Pierre-André Normandin
Le Soleil
Déjà chargé d’un ambitieux mandat, le comité sur les transports de la Ville de Québec devra également s’attaquer à l’épineuse question de la densification. Interpellé par le dossier du Soleil sur la pénurie de terrains à Québec poussant de plus en plus les gens à s’établir en périphérie, le maire Labeaume demande à son groupe de travail d’étudier également les façons d’aménager la ville.
24 mars 2009 à 07 h 23
L’éternel problème de la densification, ce qui est une très bonne
idée, c’est que le dossier au finale est confié a des prometteux qui
surfent sur l’argument de la rareté pour justifier des prix
faramineux. Nous nous retrouvons donc avec des constructions
qui plutôt d’encourager la densification urbaine l’intensifie.
prenons comme exemple le dernier projet en liste, LES COURS
DU JARDINS MAGNIFIQUES DE L’AMOUR ÉTERNEL DE L’AMERIQUE
FRANÇAIS. Petit 2 et demi…$185,000.
Bonne change mon Régis.
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24 mars 2009 à 08 h 30
Les mentalités et la culture devront être changées, il faudra vendre la vie au centre-ville, sans nécessairement avoir sa propre piscine hors-terre, son propre carré de gazon, son propre double-stationnement…
Tant que la demande sera majoritairement pour des bungalow en vinyle, la densification ne se fera pas, ou très peu, puisque les jeunes familles de la classe moyenne n’accepteront pas d’aller se caser dans un 5 et demi en pleine ville. Ce sont eux qu’il faut viser, comme clientèle potentielle de la densification, pour les convaincre que pour eux, il y a autant d’avantages, sinon plus, à habiter un multilogement au centre qu’un cube de vinyle à Val-Bélair…
Élever une famille au centre-ville, profiter des plaines, du parc Victoria ou du Domaine Maizeret, des commerces de proximité, de la diversité; au lieu de son 50m² de gazon à Beauport-aux-Princes ou Val-Bélair-sur-l’Autoroute, desw 250km d’auto par semaine dans le traffic… Et pourquoi pas??
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24 mars 2009 à 10 h 00
Pour des raisons écologiques et pratiques, je suis plutôt d’accord avec la densification. Mais d’un autre côté, j’ai des problèmes avec ça.
D’une part, lorsqu’on voit que des personnes qui ont choisi d’habiter dans la partie « vivante » de la ville s’opposent à des activités telles que le Red Bull crashed Ice, je me demande en fait quel pourcentage de la population souhaite vraiment vivre en ville. Et en accepter les contraintes. Québec n’est peut-être, après tout, qu’un gros village…
Et pourquoi doit-on toujours développer Québec selon le même modèle du « tout au centre »? Par exemple: l’agrandissement à grands frais de l’Hotel-Dieu. Pourquoi pas rénover un peu, améliorer l’urgence et les services médicaux de proximité et construire un hôpital tout neuf près de l’autoroute de la Capitale? Dans ce nouvel hôpital, il n’y aurait que les services spécialisés: les opérations prévues des mois à l’avance. Le tout coûterait moins cher, atténuerait la circulation au centre-ville et ne ferait pas de malheureux, tout en développant un autre quartier de la ville.
Et pourquoi tous les édifices gouvernementaux doivent-ils obligatoirement être en plein centre-ville? On pourrait en déménager quelques-uns à Beauport, Charlesbourg ou Cap-Rouge pour suivre l’exemple de Revenu Québec qui s’est installé à Ste-Foy. Imaginez de quoi aurait l’air le centre-ville si Revenu Québec avait choisi de s’établir au centre…
En somme, mon questionnement se résume à ceci: est-ce aux gens de s’adapter à la volonté de la Ville ou est-ce à la Ville de s’adapter à la volonté des gens? Si le décentralisation plaît davantage aux citoyens, doit-on imposer la densification?
Pour ma part, je n’ai pas encore de réponse.
