Régys Caron
Journal de Québec
Saccage appréhendé. La Ville de Québec s’apprête à saccager les quartiers résidentiels de Sainte-Foy-Sillery en y permettant la construction de maisons en rangées. Le «patrimoine arboricole» qui fait la beauté de ces quartiers est en danger, préviennent les défenseurs des boisés urbains.
Le Comité des arbres de Sainte-Foy-Sillery a de nouveau sonné l’alarme hier et reproché au conseil de l’arrondissement Sainte-Foy-Sillery d’avoir renié un engagement pris l’hiver dernier de ne permettre la construction de maisons en rangées que là où les anciens règlements d’urbanisme le permettaient.
11 juin 2009 à 09 h 19
Il y a eu saccage d’un boisé d,arbres matures dans le Domaine du Ruisseau Rouge Inc et personne de ces défenseurs des arbres ne s’en est scandalisé…
C’est vrai, c’est pas chez les snobs de Ste-Foy…
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11 juin 2009 à 09 h 25
Les gens de Sillery-Sainte-Foy en ont déjà assez sur les bras comme ça, vous ne pouvez quand même pas leur demander de se taper tout le boulot pour les gens de Beauport…
Y a peut-être pas assez de snobs à Beauport… ;p
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11 juin 2009 à 09 h 48
Tu as bien raison mon cher Fernand : comme citoyen de Sainte-Foy, la plèbe de Beauport, rien à foutre.
Vraiment Fernand, encore n’importe quoi de ta part. Encore une citation à mettre dans la boîte en vue de la prochaine élection.
Mais tant qu’à être dans le sujet, le snobisme, si on évacue le côté péjoratif, c’est aussi le beau, la qualité, le souci. Est-ce à dire que si personne n’a sourcillé à Beauport sécants n’a pas ce souci ? Il faut tout de même être responsable de la qualité du développement de son milieu. Facile de jeter un pavé dans la mare mon cher Fernand.
Ce n’est pas à Beauport que tu te présentes aux élections ?
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11 juin 2009 à 15 h 04
Oui et aprèes j’ai rencointré des gens en colère qui ne savaient pas comment s’organiser et ils ont été les dindons de la farce…
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11 juin 2009 à 09 h 20
Je demande à être convaincu que la densification (cette nouvelle marotte à la mode) est justifiée pour une ville moyenne comme Québec. J’ai parfois l’impression qu’on se prend pour New York ou Toronto, et qu’on fait tout pour finir par ressembler à Montréal…Ouach.
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11 juin 2009 à 10 h 22
Québec est le royaume de l’étalement urbain sans compter qu’il y a eu plusieurs articles dans les derniers mois rapportant qu’il n’y a plus beaucoup de terrain disponible pour la construction. Pourquoi est-ce que ca serait mieux de détruire des boisées à l’extrémité de la ville, obligant de prolonger les autoroutes et compliquant le transport en commun, plutôt que de densifier les secteurs qui ont encore beaucoup de potentiel de développement ?
Vous voulez un transport en commun plus efficace ? peut-être un tramway ?? et bien c’est justement en densifiant qu’on va rentabiliser davantage le RTC et optimiser le transport en commun..
Ceci dit, je suis d’accord avec l’alarme sonné, il faut faire attention de protéger les arbres du chemin St-Louis, il faut que cette route garde son charme ! Il y a moyen d’y aller en douceur et progressivement, mais je sais très bien que les groupes de pressions eux, c’est tout blanc ou tout noir. Donc eux vont s’opposer contre tout développement. On l’a vu dernièrement avec le secteur de Sillery qui a refuser même la densification douce.
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11 juin 2009 à 14 h 11
@Frédéric
On parle ici de maisons en rangée et toi tu compares avec New-York ou Montréal, ouach…
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11 juin 2009 à 15 h 06
Je n’ai pas parlé de maison en rangée, mais de densification. Désolé si ça vous parait hors sujet…
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11 juin 2009 à 09 h 52
Pour revenir au sujet initial, à la Ville de plancher sur des projets intégrateurs du milieu naturel, avec le minimum d’impacts, élaborer un véritable plan de communication et de vente aux citoyens. Et de s’allier à des promoteurs progressistes, novateurs, si ça existe… Sinon, elle ne récoltera le peu qu’elle aura sonné.
