Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Transport en commun: La moitié de la population de Québec favorable à la privatisation

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er mars 2006 24 commentaires

Grand format 800 X 600, autobus, secteur Saint-Roch, 24 février 2006. Photo: Jean Cazes.

Source: Radio-Canada, 28 février 2006.

La moitié de la population desservie par le Réseau de transport de la capitale (RTC) voit d’un oeil favorable la privatisation du service de transport en commun à Québec. C’est ce que révèle un sondage SOM réalisé pour Radio-Canada. (…)

Mme Boucher voit dans le résultat du sondage une garantie en cas de relations de travail trop difficiles. Elle prévient que tous devront mettre de l’eau dans leur vin, y compris les syndicats. (…)

Le sondage indique aussi que 83 % des répondants sont favorables à ce qu’une partie du Vieux-Québec soit réservé à l’usage exclusif des piétons [billet] au cours de la période estivale. 82 % de la population interrogée estime par ailleurs qu’on ne fait pas suffisamment d’efforts pour restreindre l’utilisation de l’automobile dans la région. (…)

La suite.

À noter que cet article réfère au premier volet d’une série de reportages présentés cette semaine à Radio-Canada [Dossier Transport en commun] qui comprend les thèmes suivants:

Mercredi 1er mars
À Québec, l’auto est reine! L’autobus, un simple valet…

Jeudi 2 mars
Comment nous inciter à prendre l’autobus? La recette gagnante d’Ottawa-Gatineau.

Vendredi 3 mars
Vous préférez l’auto à l’autobus? Les solutions de l’avenir.

Voir aussi cet autre billet.

Voir aussi : Transport en commun.


24 commentaires

  1. Antoine

    1er mars 2006 à 10 h 38

    OUI OUI OUI privatisons… vendons cela et allons en appel d’offres pour un service de transport en commun. Comme ca on va arrêter de payer les chauffeurs d’autobus a des salaires plus élevés que ceux des infirmières, de professeurs, et de la majorité des usagers qu’ils transportent. On va arrêter de les entendre chialer sur leur salaire, on ne sera plus a la merci de mécanos qui ne gagnent pas encore assez cher…

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  2. Jean Cazes

    1er mars 2006 à 10 h 58

    Je vais peut-être en surprendre quelques-uns, mais comme usager occasionnel du transport en commun, je suis aussi plutôt en faveur de la privatisation à cause des abus des demandes syndicales ces deux dernières décennies et leur impact sur une pupulation démunie et captive!

    Mais de grâce, toutefois, évitons de sombrer encore une fois dans le populisme: le métier de conducteur d’autobus est loin d’être aussi rose qu’on le prétend…

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  3. mimir

    1er mars 2006 à 11 h 03

    il aurait été intéressant de savoir si les 50% pour la privatisation correspond en grande partie aux usagers de l’automobile.

    Ceci dit, j’ai beaucoup de difficultés à me prononcer. Pourquoi dès qu’on parle de services publics, les syndicats exagèrent? Pourquoi le domaine public n’est-il pas capable de gérer ses budgets et les syndicats de manière à être un peu plus rentables?

    La venue du privée me fait également un peu peur. Est-ce qu’un compagnie privée qui regardent avant-tout les profits, serait en mesure d’offrir un service hors métrobus, là où les lignes sont un peu moins rentables mais pourtant essentielles?

    C’est un pensez-y bien!

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  4. Francois

    1er mars 2006 à 11 h 23

    Ben oui : privatisons les profits (i.e. les axes rentables comme le métrobus) et laissons les déficits au public (i.e. tous les autres, sauf exception). Grosso modo, ça ressemblerait à ça. Quand l’aménagement comme les politiques de transport ne priorisent pas le TEC, ben voilà, les magiciens de la pensée qui sont incapables d’offrir des résultats vont nous sortir une recette de privatisation efficace ou de partenariat public-privé satisfaisante ? Foutaise !