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24 mars 2009 à 10 h 58
L’ilot Lapointe sur le boulevard laurier me laisser perplexe sur la véritabkle volonté de la Ville de densifier. Voilà qu’une poignée de proprios de maisons unifamiliales ont fait échec aux visées de la Ville. Le maire dans sa magnanimité d’est défendu sur l’arrondissement pour expliquer l’échec. C’est la faute à l’arrondissement n’est pas signe d’une volonté inflexible mais de politicaillerie électoraliste.
J’ai déjà parlé de mes vains efforts pour densifier le centre structurant de Beauport en récupérant 35 terrains construisibles occupé par une ligne de transmission de l’hydro, ayant une tour Effeil en plein centre d’une rue résidentielle (rue Du Temple). La densification ça commence par des gestes dont je viens d’évoquer deux exemples de piétinement…
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24 mars 2009 à 12 h 09
Il faudra probablement offrir une alternative plus « modérée » que « condo ou unifamiliale » ou « ville ou « banlieue ». Mais gardons quand même ces « extrêmes » (non je sais, il n’y a rien d’extrême comme des tours d’habitation de 30 étages ou des terrains en banlieue de 300 000 pieds carrés, mais pour les besoins de mon propos, il s’agit des extrêmes à Québec qu’on offre)
Autrement dit, laissons les terrains « loin en banlieue » se développer avec une faible densité, et laissons les terrains « bien en ville » se développer en haute densité.
Il y a aussi tout ce qui est entre les deux, particulièrement les petits trous à boucher ci et là qui sont déjà près des services, ou près d’un nouveau noyau qui pourrait se développer (pour ces noyaux, avec services de proximité, petit terminus d’autobus et tout le reste, on ne peut pas se contenter de ceux qui existaient avant la 2e guerre… ils sont trop loin les uns des autres et il faut en faire de nouveaux). Dans ces cas, il faudrait peut-être promouvoir des « petits ilôts de maisons en rangée », plutôt que les traditionnels quadruplex qu’on met partout, ou les maisons en rangée qu’on se contente d’aligner sur les rues.
Pour expliquer ce que je veux dire, rien de mieux qu’un bon exemple : allez voir l’extrémité ouest de la rue de Martigny (la portion entre la rue et l’emprise de l’aqueduc) dans l’est de Neuchâtel, près de la rivière Duberger, au nord de Chauveau. Un tour sur GoogleEarth ou autre vous donnera une bonne idée, et une visite à pied vous donnera un autre point de vue. Il s’agit d’unités à deux étages, chacun a sa petite cour arrière (pas grande, mais tout de même mieux qu’un balcon), et les cours avant sont remplacées par des terrains communs, parfois gazonnés, d’autre fois aménagés avec un carré de sable, etc. Les enfants en ont grand pour s’amuser, tout en étant « à distance de surveillance de la maison ». C’est le genre de chose qui plaît généralement aux familles qui veulent s’établir en banlieue. Et avec 3 à 5 personnes par unité, on rattrape la densité des constructions plus denses en nombre d’unité, comme on en retrouve dans les quartiers plus centraux, mais qui n’abritent qu’une ou deux personnes par unité.
Dans l’exemple donné, les unités, constuites en 1970, valaient environ 50000$ chacune (en divisant le terrain entre tout le monde) au 1er juillet 2005, donc aux alentours de 75 000$ aujourd’hui. Il s’agit d’une coop d’habitation, mais on pourrait imaginer d’autres modèles de propriété. Reste que de telles unités, aux standards de constructions rehaussés depuis 1970, se vendraient peut-être aujourd’hui 125 000$, neuves.
Il y a sûrement plusieurs façons différentes d’exploiter ce concept, mais celle-ci en est une, elle existe déjà, et je crois qu’elle peut servir d’exemple.