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11 juin 2009 à 10 h 17
La ville a besoin de projet de densification et de promoteur, surtout à la tête des ponts et pour ma part toutes les gens qui peuvent chialer sur le faite que ce secteur veut croitre, grossir, doubler, tripler de grosseur avec leur densification, bien ne croyiez vous pas que vous être à la même place que ceux qui étais dans Saint-Roch et qui se sont faite repousser vers Limoilou!!!
Arrêter d’avoir une mentalité de petit monde ou de gros BS et de penser à votre petit soit même.
Si vous n’être pas capable, penser donc à vous relocaliser vers Val-Bélar dans cette ville dormante vous aller avoir la paix et laisser les gens qui ont plus d’idée que vous les concrétiser.
Les gens qui font juste chialer sont ceux qui ne sont pas capable de rien réaliser, donc il leurs reste juste à essayer de bloquer ceux qui sont capable de le faire.
Foutter le camp alleur ça avancera pas nul pars avec vous!
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11 juin 2009 à 10 h 38
@ Frédéric
Densifier ne rime pas seulement à la construction en hauteur. La densification cherche plutôt à occuper des sites qui ne le sont pas encore en vue d’optimiser l’utilisation de notre territoire et ses infrastructures.
Pourquoi cette nouvelle mode??? Certainement parce que la densification (qu’elle soit douce ou forte) est paradoxale face à l’urbanisation moderne qui nous semble très chère à Québec (i.e. zoning fonctionnel, étalement urbain, culture automobile (ou culture individuelle),…). La mode est alors à revoir ces principes d’urbanisation.
Je crois que le débat sur la densification est d’actualité et il est très compréhensible d’y voir des intérêts particuliers s’y opposer. Sans vouloir critiquer les quartiers ciblés, je crois fortement qu,il faut réfléchir à l’avenir d’une décision urbaine (densification ou coupe d’arbres), plutôt que d’abattre un projet avant sa réalisation. Et pour ceux qui «possède» un boisé en arrière cours, veuillez savoir que celui-ci est public et qu’il est sujet à être transformé ou occupé. En fait, personne ne «possède» un boisé, une vue, un chant d’oiseau, ou autre…. (question à discuter une autre fois)
En revenant sur le sujet premier, il est possible de couper certains arbres en milieu urbain (voir même les déraciner et les déplacer), d’amorcer une densification et ensuite de replanter. De cette manière, l’on peut redonner un second sens à un lieu chéri par plusieurs en vue d’optimiser les multiples qualités d’un territoire.
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11 juin 2009 à 11 h 30
Mais ne pourrait-on pas d’abord concevoir que certains milieux méritent d’être préservés de la densification, même dans un cadre urbain?
Ne peut-on admettre que la présence de grands boisés en ville, voire même de petits, contribue à la qualité de vie, à l’environnement général et même à l’attractivité du centre-ville vis-à-vis la banlieue?
Où nous arrêterons-nous? Sommes-nous vraiment prêts à détruire ce qui rend Québec si différente des autres villes? Pourquoi vouloir à tout prix emprunter le modèle de grandes villes désincarnées? Ça vient d’où ces idées de grandeur? Ne peut-on être grand autrement qu’en fonction de la hauteur des édifices ou du nombre de citoyens au pied carré?
Et il est où le problème, actuellement? Les taux d’inoccupation sont bas, certes, mais ceux qui ont de la difficulté à se loger n’auront pas les moyens de se loger au centre-ville, qu’il soit « densifié » ou pas. Et pourquoi construire plus de nouvelles maisons, sans d’abord évaluer les besoins? Que ferons-nous avec les vieilles quand tout le monde habitera une maison neuve? N’y a-t-il pas une capacité maximale d’accueil de constructions neuves par rapport à la population présente sur le territoire?
Et personne ne parle non plus de ceux qui veulent habiter en banlieue plutôt qu’en ville. Il y en a un paquet.
Et parlons-en de cette population. Prévoit-on vraiment un boom démographique au cours des prochaines années? Il me semble qu’on se faire dire justement le contraire depuis des années, avec le renversement de la pyramide des âges. Croyons-nous vraiment que l’immigration viendra non seulement combler le recul démographique, mais occasionnera aussi un boom? On aura l’air fin, dans 10, 20 ou 30 ans, avec plus de logements que de citoyens…
J’aimerais qu’on se pose ces questions. Car pour l’instant, on agit sans plan d’ensemble, au cas par cas, sans vision pour l’avenir. Tout ce qu’on entend quand un projet est présenté, c’est « Ce n’est pas assez haut! », comme si la hauteur était le critère baromètre d’un bon ou d’un mauvais projet.
