Source: Sofie Bienvenu, Voir Québec, 27 avril 2006.
La rivière Saint-Charles était jadis l’un des cours d’eau les plus pollués au Québec. Un organisme sans but lucratif, Rivière vivante, se consacre depuis 1995 à sa réhabilitation. (…)
Rivière vivante considère la rivière Saint-Charles comme un bien collectif que les citoyens doivent se réapproprier afin de participer à sa protection, à sa restauration et à sa mise en valeur. Selon cet organisme, « cette réappropriation de la rivière et du fleuve passe obligatoirement par des investissements massifs pour la construction des derniers bassins de rétention des eaux usées, ce qui permettra de finaliser l’assainissement de la rivière. » (…)
Si cet organisme met tout en oeuvre pour réhabiliter la rivière Saint-Charles, la Ville de Québec met également la main à la pâte. Elle a en effet mis sur pied un programme de renaturalisation des rives, réparti en six phases. (…)
Au total, la renaturalisation des rives de la rivière Saint-Charles aura coûté 22,85 millions de dollars, auxquels la Ville aura contribué pour un total de 7,6 millions.