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24 mars 2009 à 12 h 14
« Et pourquoi doit-on toujours développer Québec selon le même modèle du “tout au centre”? »
Là tu soulèves un bon point et par le nouvel urbanisme, il y a possibilité de densifier, mais selon certain critère de proximité de services, plutôt que centrique unique.
https://www.quebecurbain.qc.ca/2006/12/10/lurbanisme-a-laube-du-21e-siecle-point-de-vue-et-definitions-partie-i/
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24 mars 2009 à 12 h 44
Pour ceux qui ont écouté Radio-Canada ce midi, le Maire
Tremblay de Montréal, a exactement le même discours que Régis.La seule nuance est que celui-ci reconnait que Montréal est de plus en plus inaccessible pour la classe moyenne et que la ville doit intervenir pour freiner la spéculation et l’accaparement par des prometteurs des terrains de la ville pour construire des condos de luxes. C’est exactement le discours que je tiens sur ce forum depuis longtemps et la je constate que je ne suis pas le seul a dénoncé la rapacité des prometeux/vau-
tours. Outre l’inaction des politiciens, c’est le refus de mettre de l’ordre dans la spéculation qui la plus grande nuisance à la den-
sification. L’étalement n’est pas seulement le désire d’avoir
son terrain et sa piscine mais c’est aussi un refus de faire
exploiter et voler en payant $200,000 pour un minuscule 5 1/2.
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24 mars 2009 à 14 h 31
« On pourrait en déménager quelques-uns à Beauport, Charlesbourg ou Cap-Rouge pour suivre l’exemple de Revenu Québec qui s’est installé à Ste-Foy. Imaginez de quoi aurait l’air le centre-ville si Revenu Québec avait choisi de s’établir au centre… »
uh non, vraiment pas.
Pourquoi ?
Regardons les choses d’un point de vue pratique, Les travailleurs ont besoin de se rendre au travail. Pour se rendre au travail, le moyen le plus rationnel c’est d’utiliser le transport en commun. Pour faciliter ceci, et respecter les moyens de la ville, Québec a développé des dizaines de parcours Express/réguliers/métrobus qui ont pour tâche d’amener les travailleurs vers les centres-villes (Québec – basse/haute ville + Ste-Foy). Si on se décide d’accroître la décentralisation des travailleurs, on amplifie un problème insoluble. Nous n’avons pas les moyens d’organiser des parcours Express/régulier/autres acheminant le monde de Saint-Augustin, Loretteville, Ancienne Laurette, des profondeurs de Charlesbourg, de Ste-Foy vers une quantité de micro centre-villes. Ces travailleurs se retrouvent avec une seul solution : Utiliser l’automobile… ce qui fait encore plus accroître les problèmes de congestions et de pollutions de l’air et rend globalement la ville beaucoup moins attrayante et renforce notre dépendance de l’automobile pour le moindre déplacement.
Amener le travail plus proche du banlieusard afin que celui-ci se mette à utiliser d’autres moyens de transports? De la poudre aux yeux. Dans ces banlieux à faible densité, on utilise la voiture pour pratiquement le moindre déplacement, l’achat de la pinte de lait. On ne prend pas en compte que la plupart des couples travaillent dans des milieux différents. La géographique urbaine est faite de différents cercles de population centré autours du centre-ville. Si l’on tente de « fausser » ce schéma, on se retrouve directement avec beaucoup plus de déplacements.
Notre centre-ville, haute-ville/basse-ville, de même que Sainte-Foy sont encore très loin de la sur-concentration. Plus de parc-o-bus, le développement continuel de voix réservées, et même l’ajout d’un tramway sur les parcours les plus empruntés seraient des solutions beaucoup plus durables.
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24 mars 2009 à 16 h 20
@dave deux
Pour répondre à ton argument du maire Tremblay. La journée que les condos à 250 000$ pour un 4½ ne se vendront plus, les promotteurs ne les construirons plus. C’est tout à fait normal que les constructions neuves près du grand théatre soit beaucoup plus dispendieuse que dans St-Mâlo. Personne ne s’offusque de voir des condos neuf se vendre 130 000$ dans ce quartier, alors pourquoi vous offusquez de voir des condos de luxe dans des secteurs de prestiges en demande?
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24 mars 2009 à 17 h 14
@ Simon Gauvin:
Ton argumentation est non seulement valable mais plutôt forte…
Ça m’aide à préciser mon opinion.