Mais justement, on n’entend jamais parler de critères. On prend tous les projets sur le même pied, peu importe leur localisation, peu importe les impacts sur les communautés avoisinantes, et même peu importe les coûts. À les entendre, Québec est désormais « bar open ».
S’il-vous-plait, pourrait-on RÉFLÉCHIR un peu avant d’agir, et déterminer si les besoins auxquels on souhaite répondre sont légitimes? Personne n’a jamais pris la peine de démontrer que Québec est actuellement étouffée et sur le bord de l’implosion, ni pourquoi ça risquerait d’empirer…
C’est quoi, PRÉSENTEMENT, le problème auquel on s’adresse?
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11 juin 2009 à 11 h 43
Je crois que tous est question d’harmonie et d’équilibre, ce qui manque souvent dans nos villes…
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11 juin 2009 à 15 h 59
Le commentaire TVA de Carol ! :)
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11 juin 2009 à 12 h 15
Encore un mauvais argument contre la densification. Pourquoi ne se plaignent-ils pas des arbres coupés ailleurs? pourquoi ne s’insurgent-ils pas contre le fait qu’on ait détruit la forêt pour construire leurs demeures actuelles à Sillery? (ou indirectement, par un défrichage pour un champ aupravant, s’il y a lieu). Et pourquoi supposent-ils qu’il faille nécessairement couper des arbres pour construire manière plus dense?
Il y a moyen de faire les choses correctement et de préserver les abres autant qu’ils le sont (ou non) pour la construction d’unifamiliales.
Par ailleurs, on peut facilement mettre deux (quand c’est pas trois) unités d’habitation de maisons en rangées sur la même superficie qu’occupent bien des unifamiliales du coin (qui sont plutôt grandes pour la plupart). Donc 2-3 fois plus d’unités pour la même « coupe d’arbre ». On ajoute un étage et on double ce ratio.
Qu’ils disent « on n’en veut pas dans notre quartier parce que ça nous plaît pas » et je on ne pourrait pas les contredire (on pourrait évidemment être en désaccord), mais qu’ils tentent de trouver des justifications tordues ou fallacieuses pour éviter de dire que c’est simplement une question de « pas dans cour », là ça ne vaut pas grand chose à mon avis.
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11 juin 2009 à 14 h 31
Face à cette incohérence, je sais que les groupes environnementaux de la région ne sont pas très chaud à appuyer les citoyens.
Quand, on lit ça, on voit le jupon qui dépasse:
« La réduction à six mètres des marges entre les emprises municipales des rues et les futures constructions de même que les périmètres de dégagement prévus autour des résidences multiplex «se traduiront par la perte systématique de patrimoine arboricole», dans des quartiers à prédominance unifamiliale qui font leur charme avec les arbres centenaires dont l’existence est désormais menacée. »
Les arbres ne sont que prétexte pour ce NYMBYIsme. Il y a des arbres superbes à Limoilou et Montcalm et la densité est beaucoup plus conciliable avec les impératif de protection de l’environnement et de rentabilité fiscale et économique.
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11 juin 2009 à 12 h 19
Et pendant ce temps…
Journal de Québec
« Les locataires d’appartements sont loin d’être choyés par l’offre de logements qui se resserre à un taux d’inoccupation de 0,6% en avril dernier dans la région de Québec.
C’est une bonne nouvelle pour les propriétaires d’immeubles à logements mais une mauvaise pour les locataires qui doivent composer avec une telle rareté d’appartements dans la région de Québec.
Les données divulguées, mercredi, par la Société Canadienne d’Hypothèque et de Logement(SCHL) révèlent que le taux d’inoccupation passe de 1,1 à 0,6% entre les mois d’avril 2008 à avril 2009. »
…
« Évidemment, ce phénomène entraîne une pression sur les coûts des loyers dans la région »
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11 juin 2009 à 12 h 48
« Il y a moyen de faire les choses correctement et de préserver les abres autant qu’ils le sont (ou non) pour la construction d’unifamiliales. »
D’Accord avec toi sur ce point ! De changer la façon de travailler sur les chantiers, au lieu de tous « bulldozer » se permettre un travail plus minutieux tout en étant efficace.
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11 juin 2009 à 13 h 08
Très bien dit Manu, enfin une bonne réflexion.
Frédéric, tu devrais te présenter comme maire dans le compté de St-Raymond de Portneuf.
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11 juin 2009 à 13 h 30
@ Frédéric
SVP….vient pas me dire que les autres villes du mondes qui emploient la densification comme stratégie urbaine sont de villes désincarnées (Copenhague, Stockolm, Paris, Amsterdam, Ljubjlana,…et j’en passe) . Même New York est une ville pourvue de sens et notre chère Montréal l’est tout autant.
J’vais te dire que c’est beaucoup plus une ville comme Québec qui l’est avec ses milliers d’hectars de quartiers de faibles densités qui offrent de micros environnements induviduels sans saveurs, et possédant un flagrant manque d’urbanité.
Oui, il faut se poser des questions et voir à préserver des environnements naturels. C’est justement ce que la ville tente de faire en proposant son plan d’harmonisation.
En fait, la densification permet la préservation d’environnements naturels puisqu’elle concentre des milieux urbains et profit de leur conservation Si l’on auvait déjà entammé nos réflexions quant à la densification, nous aurions beaucoup moins de problème à gérer l’urbanisation des secteurs limitrophes de la ville (par exemple Laurentien). Et dans les coeurs urbains, ces environnements s’appelent des parcs, boisées urbains, jardins, bacs à fleurs,…
Toutefois, notre proche passé rural nous pousse peut-être à tout vouloir préserver comme nature et observer ainsi le fait urbain comme une sorte de cancer.
Pour moi, 1 chose me pousse à considérer la densification comme une stratégie urbaine à employer à Québec : le fait d’utiliser davatage les infrastructures existantes plutôt que d’en erriger de nouvelles (rues, autoroutes, aqueducs, réseau de distribution électrique, déneigement, parcours de transports en commun, pistes cyclables récréatives, et autres)!
En fait, si l’on doit se convaincre de manière économique afiin de justifier nos choix, il y à là une importante économie à faire pour tous les citoyens qui pourraient alors se voir offrir de nouveaux services, événements, espaces publics…
Et, au fait, une ville compacte ce n’est pas trop méchant!!! Celà peut même nous permettre d’accroître notre petit côté «chaleureux» adoré, en nous offrant de meilleurs opportunités pour se «frotter» à nos voisins! Ainsi, moins d’espaces privés pour plus d’espaces collectifs…
N’est-ce pas merveilleux de redécouvrir les joies du partage et de l’entraide? L’on peut maintenant penser densifier certains quartiers, offrir de nouveaux services, et par exemple profiter de cabanons communautaires! Quelle joie de ne plus avoir 60 tondeuses à l’hectares, 60 échelles, 60 piscines, 60 jets à pression,… Un peu moins de quincallerie, un peu moins de m² de cabanons et de piscines, un peu plus d’espaces libres pour y planter……DES ARBRES.
Voilà! C,est bizarrement imagé, mais la densification peut apporter bcp plus que des nimbys!
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11 juin 2009 à 14 h 32
Effectivement, c’est tout près de la logique. Par contre, l’être humain étant ce qu’il est, c’est à dire diversifié dans ses goûts, il y a toujours des gens qui préfèreront avoir leur intimité.
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11 juin 2009 à 15 h 07
Tellement d’accord.
Si seulement plus de monde le comprendraient…
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11 juin 2009 à 15 h 24
Merci Djibé pour l’argumentation sensée.
Mais je me demande quand même il est où le besoin pour la densification à Québec. C’est quoi exactement le problème?
Personne ne semble en mesure d’expliquer pourquoi Québec devrait embarquer là-dedans. L’argument du manque de logements? Désolé, les logements en ville coûteront toujours trop chers pour ceux qui subissent la crise du logement à chaque année. Regardez le prix des logements qui seront construits au coin Cartier et Chemin Sainte-Foy…
Copenhague : 1,8 millions
Stockholm : 1,250 millions (agglomération)
Paris : 11 millions (agglomération)
Amsterdam : 2,3 millions (agglomération)
Québec : 540 000 (agglomération)
Ljubljana : 270 000
Mêmes combats?
Quant à Alex qui ressort l’argument « si t’es pas content, va en campagne », c’est pas avec ce genre d’argument qu’on fait avancer les choses. On pourrait toujours rétorquer de façon aussi insignifiante « si vous aimez pas le caractère de Québec, allez donc à Montréal »…Je vous invite plutôt à répondre aux questions que je posais, comme Djibé le fait, plutôt que de vous en remettre à des platitudes.
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11 juin 2009 à 16 h 35
-Pour des raisons environnementales?
-Pour des raisons économiques?
-Pour des raisons sociales?
Il me semble que ça fait des années qu’on lit des articles et voit des documentaires sur l’étalement urbain et les problèmes que ça cause… faut finir par s’ouvrir les yeux, à la fin!
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11 juin 2009 à 17 h 40
Plusieurs annoncent que la demande de logement sera encore très importante dans les prochaines années (Certes la population de Québec veillit, mais ce ne sera pas demain la veille où la population de Québec commencera à décroitre). Or, le taux d’inoccupation à Québec est très bas, ce qui suscite une demande en nouveaux logements. Où ces nouveaux logements seront-ils construits ? Soit, on ouvre de nouveaux terrains à la construction (étalement urbrain, déforestaton probable), soit on densifie. Idéalement, la densification devrait avoir lieu autour de pôles d’activité et il ne fait aucun doute que les alentours du boulevard Laurier deviendra un pôle de plus en plus un pôle important (sinon peut-être le plus important). Il est donc normal qu’une part (je dis bien une part) de la densification y ait lieu.
On considère généralement qu’une ville « dense » à de nombreux avantages (mais ça c’est une question de point de vue). 1)L’implantation de commerces de proximité (épiceries, magasin de tout genre, cafés et bars) y prospèrent définitivement mieux (par exemple rue St-Jean dans SJB ou rue Cartier dans Montcalm) et d’autre part, il se crée une vie de quartier plus riche et collective. 2) Un transports en commun efficace et flexible peut y être implanté et plus un transport en commun est efficace et flexible, plus il devient une alternative intéressant aux usagés de l’automobile.
Peut-être que d’autres peuvent compléter la liste.
Je suis vraiment à 100% pour la densification des alentours de Ste-Foy, mais sous certaines conditions. Il faudrait que la ville suggère un plan d’aménagement urbain. . Je suis en princpe contre l’expropriation, mais si nous souhaitons que le développement ne se fasse pas de façon anarchique selon la disponibilité des terrains du moment, il est certain que certains se verront très fortement suggérés de partir.
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11 juin 2009 à 18 h 12
En milieu urbain, nous pouvons constater que les répercussions de la
densification dans les territoires déjà construits sont très complexes.
Donnons comme exemple:
1-besoins supplémentaires de surfaces et d’équipement pour assurer la fluidité du traffic.
2-Accroissement de la pollution. Ici les citoyens qui sont victimes de cette pollution devraient avoir des baisses de taxes de l’ordre 20%.
3-Mise en péril et perdition des surfaces vertes et récréatives.
4-Augmentation du stress.
5-Augmentation du prix des maisons et des logements du aux
modifications de la structure socio-économique du quartier.
Donc oui à une densification qualitative et non pas quantitative.
Mais la question fondamentale est la suivante, l’augmentation de la population est-elle vraiment désirable? Économiquement, est-ce vraiment rentable compte tenu des goûts d’infrastructure que cela apporte. L’augmentation de la population ne contribue t’elle pas à un appauvrissement subtil et inévitable?
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11 juin 2009 à 18 h 47
Beau texte. De qui ?
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12 juin 2009 à 07 h 47
En désaccord.
« 1-besoins supplémentaires de surfaces et d’équipement pour assurer la fluidité du traffic. »
uh non, dans des milieux denses on n’a beaucoup moins besoin d’autoroutes, d’échangeurs et tout le tralala qui coûtent une fortune (voir l’échangeur Charest-Robert Bourassa présent) . Je n’ai pas les chiffres sous la main mais vraiment, où crois tu qu’il y a le plus d’asphalte par habitant… à Cap-Rouge ou dans Limoilou?
2-Accroissement de la pollution. Ici les citoyens qui sont victimes de cette pollution devraient avoir des baisses de taxes de l’ordre 20%.
Non, il y a réduction globale des déplacements. Les distances à parcourir deviennent généralement moins grande donc moins de pollution globale causée par l’automobile. Et la marche, le vélo et surtout le transport en commun deviennent des options beaucoup plus intéressantes lorsqu’il n’y a pas 1km juste pour se rendre au coin de la rue comme c’est effectivement le cas dans de nombreuses banlieues. Sans parler de la sauvegarde des espaces verts…
« 3-Mise en péril et perdition des surfaces vertes et récréatives. »
En fait non, au lieu des espaces verts peu efficace et peu intéressante que sont les gazons individuels de chaque maison, nous avons plus de grands terrains verts, de parcs publics qui peuvent être utilisés par l’ensemble des gens. Et sans compter les hectares de terrains agricoles, de terrains humides ou de forêts qui sont sauver des bulldozeurs pour agrandir à nouveau les banlieues.
« 4-Augmentation du stress. »
Beaucoup moins stressant d’embarquer dans le bus le matin, lire le journal que d’embarquer dans sa voiture pour rester pris dans le trafic.
« 5-Augmentation du prix des maisons et des logements du aux
modifications de la structure socio-économique du quartier. »
Là, je ne vois pas du tout. C’est pas comme si les logements de Saint-Sauveur, de Limoilou étaient particulièrement cher malgré le fait que ce sont des quartiers très denses. Et si tu fais référence aux constructions de condos dans Saint-Sacrement, sache qu’une maison là est déjà pas achetable… un condo l’est un peu moins! Si cela change la structure socio-économique du quartier, c’est dans un sens positif : Plus de clients potentiaux pour les commerces de proximité, c-à-d plus de vitalité économique.
Pour ce qui est de ta question fondamentale, c’est une non-question. Quand une ville a une bonne vitalité économique, les gens d’ailleurs voudront toujours s’y installer. Reste à déterminer de quelle manière se fait cette installation…
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12 juin 2009 à 16 h 30
Faut faire avec l’augmentation de la population dans une ville, C’est pas nouveau tu peux pas arrêter ca. Le monde veulent s’installer à Québec alors ils le font. C’est aucunement désirable ou pas. Tu la gères, l’administre cette augmentation de population, c’est ca l’urbanisme.
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11 juin 2009 à 19 h 17
C’est un texte bien ordinaire sans grande révélation.
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12 juin 2009 à 12 h 44
@sgauvin
Premièrement, mon précédent commentaire ne s’adressait pas
a vous mais a M.Gobeil.
Deuxièment, j’ai lu attentivement votre commentaire et tout cela me
semble très théorique. Allons-y point par point:
1-Le traffic, votre argumentaire ne tient pas la route. EX: densification de la couronne ouest de Québec (Val-belair, St-Émile) OBLIGATION DE PROLONGER ROBERT-BOURASSA.
2- Pollution, votre argumentaire ne tient pas la route. Ex:
Prolongement de route=augmentation du traffic donc plus de pollution.
3-Destruction milieu vert, votre argumentation ne tient pas la
route. Ex: vous avez seulement a remonter les fils de ce forum
pour constater qui il y a de plus en plus d,espace vert menacé.
Sans compter les coupes a banc déjà effectuer.
4-Le stress, votre argumentation ne tient pas la route. EX: St-Roch
de plus en plus densifié (peut ce rattacher aux points 1,2 et 3).
Allez rester dans un condos dans le quadrilatère Charest/La cou-
ronne/Dorchester, vous me donnerez des nouvelles au sujet du
stress (bruit, pollution, poussière)
5- Le prix, votre argumentation ne tient pas la route. EX. St-Roch,
les résidents de première souche ont de plus de plus de difficultés a trouvé un logement abordable. De même pour les condos de
plus en plus hors de prix.
Finalement, pour le vélo, je vous invites a vous véhiculé dans l’axe
Charest/Dorchester/la Couronne les jours de semaine…bonne
chance.
Pour terminé, la question fondamentale est toujours fondamentale.
elle fera bientôt l’objet d’un billet dans le forum.
Bonne journée
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12 juin 2009 à 13 h 55
« 1-Le traffic, votre argumentaire ne tient pas la route. EX: densification de la couronne ouest de Québec (Val-belair, St-Émile) OBLIGATION DE PROLONGER ROBERT-BOURASSA. »
C’est bon comme tu mentionnes l’argument exact contre l’étalement urbain! Le prolongement de l’autoroute Robert Bourassa en est une conséquence directe. Le développement de Val-Bélair et St-Émile est tout le contraire du principe de la densification urbaine.
« 2- Pollution, votre argumentaire ne tient pas la route. Ex:
Prolongement de route=augmentation du traffic donc plus de pollution »
uh, mon argumentation est la suivante. Étalement = Moins de transport en commun = plus de voiture
Étalement = plus de kilomètres entre les distances = + d’essence gaspillé
Étalement = + de terrain agricole sacagé = – d’arbre, – de marécage, bref – de zone sauvage
À toi de m’expliquer comment ça tient pas la route…
« 3-Destruction milieu vert, votre argumentation ne tient pas la
route.Ex: vous avez seulement a remonter les fils de ce forum
pour constater qui il y a de plus en plus d,espace vert menacé.
Sans compter les coupes a banc déjà effectuer. »
uhm uhm. Vive la non-argumentation ici. Tant qu’à y être, t’aurais pu juste répondre « non non non, J’ai RAISON, t’as juste à lire LÀ Haut! ».
« 4-Le stress, votre argumentation ne tient pas la route. EX: St-Roch
de plus en plus densifié (peut ce rattacher aux points 1,2 et 3).
Allez rester dans un condos dans le quadrilatère Charest/La cou-
ronne/Dorchester, vous me donnerez des nouvelles au sujet du
stress (bruit, pollution, poussière) »
Mon argumentation ne tient pas la route? éh, libre à toi de croire que rester pris dans le trafic matin et soir cause moins de stress que d’avoir des autobus et des voitures qui passent régulièrement dans ta rue. Une question d’opinion, j’imagine.
« 5- Le prix, votre argumentation ne tient pas la route. EX. St-Roch,
les résidents de première souche ont de plus de plus de difficultés a trouvé un logement abordable. De même pour les condos de plus en plus hors de prix. »
Et tu crois que ça a rapport avec la densification? Pas du tout. Saint-Roch est depuis très longtemps un des quartiers les plus dense de Québec et ce n’est pas parce qu’il est devenu plus dense encore que le prix des condos a monté. La loi de l’offre et de la demande, tu connais? Est-ce que c’est parce que c’est plus dense sur le Plateau Mont-Royal qu’à Rosemont ou Saint-Henri que les logements y sont plus chers? Il y a des quartiers denses qui sont chers, il y en a d’autres qui sont abordables. Si habituellement les prix sont élevés, c’est que beaucoup de monde veulent s’y installer.
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12 juin 2009 à 12 h 45
Densifier et ainsi mieux conserver les milieux naturels(pas juste des arbres en passant), voila la vocation de la densification. C’est un bon point que souligne Djibé. Cependant, il faut quand même ciblé des mileiux à conserver et se fixer des objectifs. Quelle superficie doit on donner au forêt publique? Québec est au dessus de 8%(je dis ca de mémoire), ce qui est la norme, entre 12 et 14%, tu fais bonne figure. Alors on pourrait élever la barre un peu sans compromettre le développemetn nécéssairement.
La ville de Québec a cependant un petit problème; la petitesse de ses parcs qui sont généralement un amalgame d’îlots forestiers(sauf Plaine d’Arbraham qui est dénaturalisé de toute facon).
Super en passant la nouvelle interface du blog qui permet de répondre à un commentaire précis. Chapeau!
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12 juin 2009 à 23 h 40
Moi je suis totatlement pour la densification. Je trouve les quartiers centraux (St-Roch, Limoilou, Vieux-Québec,St-Sauveur, SJB, Montcalm et limite St-Sacrement) beaucoup plus attractifs, animés et beaux que les autres quartiers de la ville. On peut y vivre, y acheter ce que l’on a besoin, y rencontrer des gens, y sortir, boire un coup sans causer d’accidents sur les routes. Bref, on peut y vivre entièrement.
Malheureusement, ces quartiers forment un ensemble urbain très petit dans l’agglomération. J’espère que d’autres quartiers de la ville deviendront animés à l’image de ceux-ci.
Je trouve anormal de me sentir dans une plus grande ville à Angers, une ville grosse comme Sherbrooke, qu’à Québec. Si rien n’est changé dans les prochaines années, nous allons avoir quoi comme ville? