Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Çà bouge pour les résidences à l’Université Laval

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 mai 2009 10 commentaires

Source : Daphnée Dion-Viens, Le Soleil, le 21 mai 2009

(Québec) Un pas de plus a été franchi hier vers la construction de nouvelles résidences étudiantes à l’Université Laval. Le conseil d’administration a donné son feu vert au développement d’un projet visant à loger davantage de familles sur le campus.

Le recteur Denis Brière le répète depuis son arrivée en fonction, en 2007. La construction de nouvelles résidences, conçues pour des étudiants vivant en couple ou avec leurs enfants, est l’une de ses grandes priorités. «On perd carrément des étudiants parce qu’on ne peut pas leur offrir des résidences qui leur conviennent», affirme M. Brière. Pour l’instant, la seule option qui s’offre à eux est l’une des 2300 chambres situées dans des édifices construits entre 1955 et 1970.

Pour mieux cerner les besoins sur le campus, l’Université Laval a d’ailleurs commandé une étude de marché, à laquelle les étudiants ont été invités à participer par courriel. Dans ce document, dont Le Soleil a obtenu copie, on apprend que le mécontentement des étudiants vivant présentement en résidences est assez élevé : un étudiant sur quatre en est insatisfait. Parmi ceux-ci, 68 % se sont dits «très intéressés» par la construction de nouvelles habitations sur le campus. Les studios, les trois pièces et demie et les quatre pièces et demie sont les grandeurs les plus convoitées. La majorité des étudiants (70 %) y habiteraient avec leur conjoint, avec un ou des colocataires ou avec leurs enfants.

la suite

un autre réalisation de résidence universitaire dont on n’entend jusqu’à date personne se plaindre

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge.


10 commentaires

  1. Max

    21 mai 2009 à 20 h 50

    Très dommage que PACTE Myrand soit rejeté du revers de la main comme ça. Il aurait constitué un quartier central animé pour tout l’ouest de la ville, tout en rendant Ste-Foy un peu plus tolérable en matière d’urbanisme contemporain.

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  2. JFGo

    21 mai 2009 à 22 h 09

    Je suis très d’accord avec toi Max…

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  3. Martin Otis

    21 mai 2009 à 22 h 14

    le champ de pratique a-t-il encore bien des adeptes ? c’est le fun parce qu’il est directement en ville mais bon si il y a des résidences on va s’incliner bien évidemment…

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  4. David

    22 mai 2009 à 08 h 37

    J’ai habité 4 ans au pavillon Parent. Je dois dire que ma situation de ce temps ne me permettait que ce genre de logement, surtout que j’étais à Qc seulement 8 mois par année.

    Toutefois, je dois avouer que ces chambres sont désuette et non fonctionnelle. c’est plus que vivre en communauté: 2 toilettes et 2 douches par étage (±25 chambres)et une cuisine commune à 1km de la chambre. Les meubles encastrés sont carément innadéquat et ayant des pertes despaces inutiles. L’isolation (surtout pour le bruit) laissait à désiré et la qualité thermique de la fenestration était vraiment douteuse. Je suis complètement en accord avec la construction de nouvelles résidences!!

    Si je me souviens, quand j’ai quitté en 2007, les chambres était rendu a plus de 280$/mois (+ internet). Je ne crois pas que ça vaut ce prix la.

    J’aimerias bien afficher des photos de mon ancienne chambre, mais je ne sais pas comment faire….

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  5. Dan

    22 mai 2009 à 08 h 56

    De nouvelle résidence, wow!! J’espère qu’il auront un beau design et qu’il y auras un peu de hauteur.
    À quand débute cette construction?

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  6. Max

    22 mai 2009 à 11 h 53

    À 280$ par mois tu peux partager avec 1 ou 2 personne un appartement dans SJB, St-Roch, St-Sauveur, Limoilou voir même Montcalm avec un peu de chance. Vraiment, ça vaut pas ce prix là les résidences.

    Je vous invite à faire une recherche sur Internet et de lire la longue et détaillée présentation sur PACTE Myrand. C’était vraiment génial comme projet. Dommage que le manque de vision d’un simple Recteur d’Université vienne gâcher un aussi beau projet pour l’ensemble de la communauté étudiante et des citoyens de Québec.