Merci!
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24 mars 2009 à 17 h 39
@Simon: Bingo! Voilà pourquoi on ne peut soupoudrer des fonctions centrales de façon aléatoire à la grandeur du territoire.
Une excellente preuve par l’absurde de l’utilité de la densification est le paysage urbain de Houston, qui en l’absence de réglementation de zonage dispose quand même d’un centre-ville où l’on trouve toute une collection de gratte-ciels. Ils ont étés construits là, en hauteur, et denses, parce que c’est là que c’était logique de les construire.
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24 mars 2009 à 20 h 34
Tu as raison math.
De même tant qu’il y aura une demande pour l’étalement urbain
et pour les petits bungalows oublions la densification. Alors
pourquoi s’offusquez de voir l’étalement urbain dans des secteurs
de plus en plus éloigné.
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24 mars 2009 à 22 h 09
Le problème Dave c’est que tu ne prends pas le bon combat. Les condos de luxe à 300,000, ça combatégalement l’étalement urbain et favorise la vitalité des centre-villes. C’est seulement qu’il manque de condos plus abordable, je suis bien d’accord. Mais contrairement à toi, je ne vois pas pourquoi il faut nécessairement opposer l’un à l’autre.
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25 mars 2009 à 06 h 07
Je n’ai rien contre les condos a $300,000 a condition qu’il y est
une certaine diversité or ce n’est pas le cas ici. En ce qui concerne la vitalité je crois quelle passe justement par la diversité. Je connais très bien le milieu du condos de luxe pour dire que les acheteurs de ce genre de bidule ont de depuis longtemps mis leur vitalité au garde-robe. A force de gériatrisé le centre-ville de Québec, attendez-vous a plus en plus de contestation lors des évènements spéciaux…comme le Red-Bull. Et finalement en ce concerne l’étalement urbain, elle l’encourage au contraire pour la simple raison que ceux qui pourraient s’établir en ville de ce donne même plus la peine de chercher a cause de qu’ils ont l’impression que c’est pas abordable…et avec raison. Quand pour la grande majorité de ma clientèle refuse
automatiquement d’habiter en ville en ayant comme argument,
« Nous prenez-vous pour des millionnaires’ et que je ne peux
que leur donner raison, nous pouvons dire qu’il y a ici un
gros problème de perception tout a fait justifier par les
nouvelles constructions.
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25 mars 2009 à 07 h 12
@Dave deux
« Alors pourquoi s’offusquez de voir l’étalement urbain dans des secteurs de plus en plus éloigné. »
Vous posez vraiment la question après tout ce qui a été publié ici sur l’étalement urbain???
Un bungalow de vinyle sur un carré vert entouré de clôture Frost est dans la même fourchette de prix qu’un duplex dans Limoilou. Ce sont les mentalités qu’il faut changer. Convaincre les gens qu’ils peuvent avoir une qualité de vie comparable (quoique différente) au centre-ville autant qu’à Val-Bélair…
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25 mars 2009 à 07 h 58
Là vous commencez a me faire chier avec votre étalement urbain.
A moins de tout démolir dans le centre-ville et reconstruire avec
pas mal plus de densité, les quartiers centraux sont plein.
Quand mème que demain viennent s’installer dans Limoilou beach
50 familles,ce ne seras que 1/2% des gens gens qui on choisis
d’aller vivre en banlieue éloigné. Si vous voulez entassé la moitié
de la ville dans le centre-ville, bonne chance. C’est une question
aussi D’ESPACE VITALE (voir Wikipédia) C’est pas tout le monde
qui est prêt a tôlérer la promiscuité.
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25 mars 2009 à 09 h 00
« C’est pas tout le monde qui est prêt a tôlérer la promiscuité.»
C’est pour ça que je dis qu’il y a un changement de mentalité à opérer! Je ne dis pas de convaincre 100% des gens à adopter un style de vie urbain, mais si on peut rehausser ce pourcentage ça sera déjà bien!