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  5. Antoine

    1er mars 2006 à 11 h 25

    Service hors métrobus, il suffit de l’inclure dans les obligations du fournisseur de service. La concurrence ca aiderait surement, et ca calme les folies syndicales. De toute manière avec nos chers syndicats complétements déconnectés du monde il est fort probable que de plus en plus de services passent au privé. Anormal encore une fois de payer plus cher un chauffeur d’autobus, un col bleu qui patche de l’asphalte, qu’un professeur qui enseigne à nos enfants, qu’un professionnel qui s’est tappé 3 à 5 d’université, qu’une infirmière, etc…

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  6. Francois

    1er mars 2006 à 12 h 27

    « Service hors métrobus, il suffit de l’inclure dans les obligations du fournisseur de service. »
    Ben oui, à quel tarif et pour quelle offre de service, tout ce qui se trouve hors des axes centraux se plaignant déjà d’une desserte en-deça des besoins. Ceci dit, voilà un « débat » maintes fois entendu qui oublie les dimensions sociale et environnementale du TEC qu’il faudrait aussi quantifier. On n’est pas à un oubli ou une incohérence près.

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  7. Ludovic

    1er mars 2006 à 12 h 41

    Qui dit privatisation du transport en commun, dit subvention au transporteur, car cela ne peut pas être rentable sans cela.

    Qui dit subvention, dit conditions. Toutefois, un transporteur privé n’acceptera pas de soumettre s’il y a des conditions (comme desservir les lignes non rentables) et qu’il ne reçoit pas un monopole en échange. Or, si on a un monopole, on est pas plus avancé que présentement.

    Solution possible? Un partenariat privé/public où les transporteurs privés fourniraient les autobus, les chauffeurs et l’entretien des autobus.

    La partie publique ferait la gestion des tarifs, des circuits, des abri-bus, du système téléphonique, etc.

    Le territoire serait divisé en plusieurs sections et les compagnies de transport privés devraient soumettre pour chacun des territoires qui les intéresse. Chaque territoire aurait des lignes majeures rentables et des lignes moins rentables et les fréquences de passage, le coût du billet, etc., seraient déterminées par la partie publique.

    Dans le fond, un peu comme on fait pour les contrats de déneigement.

    1) Ça brise le monopole (ce qui est dramatique, ce n’est pas que le service soit public, mais bien qu’il soit un monopole et qui dit monopole, dit décadence)

    2) Si le syndicat d’un transporteur privé demande trop en salaires, le transporteur risque de perdre une ou plusieurs soumissions, car il devra charger trop cher pour son service. Le syndicat le saura et collaborera à faire des demandes réalistes et compétitives

    3) Chaque transporteur sera obligé de gérer efficacement son parc autobus et son personnel.

    Évidemment, il faudrait encadrer le service pour assurer un service homogène d’une ligne à une autre.

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  8. mimir

    1er mars 2006 à 13 h 15

    Ludovic, effectivement, ca me parrait être un bon terrain d’entente… Beaucoup plus que celui de tout privatiser.

    Et certes, les syndicats chialeraient en maudit… tout comme ce qui se fait au gouvernement. « Les sous-traitants sont les méchants qui volent les jobs des fonctionnaires syndiqués et qui demandent moins cher! »… Manière de sous payer les employés. On l’entend souvent de la part des groupes de syndicalistes, et ce n’est toutefois pas toujours la réalité.

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  9. PAM

    1er mars 2006 à 13 h 40

    la privatisation… cela veut dire, au bout du compte, que seulement une ligne ou deux vont fonctionnées parce que rentables. Et puis pour le reste…

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  10. Ludovic

    1er mars 2006 à 14 h 28

    Non PAM,

    C’est le même principe que Orléans Express qui reçoit des subventions pour se rendre jusqu’à Gaspé. Ça serait plus payant pour eux de ne faire que le service Québec-Montréal, mais ils sont obligés de faire tout le service.

    C’est pas parce que c’est privé qu’on ne peut pas contrôler le service qui est fourni.

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  11. Antoine

    1er mars 2006 à 15 h 09

    Et que d’économies en salaires trop payés ne l’oublions pas… je suis certain que les chauffeurs d’Orléans Express gagnent moins cher que ceux de la STCUQ, même chose pour les services d’entretient, alors questions rentabiblité il faut tenir compte de plusieurs facteurs, en plus il pourrait y avoir de la concurence… et tiens au lieu d’envoyer des mastodontes dans les circuits éloignés, pourquoi ne pas avoir des autobus plus petits, moins dispendieux et énergivores.

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  12. PAM

    1er mars 2006 à 15 h 46

    est-ce qu’il pourrait y avoir deux lignes 800 qui se feraient concurrence? Une offrant des services de bar et d’hotesses et l’autre sans aucune places assise mais beaucoup moins cher!

