Quelques précisions du Soleil sur l’annonce de la revitalisation de la rue Racine…
La Ville de Québec fait de la relance de la rue Racine à Loretteville son projet majeur pour 2004 et injectera 2 millions $ cette année dans cette artère commerçante qui en a bien besoin.
Amorcée au début des années 90 sous l’ancienne ville et stoppée par la bisbille entre les ex-élus de Loretteville, la revitalisation de la rue Racine verra finalement le jour d’ici les cinq prochaines années.
Le projet, promis par l’administration L’Allier et élaboré de concert avec les organismes du milieu, touche toute la rue Racine, du boulevard L’Ormière jusqu’à la rivière Saint-Charles.
Exit le garage municipal, la caserne de pompiers et le stand de taxi. Bienvenue nouveaux commerces, cafés-terrasses et promenade piétonnière.
Concrètement, la Ville commencera par refaire certaines
intersections névralgiques, comme celle du boulevard des Étudiants et de la rue des Ursulines. Elle importera aussi du centre-ville son programme d’aide à la rénovation des façades commerciales et résidentielles pour les propriétaires qui souhaitent refaire une beauté à leur immeuble.
Certains entrepreneurs embarquent déjà dans le mouvement, souligne le conseiller et ex-maire de Loretteville Denis Giguère, en citant notamment la pharmacie Martel qui annoncera un investissement de près de 1 million $ en rénovations.
Le bureau de l’arrondissement de la Haute-Saint-Charles, installé dans l’ancien hôtel de ville de Loretteville, sera légèrement agrandi et une place publique fera son apparition à proximité.
Pour Denis Giguère, il est très important de ramener des résidants dans ce secteur et d’encourager la construction de projets d’habitation, privé ou public, sur les nombreux terrains vacants.
La Ville construira une scène dans le parc Jean-Roger-Durand, près de la Saint-Charles, pour encourager l’animation et les spectacles. A cet endroit, une passerelle sera construite au-dessus de la rivière pour inciter les touristes qui visitent la réserve de Wendake à traverser.
Selon le conseiller municipal Claude Larose, responsable du développement économique, la revitalisation de la rue Racine nécessitera au moins 6 millions $ d’argent public.
Le maire Jean-Paul L’Allier, présent à la conférence de presse, a dit avoir espoir que dans les années à venir, la Ville de Québec puisse accélérer la revitalisation de sa vingtaine de rues dites « de centralité », comme, par exemple, les rues Saint-Joseph, Saint-Vallier Est et la 3e Avenue. Jusqu’à maintenant, l’avenue Myrand à Sainte-Foy a bénéficié des efforts de la Ville.
Isabelle Mathieu, 21 avril 2004. Reproduit avec autorisation
22 avril 2004 à 09 h 04
Sur la rue Racine, comme sur Myrand à Sainte-Foy et le Trait-Carré à Charlesbourg, ç’aura pris les fusions « forcées » pour que ces travaux se mettent enfin en branle.
Qu’arrivera-t-il si, comme c’est parti pour l’être, les « démembrements » de Charest voient le jour?
Je peux pas croire qu’on va retourner aux anciennes villes et aux anciennes guerres de clochers et qu’on va encore se taper Langlois, Mercier et Loranger encore et encore!!! P-a-t-h-é-t-q-u-e!
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