Pierre-André Normandin
Le Soleil
Le hasard fait parfois drôlement les choses. Le soir même où Québec adoptait son règlement bannissant les panneaux-réclames, la seule autre grande ville canadienne à avoir tenté de les interdire abandonnait la partie. Après dix ans de batailles judiciaires, Oakville s’est résignée hier à permettre l’apparition de 35 de ces affiches sur son territoire.
7 avril 2009 à 11 h 52
Dommage, mais j’ai l’impression que le reglement risque de ne pas rester longtemps… Les panneaux le long des autoroutes dans les quartiers indistriels ne me dérangent pas trop, mais ceux dans les quartiers résidentiels comme le long de Dorchester n’ont pas leur place dans la ville…
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7 avril 2009 à 12 h 23
Toutefois, si la ville et les afficheurs décident plutôt de s’entendre sur quelque chose qui ressemble au règlement à Oakville (tant qu’à aller en cour pour arriver pratiquement au même point…), ça enlèvera justement tous les panneaux réclame au centre-ville, en bas comme en haut. En fait, il n’en restera que là où ils ne dérangent pas grand monde, comme sur les autoroutes ou les boulevards dans les parcs industriels (des sections de Hamel par exemple)
Personnellement, un tel compromis ferait bien mon affaire. J’appliquerais un règlement semblable pour les pylônes des stations-service : qu’il le mette 50m de haut en bordure de l’autoroute ne me dérange pas, mais à moins de 200m d’une résidence, je le limiterait à un socle au sol avec une superficie d’affichage en proportion, comme ça se fait déjà dans zone d’affaires de Lebourgneuf.
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7 avril 2009 à 14 h 32
Une qui m’agresse à chaque fois que je passe là, est celle installée derrière le Loblaw le long de Félix leclerc entre Henri-Bourassa et la 4ème Avenue est à Charlesbourg.
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7 avril 2009 à 14 h 48
Que dire de ceux sur St-Jean en plein faubourg SJB ou à l’intersection Langelier et Charest…
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7 avril 2009 à 22 h 41
Ces panneaux ne me dérangent pas en soi. C’est parfois le message qu’ils véhiculent qui m’irrite, comme « tasse-toi mon oncle » ou autre stupidité du genre. Je m’intéresse davantage au contenu qu’au contenant, en autant que le contenant ne soit pas démesuré. Il ne faut quand même pas tout interdire, sinon la vie urbaine deviendra taciturne et « drabe » à souhait.
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7 avril 2009 à 23 h 05
Vous êtes dont bien chialeux ..
Voulez-vous bin me dire c’est quoi que sa change dans votre vie qu’une publicité soit sur le bord de la rue?
Sa dérange mononcle pi matante de voir une annonce de Tim Horton ou de Mac Do en se rendant travailler le matin?
Tant qu’a sa pk pas bannir les annonces dans les abris-bus, pi pourquoi pas bannir les annonces durant les games de hockey et que dire de vos télé-romans et vos films favoris qui sont tous entre-coupés de publicités ..
Cri$$ wake-up ..
À go on chiale pour chialer!
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8 avril 2009 à 05 h 09
@sim-21
La question est de savoir si ce n’est pas plutôt toi qui devrais te réveiller.
Tu veux vraiment savoir ça change quoi la pub? Ça change que la pub véhicule souvent des messages de merde et qu’elle s’impose à nous alors qu’on ne l’a pas demandé. Les panneaux-réclames, pour ne nommer qu’eux, détruisent le paysage urbain et distraient, parfois dangereusement les chauffeurs sur les autoroutes.
L’omniprésence de la publicité dans nos vies a fait l’objet de plusieurs recherches et tu aurais tors de croire que c’est sans conséquence.
Le fameux slogan « Tasse-toi mononcle » de VW, pour ne nommer que lui, laisse sous-entendre quoi? Que rouler sans excéder la vitesse c’est nul? Que ceux qui le font sont des vieux cons?
Ouvre un peu le journal maintenant et tu verras que le nombre de jeunes (16-25) qui meurent chaque année dans des accidents de la route, causés justement par la vitesse excessive, est terrifiant. En fait, ce sont les premières victimes de la route. Et on ne parle même pas de l’agressivité de certains chauffeurs sur la route.
De plus, contrairement à toi, d’autres ne considèrent pas que l’argument « cash » doit être une raison d’accepter tout sans dire un mot.
Les coûts sociaux me semblent plus importants que les bénéfices de PATTISON ou je ne sais trop quelle compagnie. Mais bon, cela fait certainement de moi un sale hippie de gauche selon les nuancés propos de plusieurs ici. Je l’assume et le revendique. ;-)
Si vouloir, comme société, tenter de limiter légèrement (c’est bien le cas ici) l’espace qu’occupe la pub dans nos vies quotidiennes et remettre en question les messages qu’elle véhicule, relève du « chialer pour chialer » et bien chialons pour chialer tous en coeur et encore plus fort!
C’est mieux qu’avoir les yeux fermés et jouer aux imbéciles heureux tu ne crois pas?
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8 avril 2009 à 11 h 07
J’étais à la table di conseil de ville quand ces compagnies ont discuté de leur déploiement sur les viilles du Québec. Nous avons choisi Astral parmi 4 proposition. J’ai trvaillé pour que ces panneaux soient les moins agressidàfs possible. À Charlebourd, c’ewst Pattisdon quii a eu la faveur de la ville. et le panneau que je déplore semble à cheval sur l’autoroute et agresse l’automobiliste. J’aimerais qu’on corrige les pires sites mais les enlever, NON…
Ces annonces payent des redevances à la Ville et même si c’est pas des millions, il demeure que ça rondit les fins de mois…
À force d’éliminer des sources diverses de financement par des décisions discutables, l’accumiàulation de ces décisions va provoquer un compte de taxe plus salé…
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8 avril 2009 à 11 h 40
On s’en doutait de ta part, des décisions prises dans le but d’améliorer la qualité de vie urbaine ne sont que des « décisions discutables » qui provoquent l’augmentation du compte de taxes. Quelle vision étroite et à court terme!
Soupirs..
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8 avril 2009 à 23 h 07
Les règlements d’urbanisme harmonisés ont été adopté par le conseil de ville et les conseils d’arrondissement.
Maintenant seul un avis de non-conformité au PDAD émanant du MAMR ou de la Commission municipale du Québec pourrait stopper le processus… Ce qui a très peu de chances de se produire. L’entrée en vigueur est prévue pour juin.
La Ville de Québec a désormais une référence en ce qui a trait aux efforts afin d’améliorer la qualité de vie urbaine. Chapeau!
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