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  13. Manu

    2 mars 2006 à 00 h 13

    Dans la ligne de pensée de Ludovic, je crois qu’un partenariat, plutôt que tout l’un ou tout l’autre serait intéressant.

    Mais dans tous les cas, il y a une notion qui semble échapper au débat, celle de « service essentiel ».

    Dans un système privé ou en partenariat avec celui-ci, les conditions imposées (territoire desservi, fréquence, limite des frais pour les usagers, etc.) décrit implicitement à quel point le service est essentiel. Quant à la réduction des coûts, il est certain que les employés seraient moins gâtés que ceux actuels (je considère aussi qu’ils n’ont aucune raison de gagner plus cher que des infirmières, enseignants, boucher, cuisinier, etc.)

    Toutefois, s’il n’y a que quelques soumissions, il y a un fort risque de collusion, ce qui gonflerait artificiellement la facture (le profit allant à l’entreprise). C’est d’ailleurs ce qu’on voit dans les travaux routiers par exemple (où un p’tit nouveau en Beauce qui soumissionne à un prix raisonnable est réellement, concrètement, menacé de se faire casser les jambes par les deux autres, qui ont l’habitude de se partager en alternance les contrats gonflés).

    À l’opposé, dans une service entièrement public, la population est à la merci des « syndicats de gros bras », des mécanos aux chauffeurs. Ce qu’il faudrait faire dans ce temps là, c’est de redéfinir « l’essentialité » du service. On l’a vu récemment, à New York les employés du transport en commun n’ont pas le droit de faire la grève. En fait, ils ont peut-être le droit en théorie, mais ils doivent néanmoins assurer 100% du service en cas de grève, sans quoi ils s’exposent à de fortes amendes (400$US par jour pour les employés, 2000$ pour les leaders syndicaux, toujours à titre personnel, et 1 000 000$ par jour pour le syndicat, quelque chose du genre). Dans de telles circonstances, ils ne peuvent guère se permettre de prendre la population en otage bien longtemps.

    Cela pourrait donc être une alternative à la privatisation. Toutefois, il reste un problème : connaissant l’imbécilité dont certains employés syndiqués de la STCUQ savent faire preuve (saccages et autre), il ne serait pas facile de leur faire avaler une diminution de salaire de 25-40% disons. On ne serait même pas non en mesure de congédier ceux qui ne font pas bien (ou pas du tout) leur travail, à cause de « l’outrance syndicale » (à moins de PLUSIEURS graves manquements, tous pris en flagrant délit par surcroît, et assertis de plusieurs avertissements)

    Autrement dit, cela serait une alternative viable, mais il faudrait d’abord remettre les pendules à l’heure. Ainsi, peut-être que ça ferait du bien de flusher le système public, avoir un partenariat pendant quelques années, se rendre compte après 5 ans qu’on n’a réalisé aucune économie (ce qui risque fort d’arriver, considérant en autres les coûts de transition),

    MAIS…

    on pourra alors redémarrer un service public, en engageant tout le personnel selon une échelle salariale décente et autres conditions (100% du service en tout temps, etc.). Ceux qui ne sont pas d’accord (notamment parmi ceux qui auront été congédié à la fin du service public) n’auront qu’à ne pas appliquer et rester chez eux.

    Je ne verserai pas de larmes pour ceux-là, les « difficile-à-replacer-sur-le-marché-du-travail, qui ont été gâtés-pourris d’argent de la population pendant des décénnies comme s’ils le méritaient ».

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  14. JT

    2 mars 2006 à 10 h 28

    Qui dit qu’il n’y aura pas de syndicats dans le privé ?

    Le principal problème dans le réseau de transport en commun à Qc, c’est la faible densité de la population. Comment assurer un service à une fréquence raisonnable dans un secteur où les citoyens sont dispersés ? La Ville en est responsable, qu’elle l’assume via le RTC.

    Briser le monopole ? Je vous signale que le principal objectif du privé c’est de se constituer en monopole… pour être en mesure de contrôler les prix. Regardez comment Bell se bat pour préserver ses avantages.

