Foy-Sillery.

    Ça fait quand même 62,4% des déplacements, donc près de 2 sur 3, qui aboutissent ailleurs!

    Enlevons en plus l’arrondissement des Rivières (15,6% des déplacements) qui comprend tout Vanier et son parc industriel, Lebourgneuf, le Parc Technologique, etc. et il reste encore 46,8% des déplacements qui aboutissent ailleurs.

    Maintenant, si on ne considère que les déplacements qui se font à l’intérieur ou à l’extérieur de ces 3 arrondissements, toujours pour le travail, on a :
    – intérieur vers intérieur : 23,7%
    – extérieur vers intérieur : 29,5%
    – intérieur vers extérieur : 6,7%
    – extérieur vers extérieur : 40,1%

    Donc seulement 3 sur 10 (29,5%) qui mettent plus de 15 minutes (environ) à se rendre au travail dans les 3 arrondissements (dont 11,3% pour La Cité, où plusieurs s’imagine que tous travaillent…)

    Un tapon de chiffres, mais ça donne une idée quand même des déplacements.

    À cela, il faut ajouter tous ceux qui travaillent à la maison et qui n’ont pas à se déplacer pour le travail (artisan, garderie, travail sur le Web, télé-travail en général).

    Et tout cela est normal, à part des bureaux et une variété de petits commerces, restos et bars, on ne peut pas mettre grand chose comme emplois au centre-ville qui soit viable. Les manufactures ont souvent besoin de plus d’espace, idem pour les entrepôts (pour les commerces en ville), les cour à bois, pépinières, etc. Et il y a tous les emplois qui se répartissent à travers la population : dépanneurs, épiceries, pharmacies, dentiste, cliniques médicales, restaurants et autres, petits mails de quartier, écoles primaires et secondaires. Il y a aussi quelques gros employeurs en dehors du centre : collèges et cégeps, base militaire et le centre de recherche.

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  37. Manu

    10 mars 2009 à 21 h 28

    Évidemment, je voulais dire « loin », pas « lion » :)

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  38. arr4ws

    10 mars 2009 à 22 h 16

    je n’ai pas lu tout les commentaires , mais je suis un nouveau résident de Stoneham. J’ai un terrain de 12000 pied carré. Pour la construction de ma maison j’ai abattu 4 arbres seulement. J’ai meme repensé mon design paysagé pour garde 2 IMMENSES sapin dans ma cours.

    Par contre certains de mes voisins sont des gens qui on complétement  »nettoyé » leur terrain pour leur grosse baraque. Plainte à la ville à ce sujet et on me répond qu’ils devront replanter… mais quoi et quand?

    Je comprend le maire d’être en maudit criss parce que moi je le suis.

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  39. Erick

    11 mars 2009 à 08 h 35

    « un grand terrain qu’il gardera boisé »

    C’est justement le problème avec les nouveaux terrains, les promoteurs rasent tout, et ensuite on est pris pour replanter des fouettes qui prennent 30 ans à repousser et des haies pour avoir un minimum d’intimité, au grand plaisir $$$ des centres jardin. Il est tout là le problème. Me semble qu’un promoteur/constructeur pourrait très bien garder une bande de 6 pieds de forêt sauvage tout le tour du terrain, au lieu de la zigouiller systématiquement. Si ensuite sont propriétaire préfère raser cette bande pour s’en faire un terrain de golf c’est son problème, mais au moins l’autre voisin peut très bien conserver sont 6 pieds à lui si ca lui chante et conserver son intimité. Et ainsi, on ne dirait plus le commentaire du style qu’on a eu moi et ma blonde en fin de semaine dernière en se balladant dans le Méandres: « y a pas un foutu arbre ici »!

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  40. Carol

    11 mars 2009 à 08 h 39

    « La trace environnementale d’un urbain est plus petite que celle d’un banlieusard. Elle est donc plus soutenable. »

    Mouais ! pas convaincu, vous semblez oublier que ce soit urbain ou banlieue il y a dans beaucoup de cas les mêmes types de consommations…

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  41. Erick

    11 mars 2009 à 08 h 47

    @arr4ws

    Effectivement si ton voisin a aussi 12000pi2 de terrain pis il a tout rasé, moi aussi je ne l’aimerais pas ce jambon de voisin.

    Moi c’est avec un commerce que j’ai ce problème, non seulement il a rasé le bois qui servait de tampon, mais en plus il a reculé son commerce le plus qu’il pouvait, posé de maudits spots qui éclairent chez moi au point où je peux lire en pleine nuit etc. Le seul avantage toutefois à ce qu’il ait reculé son bâtiment au maximum: la livraison se fait par l’avant et le coté.

    En fait il n’a pas tout à fait rasé complètement le bois, car mon voisin qui était chez lui le matin qu’ils sont venu pour tout raser avec un loader a réussi à interrompre les travaux et convaincre le contremaitre de laisser une bande et ainsi conserver quelques arbres matures. J’ai plus tard contacté le proprio et l’ai convaincu de poser une clôture à sa charge. Pour des raisons techniques il a posé la cloture un gros pieds à l’intérieur de sa ligne plutôt que sur la ligne, alors moi, petit wise que je suis, je récupère cette zone pour justement faire une zone tampon la plus sauvage possible.

