Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Les boisés du zoo n’iront pas au privé

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 mars 2009 50 commentaires

Louise Lemieux
Le Soleil

Tous les terrains boisés entourant l’ancien zoo de Québec, d’une superficie de 305 000 mètres carrés, seront cédés à la Commission de la capitale nationale, affirme Raymond Desjardins, chargé de la fermeture du zoo et vice-président de la SEPAQ.

Ces boisés ne seront ni lotis ni vendus, tant qu’ils seront sous la houlette de la Commission de la capitale nationale, assure son porte-parole, Denis Angers.

Suite

Un zoo à l’abandon: un projet vert pour sauver la serre

Le 31 mars 2006, le ministre Michel Després mettait la clé dans la porte du zoo de Québec. Cette fermeture est restée dans la gorge de plusieurs citoyens. En 2006, le ministre annonçait déjà que l’École d’horticulture de la Commission scolaire des Premières-Seigneuries s’y installerait. Trois ans plus tard, aucune décision n’est encore prise quant à l’avenir de la serre qui a coûté

16,5 millions $ à construire. Pourquoi ce dossier avance-t-il à pas de tortue?

Suite

Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg, Parc.


50 commentaires

  1. dave deux

    30 mars 2009 à 07 h 57

    Ce serait un excellente place pour y établir un zoo. Ce serait pour
    la région de Québec un attrait touristique majeur.

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  2. Erick

    30 mars 2009 à 08 h 43

    J’espère bien que ça ne sera pas vendu à des promoteurs, ce serait bien le boutte, après l’affront qu’ils ont fait à la population de Québec de lui fermer son zoo.

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  3. Charles

    30 mars 2009 à 09 h 32

    C’est peut-être pas directement dans le sujet, mais 305,000 mètres carrés, c’est mieux que mesurer en pieds carrés (mesure qui n’est plus officielle depuis les années 70), en centimètres carrés ou en nombre de terrains de football…Mais il me semble que ce serait plus facile en hectares.

    305,000 mètres carrés= 30,5 hectares, soit un carré d’un kilomètre de long par 305 mètres de large!

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  4. Charles

    30 mars 2009 à 09 h 33

    Correction; un rectangle, pas un carré! Lundi matin…

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  5. Charles

    30 mars 2009 à 09 h 49

    Que la CCN soit chargée du développement du site est une bonne nouvelle.

    Mais rien ne s’y fera, à part peut-être un parc. Je pense à un autre magnifique site, le Domaine Cataraqui, sur la falaise de Sillery. Il ne s’y passe rien. À une certaine époque, on pouvait rêver un peu que Québec devienne une vraie capitale, mais il n’en est rien aujourd’hui.

    À la limite, ce site aurait pu rester un zoo, idéalement il aurait été destiné à la faune locale et sibérienne. Nos amis députés en ont décidé autrement.

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  6. Fernand

    30 mars 2009 à 09 h 51

    N’est-ce pas pour sauver le zoo que le fédéral est arrivé avec 20 millions et que le Premier Ministre Landry a refusé ces sous parce qu’il ne voulait pas des « chiffons rouges » dans le paysage ???

    J’étais contrôleur pour un de mes amis dont une de ses compagnies était sous traitant pour les fondations de la cage à oiseau. On a eu toutes les misères à se faire payer surtout que ce projet a dépassé largement ses budgets prévus. Il s’est dépensé 23 millions pour cette serre tropicale qui devait remplacer le zoo traditionnel. Si on avait accepté les sous fédéraux, on aurait peut-être sauvé une partie du parc au lieu d’en fouler le sol avec des bâtons de golf sur le parcours de la Faune.

    Landry a changé la vocation du zoo en prétendant que ça nuisait au zoo de St-Félicien, propriété d’un de leurs amis.

    Michel Després s’est retrouvé avec quelque chose qui n’attirait plus et était déficitaire à tous les ans. Il n’a pas eu le choix et on lui a reproché et limogé.

    Il faut savoir que c’est le gouvernemnt péquiste qui a changé la vocation du zoo et en plus a refusé les 20 millions fédéraux.

    Il est paradoxal que l’écologie sauve un espace vert. Voici une vocation nouvelle et originale à ce coin de la Ville boisé et marécageux devenu orpeàhelin de ses animaux sauvages..