    Et de toute manière, quel monopole ? Il n’y a pas de véritable monopole dans le réseau de transport au Québec parce qu’on peut (ce que font beaucoup de gens) opter plutôt pour la voiture, la marche, le vélo ou le cheval. C’est d’ailleurs pour se préparer à l’épuisement annoncé des ressources pétrolières que les visionnaires Québécois chouasissent majoritairement d’acquérir des propriétés bordées de prés verdoyants.

    Je vous signale que la syndicalisation est un droit reconnu par le pays dans lequel nous vivons, ainsi que par l’ONU. Que les profs sont moins bien payés parce qu’ils n’ont pas la même conception de leur travail et la population ne réagit pas de la même manière lorsque des enfants sont privés d’enseignement 1 jour ou 2 (comme si l’enfant allait être moins instruit à la fin de sa scolarité…) que lorsque les chauffeurs de bus font de même. Autrement dit, si les moyens de pressions exercés par un groupe sont mal perçus dans la population, il sera très difficile pour ce groupe de les poursuivre.

    Regardez l’histoire des roses à Montréal, c’est un « changement » annonciateur d’une modification du comportement de ce syndicat. Tant mieux. C’est la preuve que rien n’est immuable et que les syndicats ne sont pas insensibles à l’opinion public.

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  15. Manu

    2 mars 2006 à 14 h 55

    Dans ce que je disais, le syndicat dans l’entreprise privé n’est aucunement exclus.

    Toutefois, la différence entre le syndicat dans le privé et le public, pour le cas du RTC, c’est qu’une entreprise privée syndiquée, où le syndicat « run la shoppe », ne parviendrait probablement pas à soumissionner de manière compétitive contre d’autres entreprises non-syndiqués.

    De toute façon, dans une entreprise privée, si le syndicat en mène trop large et s’entête à vouloir améliorer les conditions des travailleurs au détriment de l’entreprise, eh bien l’entreprise fait tout simplement faillite. Ainsi, le syndicat dans le privé est contraint de faire des concessions plus réalistes que dans le public.

    La ville ne peut techniquement pas faire faillite et les syndicats « contre » elle ont le beau jeu (le fait que les syndicats soient systèmatiquement contre l’employeur est un autre important problème) Ils n’ont rien à foutre de la santé financière de la ville car ils ne peuvent pratiquement rien perdre à part l’opinion publique. Rendu là, ça rejoint la problématique du syndicat dans le domaine public, et ça dépasser largement le cadre de ce billet.

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  16. maude

    23 mars 2006 à 16 h 55

    Je ne comprends pas ce qu’on gagne avec le privé. Peut-être que ça coûte moins cher, mais c’est au détriement du salaire des chauffeurs. L’argent que la ville investit dans le salaire de ses chauffeurs, il revient vite à la ville, car ces derniers résident à Qc, paient des taxe et consomment dans la ville. Ok, c’est choquant de voir leur salaire quand on le compare à d’autres, mais faut tout de même comprendre qu’à quelque part, c’est de l’argent qui revient à la ville.

    Avec un système privé, les chauffeurs sont moins payés et la différence est gagnée par un entrepreneur. Si le siège social de l’entreprise est à Québec, c’est acceptable, quoi que c’est mal distribuer la richesse (chauffeur mal payé, boss bien payé).

    Or, avec les soumissions, on a pas de contrôle sur ça, et si la compagnie vient d’ailleurs, et bien c’est de l’argent (les subventions) que la ville envoie directement à l’extérieur.

    Le problème avec le réseau de transport en commun, ce n’est pas le salaire des chauffeurs, mais la faible densité des utilisateurs. Il faudrait vraiment inciter les gens à prendre le transport en commun, ce qui contribuerait à l’améliorer.

    Le transport en commun coûte cher aux contribuables ? Ridicule, ce n’est rien à côté des coûts reliés à l’ajout de nouvelles voies, de stationnements et d’autoroutes, vu le nombre augmentant de voitures ! On paie pour cela aussi. À ces frais s’ajoutent les frais secondaires reliés à la pollution atmosphérique, aux soins de santé et à la décontamination des cours d’eau suite aux pluies acides, causées elles aussi par les voitures.

    Sérieusement, le transport en commun ne coûte pas cher, c’est un investissement qui revient directement à la ville.

    L’autre chose à considérer, c’est qu’avec la privatisation, les retours en arrière sont difficiles parce que on pert l’expertise publique acquise. Au début, le privé fait des bonnes offres, mais quand il n’y a plus d’expertise au public de vivante, d’ici quelques années, les offres du privés seront de moins en moins intéressantes et ils chargeront de plus en plus cher pour déservir les zones éloignées.

