Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Un éclairage de rue « intelligent »

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 mars 2009 11 commentaires

Le bulletin municipal « Ma Ville » (mars 2009) rapporte que Québec est la première ville en Amérique du Nord, et l’une des seules au monde avec Oslo (Norvège), à pouvoir gérer à distance l’éclairage des rues ainsi que l’ensemble des signaux lumineux de son terrritoire, grâce à une nouvelle techonologie appelé « télégestion ».

D’autres informations dans cet article de Notre planète

Le bulletin

Voir aussi : Environnement, Québec La cité.


11 commentaires

  1. Marc-Olivier Labrecque

    16 mars 2009 à 09 h 52

    Pas pire pantoute.

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  2. Fernand

    16 mars 2009 à 10 h 15

    Nous acàvons implanté ce système à Beauport lors de mon mandat en 1998…

    Peu de gens savent que l’éclairage de rue est propriété de la ville car l’Hydro nous a vendu dans les années 90 ces réseaux urbanisés. C’est à la suite de ça que nous est venu l’idée de tempérer l’éclairage dans les rues résidentielles et que l’éclairage au mercure est devenu populaire pour les artères stratégiques.

    Peu de gens savent que lorsqu’une ampoule n’éclaire plus, on doit signaler ce fait au bureau d’arrondissement pour être remplacée…

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  3. Manu

    16 mars 2009 à 11 h 25

    @Fernand : est-ce bien la même chose dont on parle qui a été installé à Beauport? Ici, l’article parle de pouvoir éteindre/allumer des luminaires ou en contrôler l’intensité et ce, par un contrôle à distance. Ainsi, par exemple, par période de grand froid, si Hydro-Québec (ou la ville?) réalise à 18h35 que la consommation électrique est importante sur le réseau, on peut éteindre pendant quelque temps (disons 15 minutes) des lumières plus décoratives ou « moins essentielles », le temps que la pointe de consommation passe. Cela n’a pas à être programmé à heures fixes.

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  4. Francis Vachon Utilisateur de Québec Urbain

    16 mars 2009 à 13 h 47

    Shameless plug:
    Une revue américaine à fait un long article sur le sujet, et c’est moi qui a fait les photos. Ici: http://www.francisvachon.com/blog/anatomy-of-a-cover-shot/

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  5. Yvan Dutil

    16 mars 2009 à 14 h 38

    @Manu

    Le télépilotage est un autre système. Il permet effectivement de contrôler les lampes à distance mais aussi le niveau d’intensité. Dans le cas du Cahrlebours, l’intensité des lampadaires est diminuée la nuit.

    @Fernand

    Dans les années 90, les lampadaire au mercure (qui sont une pure cochonerie) ont été généralement remplacé par des lampadaires au sodium à haute pression. Sur l’autoroute Duferin- Momorency, ce sont des lampadaires aux halogénures métaliques. Ce choix de lampadaires avait été poussé par la Commission de la Capitale Nationale pour les parcours cérémoniels.

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  6. Gérald Gobeil

    16 mars 2009 à 14 h 58

    @ Francis Vachon

    Shameless plug ? Auto promotion. :)

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  7. Fernand

    16 mars 2009 à 21 h 36

    Manu, c’est une rotation de l’éclairage qu’on avait installé. Ainsi pendant quelques heures dans la nuit, si on avait 6 lampadaires dans une rue, seulement la moitié s’allumait. Ca diminuait l’intensité de l’éclairage surtout dans les rues résidentielles. On diminuait la demande sur le réseau et on faisait des économies étant donné qu’on est facturé à demande. Je ne sais si c’est le même procédé informatique qu’aujourd’hui mais les résultats sont les mêmes soit diminuer la charge sur le réseau surtout dans la nuit ou la circulation est de beaucoup moins dense.

    Yvan Dutil vous avez raison depuis dix ans il y a eu des améliorations. Maintenant on utilise les halogènes.

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  8. Manu

    17 mars 2009 à 19 h 41

    @Fernand et Yvan : mais si je comprends bien l’article, il ne s’agit pas seulement d’un éclairage programmable comme vos exemples (qui demeurent quand même d’excellentes façon de réduire les dépenses d’énergie) mais bien d’un éclairage « contrôlé et piloté à distance » pour reprendre les mots de l’article. Les luminaires ainsi contrôlés sont donc affectés par des facteurs externes, i.e. autres que l’heure ou la date, et le sont en temps-réel. Je crois donc que c’est une très bonne idée (jusqu’au jour où on tombera sur un cas particulier d’ensemble de facteurs, imprévu à l’origine, et que leur algorithme de gestion ne traitera pas « sur le sens du monde ». Mais ce sera vite réglable, à un seul endroit central)

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  9. Yvan Dutil

    19 mars 2009 à 16 h 31

    @Manu

    C’est un projet de démo, mais la ville avait de bonne raison. Premièrement, lors du défilé au flambeau à Charlebours ont doit éteindre le lumière. Jusque là, il fallait envoyer des techniciens déconnecter les lampadaires et les rebrancher. De plus, il y avait de problèmes d’intrusion d elumières dans le quartier. Maintenant, c’est commander à partir de la ville. De plus, on peut ajuster précisément la l’intensité de chanque lamapdaire. Or, par design les lamapdaires sont construit pour être sur-puissant de 30%. En justement, préciséement, on réduit la consomation d’énergie de 30% et on augmente la durée de vie de la lampe.

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  10. Fernand

    19 mars 2009 à 18 h 54

    Manu & Yvan j’espère que c’est pas le même genre de logiciel qui contrôle la température de bâtisses de la ville. Y a des fois qu’un humain sauverait davantage car coimme le dit si bien Manu : »jusqu’au jour où on tombera sur un cas particulier d’ensemble de facteurs, imprévu à l’origine, et que leur algorithme de gestion ne traitera pas “sur le sens du monde”.

    Je fréquente certaines salles de loisirs et faire de la danse quand c’est trop chaud ou assister à une conférence quand on est obligé de garder notre paletot sur le dos pour ne pas geler j’ai véçu ça avec ces systèemes ordinés là.

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  11. Manu

    19 mars 2009 à 22 h 45

    Pour la ventilation/climiatisation/chauffage, il y a un nombre épouvantable de sources potentielles de problèmes : salles partagent le même climatiseur ou le même chauffage (c’est plutôt dispendieux d’avoir tout ça pour chaque salle…), quand c’est pas le même thermostat. Cela peut aussi être que le chaud et le froid sont fait via un même système de ventilation qui opère dans un seul mode à la fois selon les besoins de la « majorité » des salles, ou encore la moitié des salles qui chauffent au soleil, ou même des mauvais liens entres les composantes lors de reconfiguration des salles (enlever ou ajouter des murs). Finalement, tout système du genre met un certain temps à faire un changement de température dans une pièce.

    Pour l’éclairage, chaque luminaire peut être contrôlé de manière indépendante si j’ai bien compris, et ce genre de changement est passablement instantané. Alors on devrait en être quitte pour éviter tous les problèmes reliés à la température des bâtisses de la ville.

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