    En tout cas, on ne peut refaire l’histoire. Le lait est renversé…

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  7. Charles

    30 mars 2009 à 10 h 21

    @ Fernand,

    L’argent du Québec envoyé à Ottawa et qui nous aurait été retourné avec des drapeaux rouges (nous sommes à l’époque des commandites à Chrétien, ne l’oublions pas) n’était-il pas destiné à l’aquarium, plutôt qu’au zoo?

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  8. Yvan Dutil

    30 mars 2009 à 11 h 05

    @Fernand

    Le problème du Zoo est que les gens de Saint-Félicien (PQ) n’aimaient pas l’idée qu’il puisse être concurentiel pas plus que ceux de Granby et Hemmingford (PLQ).

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  9. Carol

    30 mars 2009 à 11 h 16

    Cela pourrait-être un mélange de parc publique et de projet de développement durable ?!

    peut-être un jardin communautaire ?
    ou tout autre chose de totalement différent !

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  10. Max

    30 mars 2009 à 11 h 56

    Moi je blâme une erreur d’urbanisme. Le zoo est construit à l’autre bout de la ville. Trop peu de touristes veulent s’éloigner autant des attraits touristiques principaux.

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  11. Frédéric Smith

    30 mars 2009 à 12 h 04

    @Charles

    En ce qui concerne le domaine Cataraqui et sa future vocation, je vous invite à lire cette entrée publiée l’année dernière sur Québec Urbain : https://www.quebecurbain.qc.ca/2007/12/28/domaine-cataraqui/

    Le projet suit son cours normal et les travaux commenceront incessamment.

    Le projet porte une attention particulière au caractère historique et patrimonial du lieu, et les jardins anciens revivront pour en faire un parc public extraordinaire. Celui-ci sera en harmonie avec les activités de l’École hôtelière de la capitale, qui possèdera une antenne à Cataraqui.

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  12. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    30 mars 2009 à 12 h 44

    @ Frédéric Smith

    Merci pour l’information :)

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  13. Erick

    30 mars 2009 à 12 h 54

    « Le problème du Zoo est que les gens de Saint-Félicien (PQ) n’aimaient pas l’idée qu’il puisse être concurentiel pas plus que ceux de Granby et Hemmingford (PLQ). »

    Exactement! Le zoo ne pouvait pas avoir d’animaux québécois pour ne pas concurrencer St-Félicien et ne pouvait pas avoir d’animaux exotiques car il aurait concurrencé Granby. La seule catégorie d’animaux qui dérangeait personne c’était les pipittes, aucun risque de concurrencer autre chose que le Cap Tourmente!

    J’aurais été curieux d’essayer de fermer le BioDome à la place! Juste pour voir…

    De plus, la relance du zoo reposait sur plusieurs phases. On a fait que la 1ère et jamais réalisé les autres. Quand on fait les choses à moitié…

    La guéguerre des fanions c’était une imbécilité, mais est-ce une raison de fermer un zoo.

    Després tant qu’à moi c’était un « moyen pas bon » (je m’auto-censure ici). Je me souviendrai toujours à un moment donné quand il était ministre des transports, il était allé dire quelque chose du genre: « mais oui on en a donné de l’argent à la région de Québec, on a déjà donné 1 milliard: la route du parc des laurentides, …. ».

    HEIN? La route du parc! Tu nous ris dans la face coudonc.

    Bein oui, la majorité du parc des laurentides faisant partie de la « région administrative de Québec », la grosse dépense de la route du parc dont on a rien à foutre passe sur le budget de notre région et ensuite ils trouvent que Québec coute assez cher de même! Pis c’te « moyen pas bon » là nous ramène ca dans la face de même! En fait c’était rien de plus qu’un « liseux de rapport » incapable de l’interpréter.

    De retour au zoo, me semble qu’il y avait eu négociation avec le proprio du village des sports pour le déménager ou en aménager un nouveau sur les terrains du zoo et le zoo proprement dit aurait fait partie du kit. Ca n’a pas marché et je trouve cela de valeur. Résultat: le village des sports ve en construire un nouveau plus moderne dans le coin d’Ottawa qui va tout simplement compétitionner et à long terme rendre désuet celui de Québec…

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  14. Goldoche

    30 mars 2009 à 17 h 16

    @Fernand,

    Jusqu’en mars 2007, le comté de Saint-Félicien était représenté par Karl Blackburn, un libéral. (a fermeture a été annoncée en 2006)

    Donc, ton PQ-bashing est plutôt stupide.

