On dirait une planche de Monopoly avec toutes ces petites maisons identiques.
Toutes les fois que je suis confronté à ce type de quartier, je ressens une profonde tristesse. Je ne comprends tout simplement pas ceux qui en font la conception et ceux qui décident d’y vivre. Chacun ses goûts. (Soupir…)
Très belle photo. C’est quoi le truc?
Avion, hélico, catapulte???
Ce genre de rassemblement, ce nomme des stalags.
Dans l’Allemagne nazie, Stalag était un terme désignant un type de camp pour prisonniers de guerre. Stalag est l’abréviation de « Mannschaftsstamm- und Straflager ». Ce type de camp était destiné aux hommes du rang, les officiers étant détenus dans des Oflags.
Bravo a l’architecte pour son imagination débridé.
Dernière question, les stalags c’est a quel endroit?
A Beauport? Non pas assez laid
A Charlesbourg?Non plus de place
Duberger, les saules, Dump-ville? Peut-être
Ah, Duberger, les saules, j’étais dans le bon coin…a un ou deux
kilo près.
Avec l’économie des plans, des matériaux, etc, le prometteur
a du investir un minimum pour en empocher un max.
C’est juste à coté du nouveau IGA Ferland le long de l’autoroute Robert-Bourassa, c’est le projet Les Triplex de Stéphan Huot, un promoteur très constesté…
Ce qui est étonnant est le faible nombre de maisons en rangée ou jumelées. Avec les coûts de chauffage en hausse, il me semble que ça devrait être la norme.
Faut croire qu’il y en a qui tiennent mordicus au «prestige» d’une maison individuelle, même si les terrains sont symboliques et que la portion entre les maisons est inutilisable.
Aussi, je suis d’accord que la rue est exagérément large. Avec des «driveways» de deux places, le stationnement aurait pu être permis d’un seul côté de la rue et les habitants n’en auraient pas souffert. Ça aurait libéré de l’espace pour des ARBRES.
Je me souviens lorsque j’allais à l’école, un aveugle était venu faire une conférence: il disait s’être trompé une fois en comptant le nombre d’allées d’auto avec sa canne blanche, et est entré dans la maison du voisin, s’est déchaussé, mis son manteau dans la penderie et s’être assis dans le salon, … C’Est surement là qu’il restait!
Je connais quelqu’un qui habìte là. Ce ne sont pas des maisons individuelles. Il s’agit de jumelés (les maisons en haut de la photo) et d’immeubles à condo ou appartements. Il y a un driveway par appartement.
Il y a des gens qui choisissent ce type de maisons, c’est leur choix, je ne le conteste pas. Ça correspond à un rêve de posséder SA maison, en rangée ou individuelle. Dans quelques années, ils vont se ruer vers le centre-ville pour trouver un condo qui ne requière pas d’entretien, pas de tondeuse, pas de cabanon, etc.
@ Oralien
Dans ce quartier éloigné, les gens n’ont pas le choix que de prendre leur auto puisque le réseau d’autobus ne doit sûrement pas les accomoder. C’est trop facile de critiquer l’utilisation de l’auto en cette période de rectitude « verte » à outrance. Tu vois, il y a des contradictions notoires dans notre société: on prône la « verdure » (donc la banlieue) et on fustige l’auto. Pas facile de vivre aujourd’hui dans ce monde trop politiquement correct.
Dave Deux: Bravo a l’architecte pour son imagination débridé.
Les architectes n’ont strictement rien à voir avec la production du bâti résidentiel au Québec (ni ailleurs en Amérique du Nord, par ailleurs…) Ici les entrepreneux se fient aux technologues en dessin d’architecture (DEC, qui ont l’expertise pour dessiner des plans), et non aux architectes (maîtrise, qui ont l’expertise pour la conception).
MÊME PAS D’ARCHITECTE
Si je pouvais vous expédier une photo d’un camp de stalags, vous
comprendriez pourquoi que dans la région de Montréal ce genre de lotissement a pour noms des STALAGS.
Avez-vous remarquez, même les cabanons.
Ouais… tout pareil! Je détestais déjà ce style dans les années 80-90 quand on faisait des rangées de « jumelés split-level » tous pareils mais en ne changeait que la couleur des murs en tole : rouge, vert, bleu, gris.. puis on recommençait à rouge, vert… Mais alors là, avec une unique couleur, il faut croire que le gris et le bleus étaient les couleurs en spécial du mois.
Malgré tout, je remarque que les triplex se partagent environ 6150 pieds carrés (donc en moyenne 2050 par logement, incluent l’entrée et le bâtiment, mais je n’ai aucune idée de la forme de partage), et que les jumeés ont environ 3000 pieds carrés par unité. C’est un peu plus serré pour les maisons en rangée. Alors côté densité, c’est quand même bien. Par ailleurs, on est à qeulques minutes en auto de Ste-Foy ou du centre-ville (et encore plus près de Lebourgneuf), et à peine plus en autobus ou en vélo (quoique pour aller à Ste-Foy en vélo, il faut soit faire de la « trail » entre le boulevard Central et le Parc Technologique, soit faire un bon détour). Je n’ai donc pas de misère à imaginer que ça c’est très bien vendu.
Personnellement, j’étais il y a quelques années assez intéressé par le secteur, considérant entre autres ce que je viens de dire. Toutefois, la « construction en série » et passablement collée de la moitié sud du Domaine Capitale (au sud de la ligne d’Hydro) ne m’a guère impressionnée, et pour la seconde moitié, au nord, c’était soit quelques bons terrains « dans le fond » très loin à pied de quoi que ce soit, ou ce clônage hystérique avec de petits terrains qui m’a tout simplement convaincu d’aller voir ailleurs. Reste que je peux facilement imaginer des gens moins capricieux qui ne sont pas dérangéss par cela.