    Privatiser la SAQ qui est une entreprise de consommation OK, mais privatiser les services, ça fait peu de sens. Un service public doit demeurer un service, ça se concilie mal avec le privé, car justement, les objectifs ne sont pas les mêmes. Vous comparez à Orléans Express ? Avant, on avait un service peu rentable certe, mais c’était pas cher. Maintenant, la bus coûte une petite fortune, s’agit t’il toujours d’un service ?

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  17. Jean

    24 mars 2006 à 13 h 37

    Je doute fort qu’Orléans Express reçoive des subventions pour desservir la Gaspésie. Par contre, elle jouit d’une certaine forme de privilège sur Québec-Montréal, et ça, à la condition qu’elle desserve la Gaspésie.

    Orléans Express doit donc gérer les gains faits sur Québec-Montréal (c’est assez lucratif) pour couvrir les pertes encourues sur la Gaspésie.

    Sans route protégée sur Québec-Montréal, Orléans Express ne pourrait desservir la Gaspésie.

    Et les salaires des chauffeurs…

    Je ne connais pas ceux des chauffeurs d’autocar d’Orléans Express (mais comme Kéolis gère plusieurs réseaux urbains en Europe, ça m’étonnerait qu’ils aient des politiques de petites sociétés exploiteuses de tiers-monde). Je sais toutefois que ceux des sociétés de transport (RTC, STM) se comparent à ceux des routiers de l’industrie du transport par camion (les gros camions).

    Enfin, on peut se permettre une petite comparaison des conditions de travail… Le chauffeur d’Orléans Express se détend sur l’autoroute, dans le plus grand des conforts d’un véhicule climatisé, et son niveau d’exposition aux dangers du métier est très faible à comparer à celui d’un chauffeur d’autobus urbain. Le chauffeur urbain, lui, doit s’arrêter à tous les poteaux, se faufiler dans une circulation dense, dans un bus parfois plus gros qu’un autocar (les articulés s’en viennent à Québec), et jouer au flic avec les usagers pas toujours commodes.

    La STM a de la difficulté à embaucher des chauffeurs. La rareté a une incidence sur le prix à payer.

    Alors, qu’on cesse ce discours jeffien sur les salaires faramineux des travailleurs publiques. Quand ils passent à la caisse de l’épicerie, quand ils reçoivent leurs comptes de téléphone, d’électricité, les chauffeurs d’autobus paient le même prix que les professeurs ou les infirmières. Ils ont un budget à boucler eux aussi.

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  18. Anne

    29 mars 2006 à 08 h 53

    Les salaires du personnel au RTC devraient demeurer compétitifs. Tel que mon voisin d’en haut l’a mentionné, nous devrions comparer les pommes avec les pommes et non avec les infirmières! Si toutes les fonctions publiques payantes de la capitale sont réduites aux coupures, à la privatisation et à des baisses salariales, ce sera l’exode des gens de Québec vers des plus grand centres urbains, qui frappera notre économie. Après tout, avec la dénatalité que nous connaissons tous, qu’ets-ce qui nous tient ici si ce n’est les quelques conditions d’emploi intéréssantes? Si plus personne n’a de quoi surconsommer, qu’adviendra-t-il des commerçants d’ici? Je ne crois pas que notre affluenmce touristique suffise à nous nourrir toute l’année durnat. Pour ce faire, il va falloir que notre planète se réchauffe encore un peu!

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  19. Fred

    19 mars 2007 à 13 h 50

    Avant je croyais que les chauffeurs d’autobus était trop payez. Mais depuis 3 ans je travaille à la STM et laissez moi vous dire qu’ils ne le sont pas assez. et puis s’il y n’y avait pas de bonnes conditions dans le trasnport en commun il n’y pas beaucoup de chauffeur(E)s CROYEZ MOI. ON EST PAS PAYEZ POUR CHAUFFER L’AUTOBUS (ça c’est la parti plaisante), c’est pour endurer les gens qui « chialent » qu’on est trop payé, et qui veulent pas payer!!!

    Pourtant un contrôlleur aérien n’a besoin que d’un Secondaire 5 et il est payé 80 000 à 120 000 par années…c’est le niveau de stress qui fait la différence dans leur salaire et le notre et oui le syndicat aussi, mais pas autant que vous le croyez!