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  15. Goldoche

    30 mars 2009 à 17 h 17

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  16. dave deux

    30 mars 2009 à 18 h 17

    Finalement j’ai gagné mon petit pari de $5.00. J’avais parié avec
    une connaissance que l’épisode dit du chiffon rouge referait
    surface sur ce fil avant 12h00. Fernand je te paie une draft… au
    bar du zoo.

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  17. Erick

    30 mars 2009 à 18 h 26

    @dave deux

    J’Aurais jamais osé parier contre toi, j’aurais été sur de perdre mon 5 piastres.

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  18. Yvan Dutil

    30 mars 2009 à 18 h 31

    @Goldoche

    Le jardin zoologique du Québec à réouvert ses portes en 2002. C’était Benoît Laprise du PQ qui était député de Roberval à l’époque.

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  19. Yvan Dutil

    30 mars 2009 à 18 h 33

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  20. Guill

    30 mars 2009 à 19 h 19

    Ça me fait rire de voir nos droitistes se plaindre de la fermeture d’un zoo public qui concurrençait un zoo privé…

    Comme quoi les singes ne sont pas tous dans des cages… ;)

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  21. Goldoche

    30 mars 2009 à 19 h 54

    Fernand c’est un étatiste de droite, un adéquiste dans l’âme.

    Du genre, se plaindre qu’il y a trop de gouvernement d’un côté et ensuite dire, que le gouvernement n’en fait pas assez

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  22. Erick

    30 mars 2009 à 19 h 57

    @Fernand et Yvan Dutil

    Méfiez-vous, sur des projets qui prennent plusieurs années, celui qui coupe la banderole et qui récolte les honneurs n’est pas toujours celui qui a fait le plus gros de la job.

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  23. Yvan Dutil

    30 mars 2009 à 20 h 25

    @Erick

    Le concept de zoo a été défini par les péquistes, complété par les libéraux.

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  24. Fernand

    30 mars 2009 à 20 h 26

    Goldoche pour l’esprit libertarien tu as raison. Pour moi. un gouvernement c’est l’art de faire les bonnes choses mal et les mauvaises choses bien…

    J’ai travaillé dans le public et dans le privé, c’est deux mondes.

    Ce que nous vivons actuellement est l’interventionnisme à outrance de l’état pour repartir une économie qu’il a lui même étouffé par des régflements et des contrôles étatiques. La théorie keynésienne est à l’ordre du jour des gouvernements et on assèche notre bien commun pour donner un deuxième soufle à des canards boiteux.

    Êtes vous capable de me dire pourquoi faut donner des miliards à GM et pas une cenne à Ford ?

    Comment se fait-il que Ford peut faire un plan de redressement sans l’apport de nos taxes et que GM ne peut pas ?

    Vous avez vu avec AIG ce qu’oin en fait de l’aide gouvernemntale, des bonus astronomiques.

    J’ai toujours dit que quand tu pêche par excès tu en paye le prix. GM a péché par excès et nous passe la facture eux qui ont eu 800 millions de Québec pour rester à Boisbriand et sont partis avec…

    Pour ceux qui ne savent pas ce que c’est un libertarien, voici le site qui nous rassemble.

    http://www.quebecoislibre.org/

    QU’EST-CE QUE LE LIBERTARIANISME?

    La philosophie du Québécois Libre est libertarienne. En quelques mots, nous croyons que la liberté individuelle est la valeur fondamentale qui doit sous-tendre les rapports sociaux, les échanges économiques et le système politique. Nous croyons que la coopération volontaire entre les individus dans un marché libre est préférable à la coercition exercée par l’État. Nous croyons que le rôle de l’État n’est pas de poursuivre des objectifs au nom de la collectivité – comme redistribuer la richesse, « promouvoir » la culture, « soutenir » le secteur agricole, ou « aider » la petite entreprise – mais bien de se limiter à protéger les droits individuels et laisser les citoyens poursuivre leurs propres objectifs de façon libre et responsable.