@nietnietniet et Pierre-E. Paradis : En effet, il n’y a même pas une maison individuelle parmi les « grises et bleues » de la photo. Et les triplex doivent être des appartements car ils appariennent tous à 9092-6064 QUÉBEC INC.
@Dave deux et Carl : En fait, il y a sûrement eu au moins un architecte quelque part, ou une firme d’architecte, de qui les plans ont été achetés par un constructeur (qui peut être ou pas aussi le promoteur, là je ne sais pas).
Ainsi, je trouve par exemple que le modèle de triplex qu’on voit (tout le long à gauche, sur la rue des Géraniums, ou en bas, sur l’avenue de la Roselière) est très bien (appréciation personnelle, sans plus). Toutefois, une rue entière du même modèle est d’une désolation qui m’exaspère. Néanmoins, ça demeure mon opinion, et comme disait Carl c’est le promoteur qui est en cause pour ce « clonage » et non le(s) architete(s) derrière les modèles (mais il y a sûrement quand même eu un travail d’architecte derrière cela, et non seulement des dessinateurs)
J’avoue que j’étais un peu insulté en lisant les premiers commentaires, une chance que les autres sont plus nuancées.
À ceux qui regardent ce genre de développement de haut, les puristes qui trouvent ça « horrible », « stalag », ou digne d’une « imagination débridé », j’aurais envie de leur demander s’ils sont au courant du prix des terrains et des maisons sur ces dernières parcelles de terrain disponibles à Québec…
Prenons l’exemple d’un jeune couple qui veut des enfants et un petite maison bien modeste. À moins d’acheter un bungalow de 25 ans à Neuville, St-Émile, l’Ange-Gardien ou St-Isidor… y’a pas grand chose!
Ces « affreuses maisons » que l’on accuse de tous les maux, coûtent très cher quand même, mais moins cher qu’une oeuvre architecturale originale, une maison individuelle toute en déclin de vinyl, un loft au Centre-ville ou une maison tellement loin du travail que ça prend deux autos…
Y’a les idéaux, y’a la vraie vie, y’a les compromis aussi… J’aurais envie de défendre le jeune couple qui a décidé de se serrer la ceinture, devenir propriétaire, acheter une maison pareille à celle de son voisin… parce que ça leur permet de rester pas trop loin de leur travail, fonctionner avec juste une auto pour les deux et profiter d’un transport en commun efficace en raison de la densité du quartier.
Navré pour ceux qui soupirent et qui « ressentent une profonde tristesse ». Je trouve quand même ce genre de développement plus intelligent que de raser une forêt pour y implanter un cottage style banlieue au milieu d’un terrain tout gazonné grand comme un terrain de football à 50 km du centre-ville.
@P-O
Je suis d’accord avec vous sur le fait qu’il vaut mieux ce genre de lotissement que de raser une forêt.
Je suis d’accord avec vous sur le fait que les terrains soient
parait-il rare…sauf dans le secteur D’Estimauville.
Je suis d’accord avec vous que cela coûte moins cher qu’une
oeuvre architecturale originale…ou l’originalité ce limite
parfois a une fausse tourelle ART DÉCO est qui ne sert qu’à justifié un prix carrément disproportionné par rapport au rajout.
N’empèche que ce sont des stalags.
@Manu: »@Dave deux et Carl : En fait, il y a sûrement eu au moins un architecte quelque part, ou une firme d’architecte, de qui les plans ont été achetés par un constructeur (qui peut être ou pas aussi le promoteur, là je ne sais pas). »
Loi sur les Architectes:
« 16. Tous les plans et devis de travaux d’architecture pour la construction, l’agrandissement, la reconstruction, la rénovation ou la modification d’un édifice, doivent être signés et scellés par un membre de l’Ordre.
1973, c. 59, a. 16; 2000, c. 43, a. 3.
Restriction.
16.1. L’article 16 ne s’applique pas aux plans et devis de travaux d’architecture :
1° pour la construction, l’agrandissement, la reconstruction, la rénovation ou la modification de l’un des édifices suivants :
a) une habitation unifamiliale isolée ;
b) une habitation unifamiliale jumelée ou en rangée, une habitation multifamiliale d’au plus quatre unités, un établissement commercial, un établissement d’affaires, un établissement industriel ou une combinaison de ces habitations ou établissements lorsque, après réalisation des travaux, l’édifice n’excède pas deux étages et 300 m2 de superficie brute totale des planchers et ne compte qu’un seul niveau de sous-sol ;
2° pour une modification ou rénovation de l’aménagement intérieur de tout édifice ou partie d’édifice, qui n’en change pas l’usage, ni n’en affecte l’intégrité structurale, les murs ou séparations coupe-feu, les issues et leurs accès, ainsi que l’enveloppe extérieure.
2000, c. 43, a. 4. »
*Voilà* pourquoi l’essentiel du bâti résidentiel québécois ne voit jamais le bout du crayon d’un architecte. C’était la loi lorsque j’étais à l’école d’*architecture* il y a 20 ans, et ce l’est manifestement encore.
Au fond, quelle est la différence entre une rue avec des maisons toutes identiques et de la même couleur, ou bien un bloc à condos avec des appartements identiques et les galleries de la même couleur?
La seule différence c’est que l’un est horizontal, l’autre vertical. C’est le même principe au bout de la ligne: l’individu s’assimile à une société où il n’est qu’un numéro et ne se sert même pas de la couleur pour se distinguer de ses voisins.
Que vous restiez au 1205 rue des Pétunias (rue imaginaire) ou au Samuel-Holland appartement 1205, si vous visiteurs ne se souviennent pas de votre numéro de porte, ils sont fait à l’os!
Personnelement, je trouve ce type de quartier assez désolant. Aucune originalité.Ça doit être difficile après pour les gens de s’identifier à leur quartier. Y’a pas de mal à y habiter, ça va de soit, mais cela fera quand même un secteur sans âme de plus à Qc.
J’ai hâte de voir comment ce type de quartier va vieillir. Est-ce une mode qui va passer (je l’espère..)?
