La première implantation européenne en ce lieu remonte à 1609. Tout au long de ses quatre siècles d’histoire, la ville de Québec a été l’enjeu de conflits incessants entre francophones et anglophones – ces dissensions se manifestent encore de manière sporadique dans ce berceau du séparatisme francophone.
L’attrait de la ville est à la mesure des querelles qu’elle a toujours suscitées. La proximité du fleuve, ses monuments historiques et le charme incomparable de ses ruelles pavées ont valu à la ville d’être classée au Patrimoine mondial par l’Unesco en 1985. Agrippée au cap Diamant, surplombant le Saint-Laurent et les Laurentides, elle abrite une communauté francophone fière de sa culture, de son architecture, de ses églises, de sa cuisine et de tout ce que sa ville a à offrir.
22 avril 2009 à 11 h 07
Y a dans cet article des raccourcis, des demies vérités et des amalgames auxquels nous a habitué Paris Match par exemple.
Comme confondre le faubourg St-Jean-Baptiste et le quartier Montcalm.
Comme affirmer que Québec est le berceau du séparatisme québécois alors que la vérité historique est toute autre. C’est plutôt la grande région montréalaise qui peut revendiquer ce statut dans les années 60 et 70 et avant avec le Bloc populaire et encore avant avec la rébellion de 1837-38. C’est faire peu de cas du conservatisme et la frilosité de la région de Québec.
Mais bon les touristes n’y verront que du feu ! :-)
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22 avril 2009 à 11 h 17
Comme c’est classique ! Il y a un Québec autrement : rapidement, je pense au quartier Saint-Roch, l’histoire des démolitions, de la piétonnisation de la rue Saint-Joseph à la construction du mail, puis la revitalisation des dernières années. Aussi, le quartier Limoilou, ses ruelles et ses escaliers. Il y en aurait d’autres je crois.
Par exemple, la fameuse Place Royale, au lieu de se pâmer bêtement devant du « faux vieux », et il faudrait apprendre à expliquer le contexte qui a permis la construction de ce que les gens ont devant leurs yeux. Je vous laisse avec un extrait de mon mémoire de géographie portant sur la muséification de la Place Royale à Québec. Ça s’appelle du tourisme culturel il y a des gens qui recherchent ça. Moins de masse, assurément, mais moins bête, assurément aussi.
« Au départ, le constat le plus flagrant dans le projet de la Place Royale réside dans le décalage entre le projet initial et le résultat final où l’objectif de départ était « la conservation et la restauration d’un ensemble historique qui portait les marques de trois siècles d’architecture » mais qui a finalement été l’objet d’une véritable reconstitution dans sa forme du XVIIIe siècle « en faisant valoir des arguments idéologiques et touristiques » Près de quarante ans plus tard, force est de constater que les réflexions et l’opération de restauration/reconstruction en elle-même sont fort discutables, compte tenu des conséquences qu’elles ont entraînées sur la dynamique urbaine du secteur. La citation suivante est fort probante des réactions suscitées chez certains spécialistes :
« Ainsi, la moitié de la restauration architecturale dans l’arrondissement de Place Royale est basée sur des approximations livresques et sur une conception mesquine et faussement « nationaliste » d’un patrimoine urbain qui supprime deux siècles d’histoire urbaine (après la Conquête de 1760) et l’apport précieux des Britanniques à la beauté et à l’urbanité du Vieux-Québec ».
Derrière le décor qui s’est érigé à la Place Royale et qui cache une intervention architecturale fort contestée, il y a des conséquences dramatiques qui ont détruit à toutes fins pratiques l’âme d’une partie de la ville. Certes, la Place Royale était dans un état de délabrement au début des années soixante et nécessitait la mise en place d’un programme de restauration, mais les nombreuses carences soulevées dans ce mémoire du point de vue des caractéristiques socio-économiques ont supprimé le lien privilégié entre une communauté d’habitants et une place urbaine. Partant des diverses caractéristiques mises à jour et l’analyse de plusieurs sources, nous pouvons établir quelques constats sur la Place Royale. »
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22 avril 2009 à 13 h 11
C’est vrai que c’est assez pathétique ça.
« Faubourg Saint-Jean-Baptiste:
Bâti au XVIIIe siècle pour défendre la ville contre les Britanniques, cet impressionnant portail en pierre attire aujourd’hui de nombreux touristes. Il permet d’accéder à l’ancien chemin de ronde de la ville et à ses 4 km de remparts. Le quartier alentour, connu sous le nom de Montcalm, abrite un grand nombre de magasins vendant des spécialités québécoises, des librairies et des boîtes de nuit. »
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22 avril 2009 à 17 h 44
Pourtant nous retrouvons cela sur le site de Canoe une entreprise
de Québécor. Mon explication c’est que pour économiser, Québé-
cor a demander à un Mexicain habitant Macao de pondre un texte
à partir d’un guide touristique d’une agence française appartenant
a Paris-Macht. Puisque que c’était en Espagnol, la traduction a été
fait a partir des logiciels de traduction que nous retrouvons gratuit
sur le net, pour être finalement révisé par un prof. de géographie
Chinois habitant Vancouver.
Je pense que suis proche de la vérité. Plus croche que cela et tu
deviens journaliste à Québec.
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23 avril 2009 à 08 h 39
Aussi pauvre intellectuellement que les documents en franglais torontois, distribués dans les écoles pour souligner le centenaire du CH.
C’est là qu’on est rendus. Pas besoin d’habiter Macao pour être dans le champ. La personne qui a écrit ça a certainement son bac en communications et journalisme, mais à peine un cours d’histoire de secondaire II.
Communiquer en 2009 = Parler pour rien dire, du couper-coller en guise d’écriture.
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