    Est-ce de droite ? Alors l’interventionnisme de l’état est de gauche…

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  25. Fernand

    30 mars 2009 à 20 h 39

    Peu importe Yvan Dutil, les deux gouvernements ont péché. Il y avait une OSBL qui administrait le zoo avec les argents perçus aux tourquiquets. Les gouvernements sont intervenus pensant détenir la recette magique. Le paon Landry s’est bombé le torse et s’est cogné le nez en évitant les $$$ fédérales. La marmotte Després a laissé pourrir la situation jusqu’à ce qu’elle ne soit plus viable…

    Il semble qu’après le tour de magie, tout a disparu sauf une serre tropicale vide…

    Voici une citation de l’économiste libertarien Ludwig von Mises:

    « Quand les gouvernements gauchistes interviennent pour empêcher la faillite d’une entreprise, on retire aux consommateurs un immense pouvoir: celui de condamner à mort n’importe quelle corporation incapable de répondre à leurs besoins. »

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  26. Manu

    30 mars 2009 à 21 h 32

    L’histoire sur Wikipedia n’est vraiment pas complète et même douteuse. Par exemple, on ne mentionne nulle part les différentes phases de développement du nouveau zoo. Selon ceux qui géraient le zoo, celui-ci devait d’ailleurs accueillir les « grands animaux » comme ils les appelaient (ceux qu’on s’attend à voir dans un zoo…), ce qui était prévu en troisième ou quatrième phase, mais seules les deux premières ont pu être complétées. Cette idée de non-compétitivité reste donc à vérifier puisqu’elle contredit les propos de ceux en charge de son redéveloppement.

    De plus, sans égard à des idées politiques, ni qu’est-ce qui s’est passé sous le « règne » de quel parti alors que c’est peut-être un autre parti qui a mis ça en branle, un fait demeure : Bernand Landry trouvait inacceptable d’échangé 18 millions (il me semble) contre la présence de l’unifolié canadien (pour 40 ans?) au zoo, et l’argent du fédéral a été refusé. Pour exprimer ce refus, il a d’ailleurs désigné le drapeau canadien par « chiffon rouge ».

    Bref, il s’agit d’un fait indéniable, et en toute logique, cela s’est fait au détriment du zoo.

    Dans ce commentaire, je n’énonce aucune opinion, ni critique, ni applaudissement envers ce geste de M. Landry. Je ne fait que rappeler un fait que Fernand a rappelé, mais avec un peu trop de fioritures comme bien souvent, ce qui a fait déraper le débat sur des considérations politiques de fond de taverne (aussi appelé discours de sourds).

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    • France

      17 juin 2009 à 23 h 10

      Petits rappels. Vrai que Landry n’a pas voulu se prostituer en acceptant 18M pour innonder le zoo de drapeaux rouges. Le zoo est une institution exclusivement provinciale.
      Mais Charest, le conservateur en culottes rouges, a quand même refusé 22M , frustré qu’il était, de s’être fait dégommé de PC par Harper.

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  27. Manu

    30 mars 2009 à 22 h 06

    Et pour la dérape politique, le libertarianisme n’est pas lié à la gauche ou à la droite. Il y a des libertariens de gauche, et des libertariens de droite. Le libertarianisme s’oppose plutôt à l’autoritarisme ou le totalitarisme à la limite. Il s’agit donc d’un axe pratiquement orthogonal à celui gauche-droite (qui aide d’ailleurs à distinguer Staline de Gandhi, qu’on place généralement tous deux à gauche)

    Corollairement, cela veut aussi dire que deux partis de droite (ou de gauche) peuvent n’avoir que la droite (économiquement par exemple) comme point commun, et être opposés sur tout le reste. C’est fou comme il en a qui associent un côté à « gentil » et l’autre à « méchant » sans savoir de quoi ils parlent. Ici au Québec, l’impression la plus répandue que je perçois c’est « gauche = gentils namis » et « droite = méchants messieurs ». Sinon, chez une certaine tranche (assez démarquée selon âge) de gens, c’est plutôt « gauche = BS profiteurs » et « droite = gens responsables ».

    Ces interpértations dichotomiques ultra-naïves sont sûrement bonne pour la taverne ou la traditionnelle messe du dimanche (le Ciel et l’Enfer, quelle simpliste conception pour… ok, j’arrête là), mais ne mènent pas la société nulle part. Et ça ne donne que des dérapes politiques stériles sur les blogues. Mais à quoi bon parler de la complexité des « axes » et des idées politiques quand de toute façon cela n’intéresse personne? et que chacun ne souhaite rien de plus qu’à « faire ses petites affaires » pour être heureux dans la vie.

    Et pourtant, ceux-là ont probablement raison.