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  7. Max

    22 mai 2009 à 12 h 30

    Si l’ouest veut se construire un quartier intéressant, il ne lui reste plus beaucoup d’options.

    1. Construite en hauteur le long d’Hochelaga et Laurier. Cette option a peu de soutien de la population locale et bien qu’elle donnerait une perspective contemporaine et attayante à l’entrée de la ville, le quartier autour restera de type banlieusard et offira peu d’intérêt pour les promeneurs.

    2. Raser certains îlots de banlieue dans Sainte-Foy-Sillery et construite plus dense. Pour faire ça, il faudrait accepter que la Ville de Québec grandit et que d’anciens quartiers périphériques ne font tout simplement plus parti de la périphérie et doivent donc êtres transformés en conséquence.

    3. Réamménagé Ste-Foy en ville-jardin avec des amménagements paysagers -très- élaborés (ruisseaux, rochers, végétation). Réduire la taille des routes et augmenter significativement le transport en commun dans le quartier. Construire des tours minces (cachant donc peu le soleil) au niveau de la rue ou sur des îlots vacants (si il y en a) et les reliées entre-elles par des passerellles élevées piétonnes donnant vue sur le fleuve. Très poussé, futuriste mais Ste-Foy deviendrait intéressant sur la scène nationale et internationale.

    4.Créer un quartier digne du 21e siècle au sein de l’immense campus universitaire. La mixité des habitants est primordiale car les serives ce proximité (pharmacies, épiceries, quincailleries, dépanneurs, etc) ont besoin de clients 12 mois par année; pas seulement 8 le temps de deux sessions. Inutile de dire que cette option est de loin la plus réalisable.

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  8. Julien

    22 mai 2009 à 13 h 04

    @max Il ne s’agit pas juste d’un manque de vision du recteur… L’UQAM a décidé d’investir dans quelque chose qui n’était pas sa mission (L’Ilot Voyageur) afin de restructurer un quartier, et cela en ressort en une perte de 300 millions… Alors, le recteur ne fait que ce que le gourvernement a demandé aux universités : concentrez vous sur votre mission d’enseignement et de recherche… (C’est aussi ce que l’université s’est fait dire lorsqu’elle a voulu permettre l’installation d’une épicerie sur ses terrains…) Les étudiants de l’UQAM qui vont payer longtemps cette erreur auraient apprécié que le recteur s’en tienne à sa mission…

    Si un projet doit être fait dans ce coin là, ce n’est pas à l’université d’être le porteur et d’assumer les risques…

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  9. Loùis

    22 mai 2009 à 13 h 55

    Ce projet « Pacte Myrand » me semble vraiment génial. Merci à Max de me le faire découvrir. Je mets simplement lien pour consulter le document : http://www.pacte.ulaval.ca/Documents/PACTE_Rapportfinal.pdf
    La question du financement est toutefois une question effectivement délicate…

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  10. jaco

    22 mai 2009 à 14 h 09

    « … Dommage que le manque de vision d’un simple Recteur d’Université vienne gâcher un aussi beau projet pour l’ensemble de la communauté étudiante et des citoyens de Québec. » (Max
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    J,ai pas aimé son discours a la chambre de commerce qu’on pourrait intituler : Que serait Québec sans L’Université Laval?

    Je trouve personnellement que c’est un discours clérical qui se rapproche de celui de Mgr Ouellet
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    Les citations exactes et textuelles:
    -« En terminant, j’estime pouvoir affirmer que la grande qualité de vie de la région, sa vitalité sociale et culturelle, sa diversification économique, son bas taux de chômage – le 2e plus bas au Canada – et son rayonnement national et international ne seraient certainement pas ce qu’ils sont aujourd’hui sans la présence de l’Université Laval. »

    -« Je profite d’ailleurs de l’occasion pour souligner le fait que notre Service des résidences est le seul lieu d’hébergement universitaire au Québec à avoir obtenu le statut d’Établissement vert Brundtland. »

    -« Sur ce cri du cœur, il me reste donc à vous remercier de m’avoir invité à venir partager avec vous la fierté que je ressens à l’égard du rôle joué par l’Université Laval dans l’histoire, le développement et la prospérité de la région de Québec. »
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    Son discours ne mobilise personne a se lever debout pour l,avenir…
    Au contraitre, il force a s’agenouiller devant la Grandeur de l’institution et a demander la bénédiction au recteur. (ité missa est)

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