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  42. Erick

    11 mars 2009 à 08 h 49

    « il a posé la cloture un gros pied »

    oups petite correction: un gros 3 pieds.

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  43. Erick

    11 mars 2009 à 08 h 51

    “La trace environnementale d’un urbain est plus petite que celle d’un banlieusard. Elle est donc plus soutenable.”

    Mon oeil!

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  44. Marc-Olivier Labrecque

    11 mars 2009 à 08 h 52

    Moi je trouve ca formidable Fernand que le monde aie de beaux jardins, cela donne du charme aux quartiers, et jaspire un jour faire de meme, avoir mes plaines dans ma cour comme tu dis. Il n’est pas question de forcer la main de quiqonque. Seulement, je crois que l’affirmation « un urbain n’a pas obligatoirement besoin d’un grand terrain pour avoir de la verdure » est réaliste. Je veux bien voir des grands terrains aménagés en ville, seulement, cela devient de plus en plus impossible pour les urbains et même pour les semi-urbains même pour ceux qui en aurait les moyens. Les promotteurs qui subdivisent les terrains en gros lots sont quasi-inexistants et l’on comprend pourquoi. C’est plus rentable de construire 2 maison que 1 sur une même superficie. J’apelle ca l’effet Laval. Cela offre une certaine densité( que Sainte-Foy-Sillery par exemple) mais côté qualité de vie et urbanisme je crois que ce n’est pas souhaitable pour une ville et sa population.

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  45. Manu

    11 mars 2009 à 12 h 02

    @Erick : pour les Méandres, il n’y avait quelques arbres que dans la partie sud il me semble, le reste ayant été rasé au cours des derniers siècles pour tenter de faire pousser je ne sais quoi sur de la roche et de la glaise. Néanmoins, c’est un cas particulier, et en général, je partage entièrement ton opinion à cet effet. D’ailleurs, quand on annonçait avec fierté le développement du Faubourg Raphaël au nord, les phases 2 (presque complété) et 3 (à venir dès cette année à voir tout ce qui a été rasé) étaient en zone boisée, et devaient avoir des terrains plus larges pour permettre de conserver les arbres. Les terrains sont en effet un peu plus larges qu’ailleurs, mais oubliez les arbres! Pour avoir fait le tour, il n’y a que quelques personnes qui ont conservé quelques arbres, dont un qui peut en être fier, qui a réussi à se faire construire avec des arbres qui frôlent presque la maison. Donc dans l’ensemble c’est particulièrement décevant.

    Et ça rejoint le sujet du billet… le problème n’était pas tant que des gens s’éparpillent en périphérie, mais plutôt qu’ils s’y installent comme s’ils étaient en « banlieue proche » plutôt que de s’intégrer au milieu.

    Ça me fait penser aux chalets. Jadis, l’idée d’un chalet évoquait pratiquement celle d’une cabane, en pleine forêt ou en bordure d’un lac, sans grande isolation, avec un puit artésien ou l’équivalent, une fosse sceptique et avec un peu de chance, l’électricité et le téléphone. On s’y rendait par un long et étroit chemin de terre, le terrain était rempli d’arbres, quelques grosses roches et de la mousse, et on se faisait manger par les mouches.

    Aujourd’hui? Plusieurs se construisent des « chalets » (qu’ils appellent ainsi) 4-saisons, Novoclimat, avec toutes les commodités usuelles d’une maison contemporaine, et sur un terrain plus petit dont ils coupent plusieurs arbres pour « avoir plus de place ». Il s’agit à toute fin pratique de résidences secondaires à « une heure plus loin de la ville » que la banlieue qui leur sert de modèle.

    Ça ressemble au problème mentionné dans ce billet. La même mentalité du moins…

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  46. Max

    11 mars 2009 à 15 h 21

    Québec devrait refaire complètement certains boulevards urbains tels Henri-Bourassa, Pierre-Bertrand,Père-Lelièvre, Hamel. Tellement de commerces et de logements pourraient être construits si l’espace était correctement utilisé. On pourrait faire des grands boulevards à l’européenne (larges trottoirs, bâtiments au niveau de la rue, arbres)avec une architecture contemporaire intéressante. Non seulement la première couronne de banlieue serait moins laide, mais cela offrirait beaucoup plus de services de proximité.

    Certains centres d’achats méritent d’être tout simplement démentelés. C’est tellement une grande perte d’espace. Prennez Place Fleur-de-Lys: énorme surface à un seul étage avec des espaces de stationnement encore plus vastes. Cela prend presque autant d’espace que le Vieux-Québec en Haute-Ville si on regarde sur Google Map. N’ayons crainte pour les commerces, ils trouveraient pignon sur rue sur les artères.

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