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  28. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    30 mars 2009 à 22 h 13

    Puisque notre ami Fernand assume sa droite en se disant libertarien, en laissant sous-entendre, au nom de la liberté et de la responsabilité individuelle et dans une totale absence de compassion que les gens qui en arrachent sont responsables de leur sort, je lui soumets ce texte:

    Québec solidaire : la nouvelle gauche propose
    François Cyr
    La Presse
    samedi 18 novembre 2006

    ——————————————————————————–

    Denis Lessard, journaliste au quotidien La Presse, et Antoine Robitaille, journaliste au journal Le Devoir, ont dévoilé la semaine dernière des extraits d’un document de travail interne produit par la commission politique de Québec solidaire et intitulé « Engagements électoraux pour les 1000 premiers jours d’un gouvernement solidaire ».

    Précisons d’abord que notre texte est le fruit de la réflexion et de la recherche de près de 200 membres, collaborateurs et collaboratrices réunis pour leur compétence et expertise au sein de 14 commissions thématiques. Il sert de base de discussion pour nos membres dans des assemblées générales de circonscriptions et régions à travers le Québec, en préparation du congrès des 24, 25 et 26 novembre. Les délégués-es décideront en congrès du contenu de nos engagements électoraux, clôturant ainsi une vaste démarche participative qui se sera échelonnée sur six mois. À la suite de ce congrès, nous nous ferons un devoir de répondre plus précisément aux interrogations légitimes qui seront soulevées.

    Certains chroniqueurs ou éditorialistes se sont cependant déjà aventurés à toutes sortes d’interprétations qui, dans certains cas, tendent à caricaturer nos propositions. À les entendre, nous voudrions nationaliser à tout crin, « faire payer les riches » pour dépenser sans compter et créer « une pléthore de nouvelles société » d’État. En est-il vraiment ainsi ?

    Nos valeurs et nos propositions

    Loin de proposer un État omnipotent et centralisateur, nous croyons cependant que l’État est responsable et garant du bien commun, des libertés individuelles et des droits collectifs de même que de l’équité entre les régions.

    Nous voulons une plus grande répartition de la richesse en offrant des programmes sociaux adéquats et en garantissant à toute la population l’accès à des services de santé et d’éducation de qualité. Nous pensons que l’économie doit être au service des humains et non l’inverse. Cela nous conduit à soutenir l’économie sociale, à améliorer les conditions de travail des salariés-es et à inclure davantage les personnes issues de l’immigration et les minorités dans la fonction publique.

    Nous prônons une décentralisation des pouvoirs vers des instances démocratiques locales, comme, par exemple, la gestion publique de l’eau et de la forêt conjointement par l’autorité centrale et les communautés locales. Ceci permet une participation démocratique de la population à la définition de son développement. Ce choix des régions par Québec solidaire assure que les retombées du développement profitent autant aux collectivités locales qu’à l’ensemble du Québec. Notre vision écologiste du développement est soucieuse de création d’emplois surtout en région. Nous croyons, par exemple, que les retombées économiques du tout nouveau secteur de l’éolien doivent profiter avant tout aux collectivités locales, régionales et nationale.

    Nous sommes souverainistes et, si le congrès l’avalise, nous proposerons au peuple du Québec une démarche d’assemblée constituante pour reprendre le débat sur l’avenir politique du Québec. Il s’agit d’élire une assemblée représentative, chargée de faire participer massivement la population à la rédaction d’une constitution pour le Québec. Au terme de cette démarche, la population sera appelée à se prononcer sur l’avenir politique du Québec et sur cette constitution.

    Ces propositions seront possibles financièrement par la création d’une richesse collective. Nous voulons soutenir des emplois socialement et écologiquement viables, au sein d’entreprises publiques et de l’économie sociale sans nier la place de l’entreprise privée. Nous voulons éliminer les échappatoires fiscaux et rendre l’impôt plus progressif pour favoriser les familles de la classe moyenne. Ce n’est ni simpliste, ni irréaliste de lutter contre l’évasion fiscale afin que chacun et chacune assume sa part du fardeau, incluant les grandes entreprises.