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  20. stef

    19 mars 2007 à 20 h 41

    niveau de stress ? sais tu combien un ambulancier est payer au québec ? tu parles a travers ton chapeau je crois bien

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  21. Fred

    15 juillet 2007 à 12 h 20

    J’en ai comme assez que l’on compare les salaires aux gens qui travaille dans la sante aux autres metiers, le probleme c’est pas les autres qui sont trop payé mais bien les gens dans la santé qui ne les sont pas assez. Est ce qu’il faudra à tout prix baisser les salaires de tout corps de métier qui sont mieux payé que les ambulanciers ou infirmières pour qu’ils se sentent enfin valorisés?

    Et puis je met au défis quiconque qui trouvent les chauffeurs d’autobus de la stm trop gras dure de faire application à la stm, ils engagent à la pelleter.

    Et toi stef qui trouve que je parle à « travers mon chapeau » je m’y connais très bien en niveau de stress, j’étais pilote d’avion proffessionel avant et j’étais payé 12 000 par années, qui pourtant est très PEU pour le niveau de STRESS!!?? L’autre facteur est la valeur du travaille que l’on fait par rapport à l’offre et la demande, il y a plus de gens qui veulent être ambulancier que chauffeur d’autobus et encore plus voudrait être pilote d’avion. S’il y avait 2 millions de medecins diplomés au québec, un médecin gagnerait environ 10 dollards de l’heure, arrêtons de comparer le salaire d’un métier et d’un autre, comparons des pommes avec des pommes!!

    Et toi stef, qui surement plus intelligent que tous et qui ne parle jamais à travers sont chapeau que fait tu de si intelligent et valorisant?

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  22. André

    15 juillet 2007 à 12 h 43

    Oui Oui privatisont le TEC, baissont le salaire des chauffeurs et qui sont payés à rien faire, comme ça les infirmières vont êtres plus heureuse de gagné aussi chère qu’avant, mais au moins ils vont avoir la même paye que le chauffeur surpayé pour ce qu’il fait. En fait tout le monde est surpayé finalement, tout le monde devrait gagné le salaire minimum comme ça il n’y aura plus de chicane.

    Finalement les infirmières sont trop payés pour ce qu’ils font, ils sont gras durs, comment vous pensé qu’une infirmière gagne au Timor Oriental, elle a à peine de quoi nourrir sa famille, c’est scandaleux. Privatisont le système de santé et coupons le salaires des chialeusent d’infirmières du Québec qui gagne beaucoup trop par rapport aux infirmière du tier monde .

    Et puis finalement de quoi se plaignent les infirmières du tier monde, elles ont une paye au moins, avant on les fouettaient s’il ne travaillait pas. Oui, privatisont le monde entier et rétablissont l’esclavage, comme ça tout le monde vont être heurreux. Et la justice sera rétablie!!!

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  23. Martine

    4 août 2007 à 23 h 25

    Est-ce vraiment le but du transport en commun que d’être compétitif? aurions nous vraiment des économies à privatiser un service essentiel? Je ne crois pas qu’un voyage en metro/autobus à 2,75$ soit vraiment un prix exorbitant! Si vous trouvez que le transport en commun vous coûte cher, et bien aller chez le consessionaire et achétez vous une voiture, assurer la, remplissez la d’essence, plaquez la et venez chez moi avec vos factures, et nous feront un ptit calcule tout simple ensemble. Si vous croyez vraiment que les compagnies privées de transport en commun vont tout faire pour augmenter le service à moindre cout, j’ai de grand doute.

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  24. Maxime

    21 juillet 2008 à 11 h 55

    Comment peut on supposer que cela coûterait moins cher que de privatiser en se basant uniquement sur des considérations salariales avec des calculs farfelus? Il ne faut pas oublier dans tout domaine géré par le public qu’environ 60% et plus des salaires versés aux employés est retourné à l’employeur ( gouvernement ) sous formes de taxes… De plus, si ce que vous désirez réellement c’est d’avoir un chauffeur, de l’entretien et de la gestion a rabais afin de faire faire plus de profits à une compagnie étrangère bien, bonne chance a vous. Souvenez vous par contre que pétro-canada à été vendue pour environ l’équivalent de 5 années de profits et que l’histoire a tendance a se répéter.

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