Source: Isabelle Mathieu, Le Soleil, 6 février 2006.
Le changement de 12 % des noms de rue de la ville de Québec a finalement été complété hier au conseil municipal, au terme d’un débat où la mairesse Andrée Boucher et son équipe ont accusé le RMQ de vouloir en finir avec le souvenir des anciennes villes… (…)
La suite. Voir aussi cet autre billet.
7 février 2006 à 09 h 53
Je n’ai pas encore compris comment les gens fesaient pour en venir à déchirer leurs chemises sur la place publique pour un sujet aussi futile. Une artère qui change 4 fois de nom ce n’est pas logique. C’est sur qu’après les changements de noms il va rester quelques exceptions comme Grande Allée / boulevard Laurier, mais dans l’ensemble je crois qu’on aura corriger la situation.
De plus, il me semble y avoir d’autres dossiers plus prioritaires et vitals pour la ville. Je présume que ceux là ne soulèveront pas les passions.
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7 février 2006 à 11 h 53
Personnellement, je ne comprends pas que la 80e Rue de Charlesbourg devienne le Boulevard Louis XIV, mais que le St-Joseph devienne Bastien. Ça reste segmenté…
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7 février 2006 à 12 h 28
Pendant un peu plus de six ans j’ai demeuré sur la rue de l’Église, celle de Saint-Roch. Combien de fois j’ai été obligé de spécifier que non ce n’est pas à Sainte-Foy. Même lors du transport par ambulance de ma conjointe à la Maison Michel-Sarazin. La veille, j’avais communiqué avec la CTAQ pour réserver une ambulance et une heure. J’avais pris soin de spécifier: rue de l’Église près du Jardin de Saint-Roch. Le lendemain matin j’ai reçu un appel de la CTAQ, pour me dire qu’il y aurait un léger retard en raison d’urgences et la personne m’a demandé alors si c’était bien à Sainte-Foy. On ne fait pas la différence entre rue (Saint-Roch) et route (Sainte-Foy). Pour moi, n’en déplaise à notre mairesse d’école, l’exercice n’est ni futile et surtout pas inutile.
Madame Boucher, peut-être devrions nous dire Bouchée, du moins dans certains dossiers, devra apprendre à composer avec une opposition forte, et surtout à se départir de cette fâcheuse habitude qu’elle a de croire QU’ELLE est la seule à posséder LA vérité.
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7 février 2006 à 15 h 16
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Excellent point…
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7 février 2006 à 19 h 04
Compte tenu de l’avancement du dossier et des sommes investis dans le chanement de nom, je ne crois pas que la mairesse pouvait y faire grand chose, outre faire un peu d’obstruction, pour préserver son honneur.
(et oui, on veut oublier le « souvenir des anciennes villes », on est tous passé à autre chose maintenant, même Madame Boucher (elle le dira pas, mais tranquillement elle commence à se comporter comme tel!)).
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7 février 2006 à 20 h 46
Ben d’accord avec tout ce qui s’est dit ci-haut.
Pour ce qui est des segmentations qui n’ont pas le même nom, j’aurais aimé moi aussi que ce soit mieux, mais bon… ce sera moins pire que c’était. Appelons ça un compromis.
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7 février 2006 à 21 h 54
CFD: « (et oui, on veut oublier le « souvenir des anciennes villes », on est tous passé à autre chose maintenant, même Madame Boucher (elle le dira pas, mais tranquillement elle commence à se comporter comme tel!)). »
Un certain nombre d’électeurs ont voté pour elle afin qu’elle conserve justement ce souvenir. Le principal parti qui est en mesure de s’opposer à elle au Conseil est de l’autre côté. Elle valse donc entre les deux. Elle veut montrer aux premiers qu’elle se souvient, aux seconds qu’elle est assise sur la chaise principale… et en elle-même, elle doit se dire, mon Dieu, la « game » a changé. Un peu comme Jacques Demers ou Jean Perron, lorsqu’ils sont passés des Nordiques au Canadien ou inversement!
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9 février 2006 à 15 h 39
« …la mairesse Andrée Boucher et son équipe ont accusé le RMQ de vouloir en finir avec le souvenir des anciennes villes… » !!!!!
Mmmm, je ne sais pas pour vous, mais personnellement je crois que madame Boucher et sa petite clique sont contre l’harmonisation des noms de rues et les changements d’adresse surtout pour la symbolique du fait qu’on DEVRA dorénavent tous écrire Québec à la place de Sillery, Loretteville ou, je n’sais pas moi, SAINTE-FOY ;-) dans notre adresse. Décidément, les arguments étaient conduits par les émotions et ils l’ont encore vraiment sur le coeur la défaite ces (anciens) défusionistes. S.V.P. madame Boucher, allons de l’avant!
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9 février 2006 à 22 h 35
Anyway, si le monde aurait voulu écrire encore leur nom de ville, ils auraient défusionné en masse.
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