    Écologiste, féministe et responsable

    La nouvelle gauche a donc des idées novatrices et réalisables. Elle tire sa légitimité de son enracinement dans la société, de ses militantes et militants qui oeuvrent, entre autres, dans le développement économique local et solidaire, dans les groupes de femmes, dans l’agriculture biologique et le commerce équitable, auprès des personnes en perte d’autonomie et leurs familles, auprès des personnes appauvries, dans des groupes de solidarité internationale. Nos membres travaillent dans des milieux divers comme les services de santé, l’éducation, ou l’entreprise privée. La nouvelle gauche tient pour la plus haute lucidité l’exigence de ne négliger aucun effort et de faire preuve d’imagination pour chercher des solutions inspirées de nombreux actrices et acteurs écologistes et sociaux qui ont construit un Québec plus juste et plus écologiquement viable depuis des années.

    Il existe au Québec une pensée économique et politique néolibérale, fataliste et sûre de son bon droit. Pour ces gens, la proposition de réforme la plus modérée apparaît comme du radicalisme sulfureux. Québec solidaire, pour sa part, croit qu’un autre monde est possible. Bien sûr, cela ne se fera pas sans mal. Bien sûr, ce monde prendra forme seulement si les peuples ensemble en viennent à remettre profondément en question les règles injustes actuelles. Mais il faut commencer quelque part et c’est ce que nous proposons modestement comme d’autres mouvements sociaux et partis politiques à travers la planète.

    Utopique que tout cela ? Regardons où les politiques néolibérales nous ont menés : une crise forestière dévastant l’environnement et menaçant des milliers d’emplois, une augmentation des écarts de revenus entre les riches et les pauvres, une démocratie peu inspirante et loin de la population. L’utopie, c’est de croire que tout peut continuer comme avant et qu’il faut tranquillement laisser les puissants de ce monde se payer notre Terre.

    François Cyr

    Responsable aux orientations de Québec solidaire

    Source: http://www.vigile.net/Quebec-solidaire-la-nouvelle

    Jean Cazes
    À gauche, oiseaulogue, ex-militant pour divers organismes de droits sociaux et sympathisant critique de Québec solidaire!

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  29. Francis Vachon Utilisateur de Québec Urbain

    31 mars 2009 à 07 h 35

    Jean: relie le texte de Manu. Un libertarien n’est PAS à droite.

    Francis Vachon
    libertarien, photographe, ex-étudiant en histoire, ancien programmeur web, ancien résident de Ste-Foy et Charlesbourg et propriétaire du Hyunday Elantra

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  30. François

    31 mars 2009 à 09 h 24

    À lire à gauche et à droite sur le Web certaines personnes qui se disent « libertariennes », je dirais simplement que cette étiquette est pratique : quand on ne comprend pas les enjeux, qu’on est incapable de formuler des idées plutôt que des opinions, qu’on est plutôt revanchard face au gouvernement et aux autres plutôt qu’à soi, c’est-à-dire qu’on a été trop paresseux pour profiter des outils mis en place pour s’accomplir soi-même, par exemple au niveau de l’éducation, on se dit « libertarien ». Alors on cite, on cite… Je suis certain qu’il y a une satisfaction à taper sur le dos du gouvernement au lieu de soi-même et de son incapacité à évoluer.

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  31. Fernand

    31 mars 2009 à 10 h 48

    Jean Cazes est un anticapitaliste à l’extrême qui souhaite que le libéralisme économique se casse la gueule pour imposer sa théorie socialiste. Il préconise une mainmise de l’état comme dans l’ancien URSS. On sait comment ça a fini…

    C’est drôle à dire mais c’est l’interventionnisme de l’état qui a mis les États Unis dans cette situation. L’imposante réglementation adoptée par le gouvernement américain, sous prétexte de lutter contre la discrimination, a joué un rôle dans le déclenchement de la crise en incitant, voire en obligeant, les banques à donner du crédit à des gens insolvables.

    De manière très concrète, voici comment l’État a imposé sa volonté aux banques. En 1998, on apprend que le Department of Housing and Urban Development est parvenu à une entente hors cours avec Accubanc Mortgage Corporation, une banque du Texas qui avait été accusée de pratiques discriminatoires dans l’attribution de ses prêts hypothécaires.

    Le message envoyé par les autorités réglementaires en place à Washington était clair: les banques doivent consentir des prêts aux groupes minoritaires mêmes si ces gens présentent un plus grand risque pour le créancier.

    Bref, au lieu de laisser le libre-marché dicter aux banques le niveau de risque acceptable lors de l’attribution d’un prêt hypothécaire, le gouvernement a décidé d’imposer aux institutions financières un modèle de gestion du risque qui n’était pas soutenable.