Pis j’ai jamais compris le trip de faire les rues tout croches. Peut-être pour éviter la circulation de transit ou qu’un parcours d’autobus puisse un jour desservir efficacement le secteur.
J’aime mieux garder mon appartement sur la Rue St-Jean que de déménager là pour tout l’or du monde. Je ne suis peut-être pas propriétaire mais au moins j’habite dans un très bel endroit près de tout les services… à pied.
« Pis j’ai jamais compris le trip de faire les rues tout croches. Peut-être pour éviter la circulation de transit ou qu’un parcours d’autobus puisse un jour desservir efficacement le secteur. »
Éviter la circulation de transit semble être le but visé par ce « trip », mais celui qui demeure à l’entrée du quartier voit tout le monde du quartier passer dans sa rue, il se ramasse donc avec une autre forme de « circulation de transit ». Ensuite tout ce beau monde se ramasse sur le même boulevard urbain, où débuche l’unique (ou les rares) accès à ce quartier. On se ramasse donc avec un beau bouchon sur ce boulevard. Ensuite ce boulevard mène à une autoroute, et là aussi on se ramasse avec un beau bouchon.
Et comme tu dis, comment veux-tu y implanter un service de transport en commun qui a de l’allure avec peu d’artères directes.
On voit ce problème dans toute sa « splendeur » autour du boul. L’Ormière à Neufchatel/Loretteville, tous les quartiers entre Henvi-IV et la Rivière St-Charles sont fait en « pretzels » comme ceux-ci, mais en version plus vielle car ils datent d’une autre époque. Le résultat: la seule artère directe qui reste c’est le boul. l’Ormière, et il sature. Le boul. l’Ormière était autrefois un rang avec des fossé chaque coté. Il a été élargit à 4 voies, et aujourd’hui on parle d’y implanter un métrobus, pour qui il sera extrèmement difficile d’ajouter des voies réservées car il y a des limites à exproprier les gens pour toujours élargir l’emprise du boulevard… Et on n’y peut pas interdire les virages à gauche comme sur René-Lévesque vu que les rues transversales « pas vis-à-vis » sont la marque de commerce du boul. L’Ormière. Avec la construction en bouffon du parc Armand-Viau, on s’est arrangé aussi pour ne pas avoir d’autre artère directe nord-sud à l’ouest de l’Ormière. Et la plus grosse zone résidentielle disponible à Québec se trouve justement entre Chauveau, St-Claude/Ste-Geneviève, Henri-IV et l’Ormière. On y verra apparaitre une nouveau quartier de 2000 maisons… probablement fait tout croche comme d’habitude….. ca promet!
Allez à Limoilou, toutes les rues sont droites, si on omet la rivière St-Charles et la voie verrée qui encadre ce quartier ainsi que les vestiges de la riviere Lairet, toutes les rues débouchent. Y a t’il un problème de circulation de transit et des bouchons dans Limoilou? Non. La circulation de transit se dilue sur le nombre d’artères disponibles, et on y trouve des services de bus sur plusieurs artères.
La diminution des terrains surout en facade a permis le deux étages pour une unifamiliale. C’est la façon dont les urbanistes ont pensé à rentabiliser les développements domiciliaires.
La longeur de facade détermine le coût des services de proximité comme l’aqueduc, l’égout, le déneigement, etc…
Le seul hic dans cette photo est ou est le 10% d’espaces verts que le promoteur doit céder à la ville ? On en fait habituellement un parc de voisinage ou un bassin de décantation des égouts de surface… Est-ce que la photo couvre tout le développement ???
@Fernand : la photo ne couvre à peine que 15% du développement environ (et je ne parle pas du quartier au complet mais simpement du développement en branle depuis les années 2000).
En lien avec ça, si je ne me trompe pas, ce qui reste à faire sera de plus haute densité que ce qui est fait (et la photo ne montre pas les quelques rues de maisons en rangées à droite). On a même évoqué un projet de 13 étages ou qqc du genre, dans une espèce de petit secteur fermé (avec commerces à l’intérieur du secteur) accessible seulement aux résidents et aux invités. Je ne crois pas que ça arrivera…
– Papa, pourquoi on a pas d’arbres à la maison?
– Des arbres?? Trop de troubles à l’automne, ça fait des feuilles à ramasser…
– J’aimerais ça avoir un arbre…
– De toute façon, on peut plus avoir d’arbre, le seul endroit où on aurait pu en mettre un est en asphalte! Je te promets que je vais t’ammener voir un arbre demain…
Faut pas confondre développement résidentiel et absence de verdure.
De la verdure il en avait probablement avant, mais les contracteurs ne s’emmerdent pas à préserver les arbres sauvages qu’ils pourraient préserver autour du terrain: ils rasent tout… point!
Ensuite ca fait l’affaire des centres jardins qui « vendent » des arbres à gros prix à ti-casque qui décide de remettre un peu de verdure à son terrain dénudé.
C’est pas aux acheteurs qu’il faut jeter la pierre, mais plutôt aux contracteurs, ou peut-être même la ville qui devrait forcer ces contracteurs à …
La plupart des bungalow construit il y a 30 ans n’avait pas d’arbres non plus lorsqu’ils ont été construit.
Le règlement sur l’urbanisme oblige de planter un arbre en facade de chacune de ces maisons. Allez faire un tour dans 15 ans, le quartier aura eu le temps de se personnaliser.
De nos jours, les gens préfèrent avoir du terrain en arrière plutôt qu’en avant, question d’intimité, alors tant mieux si ca raccourcit les tuyaux.
Par contre avec des rues aussi tortillées, ca prend de toute évidence plus de tuyaux qu’avec un pattern de rue rectangulaires ou les facades des maisons sont toutes sur la même rue.
@Thomas
Exact, allez voir Duberger, les 2 arbres de la Ville, maintenant matures, se touchent de chaque coté de la rue et sont même une nuisance à la luminosité.