Et ne me faites pas pleurer avec votre « espace vital »… Québec est la ville la moins dense en Amérique du Nord! Comment pensez-vous que les gens font, dans les villes européennes? Ils meurent étouffés sous la surpopulation de leur ville? Franchement…
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25 mars 2009 à 10 h 05
Réalisez-vous que si je troque ma maison évaluée sur le marché à 175,000$ je ne la quiterrai pas pour plus cher. Pourquoi je m’endetterais pour plaire à ceux qui ont des visions de densification.
J’ai un grand terrain qui est un havre de paix dans une centre srructurant. Pourquoi je devrais m' »entasser et acdcepoter un voisin me marcher sur la tête sans compensation.
On peut parler mais c’est la $$$ qui parle dans ces décisions. A t’on les moyens ou non. Voilà l’essentiel…
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25 mars 2009 à 11 h 25
@Sébastien : je suis bien d’accord sur certains « méfaits » de l’étalement urbain, mais il faut faire attentention à certains détails. Autrement dit, je ne contredit pas tes propos, mais j’y apporte quelques nuances.
Tout d’abord, Québec est plus dense que plusieurs dizaines de villes en Amérique du Nord de population semblable ou supérieure. Si on considère les « régions métropolitaines » (comme Statistique Canada le fait par exemple), qui sont un point de comparaison valable pour éviter les distortions dues aux différentes organisations municipales (juste à penser à Québec avant et après les fusions), on obtient le tableau suivant (pour 2007) :
http://www.citymayors.com/statistics/largest-cities-density-250.html
À ce tableau, s’ajoutent toutes les villes qui sont moins denses que la 250e.
Par ailleurs, l’étalement urbain est causé par la « ville » qui s’étend. Évidemment… par définition. Il ne faut toutefois pas croire qu’il s’agisse nécessairement des gens qui s’étalent. On a déjà fait mention ici d’études qui « portaient à croire » (car non-significative statistiquement étant donné la taille réduite des échantillons) que l’étalement est principalement causé par des gens de l’extréieur qui se RAPPROCHENT de la ville. Par exemple, des gens de Fossambault qui s’installent à Val-Bélair ou de Sainte-Anne-de-Beaupré à Boischâtel. Ainsi, on réduit la densité des campagnes pour augmenter celle des banlieues.
Le phénomène est plus important dans la banlieue Montréalaise, qui acceuille plus de gens des régions rurales que Québec. Cela semble quand même moins important qu’il y a une dizaine d’années, où on parlait d’un fort exode rural au Québec. Donc oui, techniquement, Québec vit un peu d’étalement urbain, mais paradoxalement, ce semble en bonne partie causé par des milliers de gens qui se rapprochent de la ville chaque année. C’est pour cela que je crois qu’il faille nuancer la question de l’étalement urbain.
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25 mars 2009 à 13 h 07
Voici comment je vis l’étalement urbain: Je me sens dans une plus grosse ville à Angers (156,000 habitants avec 332 624 dans sa grande aire urbaine) qu’à Québec (500,000 et 720,000).
Angers a des rues piétonnes très fréquentées, on y construit un tramway, a un TGV…
On n’y retrouve pas de banlieus à n’en plus finir ni d’immenses centre d’achats accessible principalement par voiture tel Laurier-Québec, Place Ste-Foy, Place de la Cité, Galleries de Capitale, etc…
But, this is North America!
Québec est victime de « surbanlieusisation ». On y vit en s’achetant des maisons avec sous-sol, parkings et terrains tant en face que derrière. On s’y déplace en voiture, que ce soit pour le travail ou pour du lait.
À Québec, la majorité des habitants sont des banlieusard avec le mode de vie qui vient avec. Et il est là mon bug: trop de banlieusard pour pas asser de citadins. On se retrouve donc avec une population importante mais avec beaucoup moins de bars, de cinémas, de rues piétonnes, de boutiques spécialisées.
Imaginez de quoi aurait l’air le centre-ville de Québec si les centres d’achats sur Laurier n’existeraient pas!
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