    On se rend rapidement compte que les lois « anti-discriminations » n’ont pas été adoptées pour réparer des injustices, on a plutôt forcé les banques à prendre des risques inconsidérés pour que des politiciens puissent racoler des électeurs.

    Ainsi est né le subprime; ainsi a débuté la crise…

    Ce n’est pas le capitalisme qui a failli, c’est l’interventionnisme de l’État.

    http://www.cnn.com/ALLPOLITICS/1998/04/03/mortgage.settlement/

    C’est le genre d’interventionnisme que prône notre journaliste du Monlimoilou.com. La centralisation des pouvoirs vers des instances démocratiques locales ressemble au polit bureau qui avait des agents locaux pour imposer ses vues. Mais comme ce parti est un symbiose des communistes, des souverainistes extrémistes et des verts, ça fait une belle macédoïne socialiste. Quand on a un iranien qui jette ses chaussures comme seul représentant parlementaire on peut s’interroger de quelle démocratie on héritera avec de tels individus qui cautionnent Adil Charkaoui, soupconné de terrorismes et ayant été refusé à l’immigration. Ce sont les même qui font des manifestations pour libérer d’autres prisonniers retenus sous la loi sur la sécurité publique. Wow le bolchévisme et l’islamisme à leur meilleur…

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  32. François

    31 mars 2009 à 11 h 29

    voilà ce que j’écrivais : lisez le dernier paragraphe du commentaire de notre ami Fernand. À ce que j’ai écrit, ajoutez l’inflation verbale et vous obtenez une personne qui n’a aucune crédibilité.

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  33. Carol

    31 mars 2009 à 11 h 42

    @ Fernand

    D’utiliser des étiquettes tel que votre premier paragraphe n’aide pas pantoute votre cause, ou vos idées. Au contraire, vous risquez de vous caler vous -même ! et bien entendu de récolter ce que vous avez semé. :(

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  34. Julien

    31 mars 2009 à 11 h 42

    Dois je vous rappeler que ce sujet était pour parler des terrains du zoo?

    Si ça vous tente de parler d’autres choses, il serait peut-être plus pertinent de créer un sujet dans le forum et de laisser la place ici à ceux qui veulent discuter du sujet en titre…

    Merci

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  35. Marc-Olivier Labrecque

    31 mars 2009 à 12 h 21

    Arretez ces escalades verbales, vous nuisez à la qualité du site. Rien ne sert d’utiliser des étiquettes simplistes. Ca enlève juste le gout de lire vos billets.

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  36. dave deux

    31 mars 2009 à 16 h 56

    Je constate qu’il y a toujours quelqu’un sur ce forum qui voit des
    communistes dans sa soupe. Le monsieur a oublié les anarchistes,
    les stalinistes, les nazis, les troskistes, les fascismes, les maoistes,
    les anarchos-syndicalistes, les franquistes, les communistes-liber-
    taires, les francs-maconnistes, les leninistes, les revissionistes,
    les vichistes et les radicaux-libres.

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  37. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    31 mars 2009 à 20 h 40

    Je viens de lire les derniers commentaires. Bon…

    J’éviterai d’émettre les miens! Mais puisque l’on parle d’extrémistes, je vous soumets ce test de réflexion…

    Vous être un enseignant du primaire, et vous voulez inviter deux « penseurs » exprimer leur conception de la société à léguer à vos jeunes.

    Deux choix: un Fernand et sa vision « réaliste » libertarienne moussant la sacro-sainte liberté individuelle poussée au max, ou une Laure Warridel avec sa conception « utopique » d’un monde écologiquement et socialement responsable?

    Bonne soirée, Camarades, de la part d’un vilain communisssse! ;-)

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  38. dave deux

    31 mars 2009 à 21 h 55

    Prolétaires de tout les pays, obstinez-vous.

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  39. Marc-Olivier Labrecque

    1er avril 2009 à 08 h 38

    Tout le monde sait que comme pour la bouffe, un régime équilibré est de mise. Si vous avez de quoi d’extrême à faire, que ce soit du sport.

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  40. Gilbert

    1er avril 2009 à 09 h 21

    Je vois en lisant certains commentaires d’un certain individu qu’il y a certains spécimens qui se sont échappé du Zoo avant sa fermeture!