@Erick
J’habite une rue d’environs 45ans, et laisse moi te dire que je me fous royalement de la perte de luminosité causée par la presence de magnifiques arbres matures.
Il y en a quelques uns, mais la majorité des arbres dans Saint-Jean-Baptiste sont soit dans les parcs, le côteau Ste-Geneviève mais surtout dans les cours intérieures. T’as juste à prendre Google Maps et jeter un coup d’oeil.
@P-O
Désolé de vous avoir un peu secoué avec mon commentaire.
(Le deuxième au début, pour ceux qui veulent s’y référer.)
Je ne peux que m’incliner devant l’argument « économique » pour justifier le besoin de tels quartiers. Vous avez sans doute raison.
Toutefois, sachez que je ne voulais que commenter la photo en toute subjectivité.
Je suis de ceux qui ont de la difficulté à comprendre les gens qui choisissent la lointaine banlieue pour leur « qualité de vie » et qui passent pratiquement deux heures dans leur véhicule à l’heure de pointe. (Je sais de quoi je parle, je l’ai vécu pendant 5 ans.)
Pour revenir à la photo, je mets au défi quiconque d’avouer prendre un plaisir jouissif à faire sa petite marche d’après souper dans un tel environnement copié-coller.
En regardant la photographie de la standardisation et de la paresse des promoteurs, et de la Ville, complice, il me vient l’idée d’un jeu inspiré d’un livre pour enfants : « Où est la maison de Charlie ? »
Quant aux arbres, que ceux qui craignent qu’ils fassent de l’ombre à leur propre personne, je les rassure. On ne plante plus d’arbres qui deviendront majestueux. Des chênes, des érables, des frênes ou d’autres essences indigènes. On leur préfère des arbres qui resteront moyens du style lilas japonais.
– Papa, pourquoi on a pas d’arbres à la maison?
– Des arbres?? Trop de troubles à l’automne, ça fait des feuilles à ramasser…
– J’aimerais ça avoir un arbre…
– De toute façon, on peut plus avoir d’arbre, le seul endroit où on aurait pu en mettre un est en asphalte! Je te promets que je vais t’ammener voir un arbre demain… » »
(Plié en deux) |0||
j’avoue quel touche une vérité bien présente dans la mentalité nord-américaine. Une autre incohérence de notre mode de vie ???
Ça me fait penser… il n’y avait pas quelques rues dans Montcalm qui étaient faites ainsi? i.e. des rangées de triplex tous pareils? Et si c’était pas des parements extérieurs qui ont dus être refait au fil du temps, ils seraient encore pareils aujourd’hui. Il faudrait que je retrouve quelles étaient ces 2 ou 3 rues…
Alors on repassera dans le Domaine Capitale dans… 100 ans. Juste pour voir.
Aberdeen, entre Bourlamaque et Cartier correspond assez bien à ce que tu décris. Mais c’est d’ailleurs une des moins belles rue de ce quartier. Il y a beaucoup de triplex dans Montcalm qui ont été vraisemblablement construits pour le même promoteur au début du siècle passé (année 30-40), mais au moins ils ne sont pas identiques et l’ensemble est harmonieux (je pense surtout à Fraser entre Du parc et Moncton). La série de rues entre René-Lévesque entre Père-Marquette (Manrèse, Casot, Moncton, Brow, Bougainville) sont de beaux exemples de rues résidentiels dont l’ensemble architectural sans prétention me plait.
c’est pas pathétique du tout… On y habite et, pour le prix que tu payes, c’est vraiment mieux que d’habiter dans un vieil appartement délabré de la maudite rue st-jean, où quand tu reçois de la visite il n’y a pas une maudite place pour stationner.
10 mai 2009 à 18 h 26
Horrible…mais belle photo
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10 mai 2009 à 18 h 45
On dirait une planche de Monopoly avec toutes ces petites maisons identiques.
Toutes les fois que je suis confronté à ce type de quartier, je ressens une profonde tristesse. Je ne comprends tout simplement pas ceux qui en font la conception et ceux qui décident d’y vivre. Chacun ses goûts. (Soupir…)
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10 mai 2009 à 18 h 48
Très belle photo. C’est quoi le truc?
Avion, hélico, catapulte???
Ce genre de rassemblement, ce nomme des stalags.
Dans l’Allemagne nazie, Stalag était un terme désignant un type de camp pour prisonniers de guerre. Stalag est l’abréviation de « Mannschaftsstamm- und Straflager ». Ce type de camp était destiné aux hommes du rang, les officiers étant détenus dans des Oflags.
Bravo a l’architecte pour son imagination débridé.
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10 mai 2009 à 18 h 49
Un petit coucou de 9 place. Un Up and down de 20 minutes entre Québec et Grosse-Île. D’autre dans les prochains jours :)
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10 mai 2009 à 18 h 54
Dernière question, les stalags c’est a quel endroit?
A Beauport? Non pas assez laid
A Charlesbourg?Non plus de place
Duberger, les saules, Dump-ville? Peut-être
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10 mai 2009 à 19 h 06
Belle photo!!!
Regardez la place occupez par le bitume!
La rue est exagérément large, les « drive way » sont très larges.
Tellement de place gaspillée pour accommoder des autos qui ne servent pas 95% du temps!
Je crois de plus en plus que la prochaine étape dans la mobilité urbaine, c’est un mélange entre transport collectif et le partage de véhicule.
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10 mai 2009 à 19 h 10
Dave: Je n’ai pas l’endroit exact. Mais en me fiant à l’ordre de mes photos, c’est pas loin des Galleries de la Capitale
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10 mai 2009 à 19 h 11
M. Vachon:
si je ne me trompe pas, ce quartier se trouve le long de l’autoroute Robert-Bourassa Nord (alias Du Vallon) un peu avant l’autoroute de la Capitale.
