Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le Domaine Cataraqui: Une vocation nouvelle

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 juin 2009 10 commentaires

À compter de l’été 2009, le domaine Cataraqui sera l’objet d’un important chantier de restauration.

Ce projet permettra de moderniser les infrastructures afin que la villa, les dépendances et les jardins puissent accueillir des événements publics et corporatifs, ainsi qu’une antenne de l’École hôtelière de la Capitale.

Le projet comprend la restauration de la villa et la construction d’un agrandissement dans le prolongement de sa façade nord. Cet agrandissement abritera les locaux d’une cuisine moderne et fonctionnelle en relation avec les salles à manger du rez-de-chaussée, les salons de réunion de l’étage et les locaux de service pour les étudiants. Une classe sera aussi aménagée dans la maison du chauffeur. Enfin, le bâtiment atelier/grange sera transformé en bâtiment de service permettant la tenue d’activités extérieures tout en fournissant les services sanitaires pour l’ensemble du site.

La restauration extérieure des autres bâtiments situés sur le domaine (maison du chauffeur, grange, écuries, caveau, poulailler, maison du gardien et les serres) est aussi prévue. L’aménagement paysager s’échelonnera sur 2 saisons et permettra la reconstitution de plusieurs éléments du domaine dont les jardins historiques.

Les détails

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Patrimoine et lieux historiques.


10 commentaires

  1. heron23

    8 juin 2009 à 16 h 44

    Hourra !

    (enfin)

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  2. 8 juin 2009 à 17 h 44

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  3. Antoine67

    8 juin 2009 à 19 h 03

    wow beau projet… non mais sérieusement… ils auraient pu se forcer un peu,

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  4. 8 juin 2009 à 19 h 19

    Antoine67, comptiez vous justifier un peu ce que vous dites ou juste dire que c’est laid complètement gratuitement ?

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  5. Antoine67

    8 juin 2009 à 19 h 25

    Pour un projet de cette ampleur, on aurait pensé à une intervention plus réussis, là ils ont plaqué une bizarre d’intervention ,en reprenant un simili toit. L’édifice initiale aurait mérité d’être mis en valeur par un contraste ou par une séparation plus grande entre les deux vocabulaires, pas un simili mimétisme

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  6. 8 juin 2009 à 19 h 44

    Effectivement, je comprends votre point de vue. Sachez tout de même.. c’est toujours très facile de jugez quand on ne connaît pas le contexte d’un projet.

    Je suis moi aussi, en général, pour une approche de rénovation par contraste. Mais si vous avez visité Cataraqui déjà, vous comprendrez que c’est un site tout de même particulier, qui se prête plus mal que bien à ce type d’approche, à cause de la très grande proximité entre les différente dépendances. Les autorités « compétentes » (NOTEZ BIEN ICI LES GUILLEMETS) sont aussi à blâmer en général pour les interventions architecturale mimétique qui ont souvent eu lieu à Québec (je pense au ministère de la culture, à la commission d,urbanisme, à la ville, etc… Mon conseil ? Parlez à vos élus.

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  7. Frédéric Smith

    9 juin 2009 à 09 h 16

    @Antoine67

    Comme le mentionne Bô, il faut aussi connaître le contexte d’un projet afin de porter un jugement éclairé.

    Le mimétisme est l’une des premières valeurs rejetées lors de la mise en branle de ce projet. Les matériaux, notamment, me sont pas les mêmes. On ne parle pas de brique pour l’agrandissement.

    Malheureusement vous n’avez ici que le rendu d’un côté de bâtiment pour vous faire une opinion (vous ne voyez ici que la pointe de l’iceberg, puisque le terrain est en pente dans ce secteur). De l’autre côté, depuis la cour entre la villa et l’atelier/garage, vous pourriez mieux apprécier la différence entre le bâtiment original et l’agrandissement. Une différence qui permet notamment au visiteur de faire la part des choses entre le bâtiment historique et l’agrandissement (qui, soit dit en passant, sera totalement réversible).

    Cela dit, lorsqu’on connait bien l’esprit qui anime le lieu depuis le milieu du XIXe siècle, on comprend que la construction d’une annexe ultra-contemporaine offrant un contraste fort devait être exclue.

    Car ce domaine emprunte au vocabulaire de l’architecture pittoresque en vogue chez les Britanniques au XIXe siècle et perpétuée jusqu’à la mort de la dernière propriétaire en 1972. Le mouvement pittoresque prône le retour à la Nature, et l’harmonisation entre l’architecture et la Nature. Les villas seront moins hautes et plus étendues afin de se fondre dans le paysage, on emploiera beaucoup le vert, notamment sur les bâtiments secondaires (comme c’est toujours le cas à Cataraqui d’ailleurs), etc.

    En construisant un bâtiment qui trancherait beaucoup avec la villa principale, on se retrouverait à trancher aussi avec l’esprit du lieu, présent depuis 150 ans.

    Je vous accorde que dans les cas d’un agrandissement projeté sur un bâtiment plus récent, la mixité des genres est souvent plus féconde que le mimétisme. Mais on parle ici d’un site historique (reconnu en 1975) avec une identité propre qui doit être préservée.

    Dans le cas de Cataraqui, on s’est plutôt demandé ce que les tenants de l’architecture pittoresque au XIXe siècle auraient fait avec les matériaux d’aujourd’hui. Je pense que le résultat vous séduira, malgré vos réserves actuelles.

    Frédéric Smith
    historien
    Commission de la capitale nationale du Québec

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  8. martin girard

    9 juin 2009 à 20 h 57

    Wo minute les commentaires sur l’esthétique! Depuis trois mois que l’atelier travaille comme des défoncés (45-50 hrs minimum) pour arriver à un résultat, avec plein de contraintes et vu l’état délabré des lieux, le budget limité et des échéanciers.

    Donc gardez vos remarques pour vous et appréciez donc pour une fois!

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  9. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    9 juin 2009 à 21 h 07

    @ Martin Girard

    Merci de l’avoir dit.

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