    Ouf! En fait le Zoo était voué à une fermeture d’une manière ou d’une autre.

    Le Zoo dans un cadre urbain doit se situé dans la zone touristique immédiate ce qui n’était pas le cas et il doit ce défénir dans ça spéficité ce qui n’as pas été fait!

    Bon de toute manière nous avons pas perdu tout nos spécimen d’ailleurs j’en vois se promener librement en ville tous les jours … .

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  41. Gilbert

    1er avril 2009 à 09 h 32

    Maintenant une idée concrète pourquoi ne pas y développé un Centre d’Interprétation de la Nature au service des citoyens … .

    Sérieusement et concrètement ou sont vos idées créatives et constructives?

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  42. Erick

    1er avril 2009 à 10 h 15

    Le zoo exercait aussi d’autres fonctions dont la majorité des gens n’étaient pas conscient de l’existence, et qui n’avait rien de touristique.
    C’est là qu’on soignait les animaux blessés pour les remettre en liberté (je parle des faucons, pas des marmottes). C’est aussi le zoo qui s’occupait du service de quarantaine. Et j’en passe. Ces services sont possiblement encore là, de même que quelques animaux indéplacables.

    « Dois je vous rappeler que ce sujet était pour parler des terrains du zoo? »

    Et si on en faisait… un zoo?

    Juste une idée qui m’a passé par la tête, comme ca! ;o)

    Sérieusment, ce lieu doit rester au public, ou si on déroge à cette règle, que ce soit pour un projet dont profitera la collectivité. Faudrait surtout pas que ça finisse dans les mains de promoteurs immobiliers pour y faire des quartiers résidentiels ou des centres d’achat. Avec le manque de terrains dont la ville se plaint, il va surement y avoir de la pression de ce coté là.

    « Le Zoo dans un cadre urbain doit se situé dans la zone touristique immédiate  »

    Je connais bien des villes dont ce n’est pas le cas. N’ayant pas de place dans le vieux-québec pour un zoo… Charlesbourg, à coté d’une ligne métrobus et facilement accessible par l’autoroute n’était pas si mal placé que ca. Ce n’était peu être pas le Zoo de Berlin ni le Biodome, mais si on le compare à St-Félicien, Gramby et Hemmingford, il était loin d’être inaccessible aux touristes.

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  43. Carol

    1er avril 2009 à 13 h 12

    « Maintenant une idée concrète pourquoi ne pas y développé un Centre d’Interprétation de la Nature au service des citoyens …  »

    Je rajouterais un endroit pour éco-responsabiliser les gens sur leurs liens et impacts au niveau environnement, genre aussi un centre de formation dans ce domaine, avec conférence ateliers, séminaires.

    Avec en prime un parc genre jardin van-de quelques choses qui est sur le campus de L’université Laval…

    Bref bien des choses peuvent-être fait !

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  44. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    1er avril 2009 à 15 h 01

    @ Carol

    Many dollars! :)

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  45. Gilbert

    2 avril 2009 à 15 h 27

    @ Gérald Gobeil

    Évidemment que ça coûte des dollars!
    Tout de même moin coûteux qu’un Zoo n’est-ce pas!
    Rien faire coûte aussi de l’argent!

    Et toi Gérald, c’est quoi que tu propose?

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  46. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    2 avril 2009 à 15 h 54

    @ Carol

    Je propose simplement d’attendre la proposition qui sera faite par la Commission de la Capitale Nationale. Mes connaissances des contraintes reliées à ces lieux sont trop limitées. Il demeure toutefois certain qu’il est illusoire de croire à de grands investissements par le gouvernement dans un horizon de 5 ans. Les priorités sont nombreuses!

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  47. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    3 avril 2009 à 08 h 08

    Oups.

    Ma réponse s’adressait évidemment à Gilbert :)

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  48. Gilbert

    3 avril 2009 à 11 h 00

    @ Gérald Gobeil

    À partir de ta connaissance actuel Gérald, dis-moi c’est quoi ta proposition? Dans une optique de brassage d’idées(brain storming) à l’état brute avec ta connaissance actuel du dossier même limité.

    Les considérations d’ordre financière et autres se feront valoir en temps et lieu mais pour le moment concentre toi sur la vocation possible pour le site!

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  49. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    3 avril 2009 à 14 h 09

    @ Gilbert

    Très bien. Une autre Cité Verte.

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