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10 mai 2009 à 19 h 19
Ah, Duberger, les saules, j’étais dans le bon coin…a un ou deux
kilo près.
Avec l’économie des plans, des matériaux, etc, le prometteur
a du investir un minimum pour en empocher un max.
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10 mai 2009 à 19 h 35
C’est juste à coté du nouveau IGA Ferland le long de l’autoroute Robert-Bourassa, c’est le projet Les Triplex de Stéphan Huot, un promoteur très constesté…
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10 mai 2009 à 19 h 37
Domaine de la Capitale
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10 mai 2009 à 19 h 38
Wow… on dirait la banlieue de Los Angeles!
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10 mai 2009 à 19 h 40
Ce qui est étonnant est le faible nombre de maisons en rangée ou jumelées. Avec les coûts de chauffage en hausse, il me semble que ça devrait être la norme.
Faut croire qu’il y en a qui tiennent mordicus au «prestige» d’une maison individuelle, même si les terrains sont symboliques et que la portion entre les maisons est inutilisable.
Aussi, je suis d’accord que la rue est exagérément large. Avec des «driveways» de deux places, le stationnement aurait pu être permis d’un seul côté de la rue et les habitants n’en auraient pas souffert. Ça aurait libéré de l’espace pour des ARBRES.
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10 mai 2009 à 19 h 56
Ouin… L’ennui naquit un jour de l’uniformité.
Ça se trouve ici :
http://tinyurl.com/own2wf
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10 mai 2009 à 19 h 58
Je mettrais ma main au feu pour Les Méandres…
Je me souviens lorsque j’allais à l’école, un aveugle était venu faire une conférence: il disait s’être trompé une fois en comptant le nombre d’allées d’auto avec sa canne blanche, et est entré dans la maison du voisin, s’est déchaussé, mis son manteau dans la penderie et s’être assis dans le salon, … C’Est surement là qu’il restait!
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10 mai 2009 à 20 h 41
Je connais quelqu’un qui habìte là. Ce ne sont pas des maisons individuelles. Il s’agit de jumelés (les maisons en haut de la photo) et d’immeubles à condo ou appartements. Il y a un driveway par appartement.
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10 mai 2009 à 20 h 42
Ah oui, une maudite chance que mon chummy habite sur un coin de rue sinon, je ne retrouverais jamais l’appartement.
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10 mai 2009 à 21 h 37
Il y a des gens qui choisissent ce type de maisons, c’est leur choix, je ne le conteste pas. Ça correspond à un rêve de posséder SA maison, en rangée ou individuelle. Dans quelques années, ils vont se ruer vers le centre-ville pour trouver un condo qui ne requière pas d’entretien, pas de tondeuse, pas de cabanon, etc.
@ Oralien
Dans ce quartier éloigné, les gens n’ont pas le choix que de prendre leur auto puisque le réseau d’autobus ne doit sûrement pas les accomoder. C’est trop facile de critiquer l’utilisation de l’auto en cette période de rectitude « verte » à outrance. Tu vois, il y a des contradictions notoires dans notre société: on prône la « verdure » (donc la banlieue) et on fustige l’auto. Pas facile de vivre aujourd’hui dans ce monde trop politiquement correct.
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10 mai 2009 à 21 h 40
Dave Deux: Bravo a l’architecte pour son imagination débridé.
Les architectes n’ont strictement rien à voir avec la production du bâti résidentiel au Québec (ni ailleurs en Amérique du Nord, par ailleurs…) Ici les entrepreneux se fient aux technologues en dessin d’architecture (DEC, qui ont l’expertise pour dessiner des plans), et non aux architectes (maîtrise, qui ont l’expertise pour la conception).
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10 mai 2009 à 22 h 02
MÊME PAS D’ARCHITECTE
Si je pouvais vous expédier une photo d’un camp de stalags, vous
comprendriez pourquoi que dans la région de Montréal ce genre de lotissement a pour noms des STALAGS.
Avez-vous remarquez, même les cabanons.
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10 mai 2009 à 22 h 43
Ouais… tout pareil! Je détestais déjà ce style dans les années 80-90 quand on faisait des rangées de « jumelés split-level » tous pareils mais en ne changeait que la couleur des murs en tole : rouge, vert, bleu, gris.. puis on recommençait à rouge, vert… Mais alors là, avec une unique couleur, il faut croire que le gris et le bleus étaient les couleurs en spécial du mois.
Malgré tout, je remarque que les triplex se partagent environ 6150 pieds carrés (donc en moyenne 2050 par logement, incluent l’entrée et le bâtiment, mais je n’ai aucune idée de la forme de partage), et que les jumeés ont environ 3000 pieds carrés par unité. C’est un peu plus serré pour les maisons en rangée. Alors côté densité, c’est quand même bien. Par ailleurs, on est à qeulques minutes en auto de Ste-Foy ou du centre-ville (et encore plus près de Lebourgneuf), et à peine plus en autobus ou en vélo (quoique pour aller à Ste-Foy en vélo, il faut soit faire de la « trail » entre le boulevard Central et le Parc Technologique, soit faire un bon détour). Je n’ai donc pas de misère à imaginer que ça c’est très bien vendu.
Personnellement, j’étais il y a quelques années assez intéressé par le secteur, considérant entre autres ce que je viens de dire. Toutefois, la « construction en série » et passablement collée de la moitié sud du Domaine Capitale (au sud de la ligne d’Hydro) ne m’a guère impressionnée, et pour la seconde moitié, au nord, c’était soit quelques bons terrains « dans le fond » très loin à pied de quoi que ce soit, ou ce clônage hystérique avec de petits terrains qui m’a tout simplement convaincu d’aller voir ailleurs. Reste que je peux facilement imaginer des gens moins capricieux qui ne sont pas dérangéss par cela.
@nietnietniet et Pierre-E. Paradis : En effet, il n’y a même pas une maison individuelle parmi les « grises et bleues » de la photo. Et les triplex doivent être des appartements car ils appariennent tous à 9092-6064 QUÉBEC INC.
@Dave deux et Carl : En fait, il y a sûrement eu au moins un architecte quelque part, ou une firme d’architecte, de qui les plans ont été achetés par un constructeur (qui peut être ou pas aussi le promoteur, là je ne sais pas).
Ainsi, je trouve par exemple que le modèle de triplex qu’on voit (tout le long à gauche, sur la rue des Géraniums, ou en bas, sur l’avenue de la Roselière) est très bien (appréciation personnelle, sans plus). Toutefois, une rue entière du même modèle est d’une désolation qui m’exaspère. Néanmoins, ça demeure mon opinion, et comme disait Carl c’est le promoteur qui est en cause pour ce « clonage » et non le(s) architete(s) derrière les modèles (mais il y a sûrement quand même eu un travail d’architecte derrière cela, et non seulement des dessinateurs)
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11 mai 2009 à 00 h 41
J’avoue que j’étais un peu insulté en lisant les premiers commentaires, une chance que les autres sont plus nuancées.
À ceux qui regardent ce genre de développement de haut, les puristes qui trouvent ça « horrible », « stalag », ou digne d’une « imagination débridé », j’aurais envie de leur demander s’ils sont au courant du prix des terrains et des maisons sur ces dernières parcelles de terrain disponibles à Québec…
Prenons l’exemple d’un jeune couple qui veut des enfants et un petite maison bien modeste. À moins d’acheter un bungalow de 25 ans à Neuville, St-Émile, l’Ange-Gardien ou St-Isidor… y’a pas grand chose!
Ces « affreuses maisons » que l’on accuse de tous les maux, coûtent très cher quand même, mais moins cher qu’une oeuvre architecturale originale, une maison individuelle toute en déclin de vinyl, un loft au Centre-ville ou une maison tellement loin du travail que ça prend deux autos…
Y’a les idéaux, y’a la vraie vie, y’a les compromis aussi… J’aurais envie de défendre le jeune couple qui a décidé de se serrer la ceinture, devenir propriétaire, acheter une maison pareille à celle de son voisin… parce que ça leur permet de rester pas trop loin de leur travail, fonctionner avec juste une auto pour les deux et profiter d’un transport en commun efficace en raison de la densité du quartier.
Navré pour ceux qui soupirent et qui « ressentent une profonde tristesse ». Je trouve quand même ce genre de développement plus intelligent que de raser une forêt pour y implanter un cottage style banlieue au milieu d’un terrain tout gazonné grand comme un terrain de football à 50 km du centre-ville.
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11 mai 2009 à 05 h 47
@P-O
Je suis d’accord avec vous sur le fait qu’il vaut mieux ce genre de lotissement que de raser une forêt.
Je suis d’accord avec vous sur le fait que les terrains soient
parait-il rare…sauf dans le secteur D’Estimauville.
Je suis d’accord avec vous que cela coûte moins cher qu’une
oeuvre architecturale originale…ou l’originalité ce limite
parfois a une fausse tourelle ART DÉCO est qui ne sert qu’à justifié un prix carrément disproportionné par rapport au rajout.
N’empèche que ce sont des stalags.
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11 mai 2009 à 06 h 06
@Manu: »@Dave deux et Carl : En fait, il y a sûrement eu au moins un architecte quelque part, ou une firme d’architecte, de qui les plans ont été achetés par un constructeur (qui peut être ou pas aussi le promoteur, là je ne sais pas). »
Loi sur les Architectes:
« 16. Tous les plans et devis de travaux d’architecture pour la construction, l’agrandissement, la reconstruction, la rénovation ou la modification d’un édifice, doivent être signés et scellés par un membre de l’Ordre.
1973, c. 59, a. 16; 2000, c. 43, a. 3.
Restriction.
16.1. L’article 16 ne s’applique pas aux plans et devis de travaux d’architecture :
1° pour la construction, l’agrandissement, la reconstruction, la rénovation ou la modification de l’un des édifices suivants :
a) une habitation unifamiliale isolée ;
b) une habitation unifamiliale jumelée ou en rangée, une habitation multifamiliale d’au plus quatre unités, un établissement commercial, un établissement d’affaires, un établissement industriel ou une combinaison de ces habitations ou établissements lorsque, après réalisation des travaux, l’édifice n’excède pas deux étages et 300 m2 de superficie brute totale des planchers et ne compte qu’un seul niveau de sous-sol ;
2° pour une modification ou rénovation de l’aménagement intérieur de tout édifice ou partie d’édifice, qui n’en change pas l’usage, ni n’en affecte l’intégrité structurale, les murs ou séparations coupe-feu, les issues et leurs accès, ainsi que l’enveloppe extérieure.
2000, c. 43, a. 4. »
*Voilà* pourquoi l’essentiel du bâti résidentiel québécois ne voit jamais le bout du crayon d’un architecte. C’était la loi lorsque j’étais à l’école d’*architecture* il y a 20 ans, et ce l’est manifestement encore.
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11 mai 2009 à 07 h 18
Au fond, quelle est la différence entre une rue avec des maisons toutes identiques et de la même couleur, ou bien un bloc à condos avec des appartements identiques et les galleries de la même couleur?
La seule différence c’est que l’un est horizontal, l’autre vertical. C’est le même principe au bout de la ligne: l’individu s’assimile à une société où il n’est qu’un numéro et ne se sert même pas de la couleur pour se distinguer de ses voisins.
Que vous restiez au 1205 rue des Pétunias (rue imaginaire) ou au Samuel-Holland appartement 1205, si vous visiteurs ne se souviennent pas de votre numéro de porte, ils sont fait à l’os!
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11 mai 2009 à 07 h 59
Personnelement, je trouve ce type de quartier assez désolant. Aucune originalité.Ça doit être difficile après pour les gens de s’identifier à leur quartier. Y’a pas de mal à y habiter, ça va de soit, mais cela fera quand même un secteur sans âme de plus à Qc.
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11 mai 2009 à 08 h 19
Tant qu’à y être, ils auraient pu rentrer plus de maisons avec des rues à angle droit…
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11 mai 2009 à 09 h 42
Même les cabanons sont pareils…
J’ai hâte de voir comment ce type de quartier va vieillir. Est-ce une mode qui va passer (je l’espère..)?
Pis j’ai jamais compris le trip de faire les rues tout croches. Peut-être pour éviter la circulation de transit ou qu’un parcours d’autobus puisse un jour desservir efficacement le secteur.
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11 mai 2009 à 09 h 56
J’aime mieux garder mon appartement sur la Rue St-Jean que de déménager là pour tout l’or du monde. Je ne suis peut-être pas propriétaire mais au moins j’habite dans un très bel endroit près de tout les services… à pied.
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11 mai 2009 à 10 h 13
@Philippe Tremblay
« Pis j’ai jamais compris le trip de faire les rues tout croches. Peut-être pour éviter la circulation de transit ou qu’un parcours d’autobus puisse un jour desservir efficacement le secteur. »
Éviter la circulation de transit semble être le but visé par ce « trip », mais celui qui demeure à l’entrée du quartier voit tout le monde du quartier passer dans sa rue, il se ramasse donc avec une autre forme de « circulation de transit ». Ensuite tout ce beau monde se ramasse sur le même boulevard urbain, où débuche l’unique (ou les rares) accès à ce quartier. On se ramasse donc avec un beau bouchon sur ce boulevard. Ensuite ce boulevard mène à une autoroute, et là aussi on se ramasse avec un beau bouchon.
Et comme tu dis, comment veux-tu y implanter un service de transport en commun qui a de l’allure avec peu d’artères directes.
On voit ce problème dans toute sa « splendeur » autour du boul. L’Ormière à Neufchatel/Loretteville, tous les quartiers entre Henvi-IV et la Rivière St-Charles sont fait en « pretzels » comme ceux-ci, mais en version plus vielle car ils datent d’une autre époque. Le résultat: la seule artère directe qui reste c’est le boul. l’Ormière, et il sature. Le boul. l’Ormière était autrefois un rang avec des fossé chaque coté. Il a été élargit à 4 voies, et aujourd’hui on parle d’y implanter un métrobus, pour qui il sera extrèmement difficile d’ajouter des voies réservées car il y a des limites à exproprier les gens pour toujours élargir l’emprise du boulevard… Et on n’y peut pas interdire les virages à gauche comme sur René-Lévesque vu que les rues transversales « pas vis-à-vis » sont la marque de commerce du boul. L’Ormière. Avec la construction en bouffon du parc Armand-Viau, on s’est arrangé aussi pour ne pas avoir d’autre artère directe nord-sud à l’ouest de l’Ormière. Et la plus grosse zone résidentielle disponible à Québec se trouve justement entre Chauveau, St-Claude/Ste-Geneviève, Henri-IV et l’Ormière. On y verra apparaitre une nouveau quartier de 2000 maisons… probablement fait tout croche comme d’habitude….. ca promet!
Allez à Limoilou, toutes les rues sont droites, si on omet la rivière St-Charles et la voie verrée qui encadre ce quartier ainsi que les vestiges de la riviere Lairet, toutes les rues débouchent. Y a t’il un problème de circulation de transit et des bouchons dans Limoilou? Non. La circulation de transit se dilue sur le nombre d’artères disponibles, et on y trouve des services de bus sur plusieurs artères.
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11 mai 2009 à 10 h 55
La diminution des terrains surout en facade a permis le deux étages pour une unifamiliale. C’est la façon dont les urbanistes ont pensé à rentabiliser les développements domiciliaires.
La longeur de facade détermine le coût des services de proximité comme l’aqueduc, l’égout, le déneigement, etc…
Le seul hic dans cette photo est ou est le 10% d’espaces verts que le promoteur doit céder à la ville ? On en fait habituellement un parc de voisinage ou un bassin de décantation des égouts de surface… Est-ce que la photo couvre tout le développement ???
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11 mai 2009 à 11 h 09
@Fernand : la photo ne couvre à peine que 15% du développement environ (et je ne parle pas du quartier au complet mais simpement du développement en branle depuis les années 2000).
En lien avec ça, si je ne me trompe pas, ce qui reste à faire sera de plus haute densité que ce qui est fait (et la photo ne montre pas les quelques rues de maisons en rangées à droite). On a même évoqué un projet de 13 étages ou qqc du genre, dans une espèce de petit secteur fermé (avec commerces à l’intérieur du secteur) accessible seulement aux résidents et aux invités. Je ne crois pas que ça arrivera…
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11 mai 2009 à 11 h 58
Petite discussion père-fils:
– Papa, pourquoi on a pas d’arbres à la maison?
– Des arbres?? Trop de troubles à l’automne, ça fait des feuilles à ramasser…
– J’aimerais ça avoir un arbre…
– De toute façon, on peut plus avoir d’arbre, le seul endroit où on aurait pu en mettre un est en asphalte! Je te promets que je vais t’ammener voir un arbre demain…
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11 mai 2009 à 12 h 16
Faut pas confondre développement résidentiel et absence de verdure.
De la verdure il en avait probablement avant, mais les contracteurs ne s’emmerdent pas à préserver les arbres sauvages qu’ils pourraient préserver autour du terrain: ils rasent tout… point!
Ensuite ca fait l’affaire des centres jardins qui « vendent » des arbres à gros prix à ti-casque qui décide de remettre un peu de verdure à son terrain dénudé.
C’est pas aux acheteurs qu’il faut jeter la pierre, mais plutôt aux contracteurs, ou peut-être même la ville qui devrait forcer ces contracteurs à …
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11 mai 2009 à 12 h 26
La plupart des bungalow construit il y a 30 ans n’avait pas d’arbres non plus lorsqu’ils ont été construit.
Le règlement sur l’urbanisme oblige de planter un arbre en facade de chacune de ces maisons. Allez faire un tour dans 15 ans, le quartier aura eu le temps de se personnaliser.
Ils sont où les arbres sur la rue st-jean?
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11 mai 2009 à 12 h 34
De nos jours, les gens préfèrent avoir du terrain en arrière plutôt qu’en avant, question d’intimité, alors tant mieux si ca raccourcit les tuyaux.
Par contre avec des rues aussi tortillées, ca prend de toute évidence plus de tuyaux qu’avec un pattern de rue rectangulaires ou les facades des maisons sont toutes sur la même rue.
@Thomas
Exact, allez voir Duberger, les 2 arbres de la Ville, maintenant matures, se touchent de chaque coté de la rue et sont même une nuisance à la luminosité.
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11 mai 2009 à 13 h 22
@Erick
J’habite une rue d’environs 45ans, et laisse moi te dire que je me fous royalement de la perte de luminosité causée par la presence de magnifiques arbres matures.
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11 mai 2009 à 13 h 46
@Sebastien D
Moi aussi si c’était le cas je me foutrais de la noirceur. Je demeure moi-même dans un endroit « pollué » par la luminosité.
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11 mai 2009 à 14 h 50
@ Thomas
« Ils sont où les arbres sur la rue st-jean? »
Il y en a quelques uns, mais la majorité des arbres dans Saint-Jean-Baptiste sont soit dans les parcs, le côteau Ste-Geneviève mais surtout dans les cours intérieures. T’as juste à prendre Google Maps et jeter un coup d’oeil.
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11 mai 2009 à 16 h 28
Holly balls !!! Ça fait saigner des yeux !
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11 mai 2009 à 17 h 07
@P-O
Désolé de vous avoir un peu secoué avec mon commentaire.
(Le deuxième au début, pour ceux qui veulent s’y référer.)
Je ne peux que m’incliner devant l’argument « économique » pour justifier le besoin de tels quartiers. Vous avez sans doute raison.
Toutefois, sachez que je ne voulais que commenter la photo en toute subjectivité.
Je suis de ceux qui ont de la difficulté à comprendre les gens qui choisissent la lointaine banlieue pour leur « qualité de vie » et qui passent pratiquement deux heures dans leur véhicule à l’heure de pointe. (Je sais de quoi je parle, je l’ai vécu pendant 5 ans.)
Pour revenir à la photo, je mets au défi quiconque d’avouer prendre un plaisir jouissif à faire sa petite marche d’après souper dans un tel environnement copié-coller.
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11 mai 2009 à 20 h 50
En regardant la photographie de la standardisation et de la paresse des promoteurs, et de la Ville, complice, il me vient l’idée d’un jeu inspiré d’un livre pour enfants : « Où est la maison de Charlie ? »
Quant aux arbres, que ceux qui craignent qu’ils fassent de l’ombre à leur propre personne, je les rassure. On ne plante plus d’arbres qui deviendront majestueux. Des chênes, des érables, des frênes ou d’autres essences indigènes. On leur préfère des arbres qui resteront moyens du style lilas japonais.
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11 mai 2009 à 21 h 04
@ Oralien et Mé Pierre-E. Paradis
Ce sont pour la majorité des unités à 3 logements.
@ Fernand non ça ne couvre pas tout le développement et il ne semble pas y avoir de telles installation encore.
C’est le secteur de la rue des Géraniums et de la Roselière.
—–
Et en effet c’est loin d’être beau, mais d’un autre sens c’est moins laid qu’un parc de bloc appartements…
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11 mai 2009 à 22 h 25
« »Petite discussion père-fils:
– Papa, pourquoi on a pas d’arbres à la maison?
– Des arbres?? Trop de troubles à l’automne, ça fait des feuilles à ramasser…
– J’aimerais ça avoir un arbre…
– De toute façon, on peut plus avoir d’arbre, le seul endroit où on aurait pu en mettre un est en asphalte! Je te promets que je vais t’ammener voir un arbre demain… » »
(Plié en deux) |0||
j’avoue quel touche une vérité bien présente dans la mentalité nord-américaine. Une autre incohérence de notre mode de vie ???
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11 mai 2009 à 22 h 50
Ça me fait penser… il n’y avait pas quelques rues dans Montcalm qui étaient faites ainsi? i.e. des rangées de triplex tous pareils? Et si c’était pas des parements extérieurs qui ont dus être refait au fil du temps, ils seraient encore pareils aujourd’hui. Il faudrait que je retrouve quelles étaient ces 2 ou 3 rues…
Alors on repassera dans le Domaine Capitale dans… 100 ans. Juste pour voir.
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12 mai 2009 à 01 h 22
On dira ce qu’on voudra, mais c’est pathétique de voir ça.
C’est à Duberger, dans le quartier plus récent, à l’est de Du Vallon.
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12 mai 2009 à 07 h 04
@ Manu
Aberdeen, entre Bourlamaque et Cartier correspond assez bien à ce que tu décris. Mais c’est d’ailleurs une des moins belles rue de ce quartier. Il y a beaucoup de triplex dans Montcalm qui ont été vraisemblablement construits pour le même promoteur au début du siècle passé (année 30-40), mais au moins ils ne sont pas identiques et l’ensemble est harmonieux (je pense surtout à Fraser entre Du parc et Moncton). La série de rues entre René-Lévesque entre Père-Marquette (Manrèse, Casot, Moncton, Brow, Bougainville) sont de beaux exemples de rues résidentiels dont l’ensemble architectural sans prétention me plait.
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11 juin 2009 à 04 h 45
c’est pas pathétique du tout… On y habite et, pour le prix que tu payes, c’est vraiment mieux que d’habiter dans un vieil appartement délabré de la maudite rue st-jean, où quand tu reçois de la visite il n’y a pas une maudite place pour stationner.
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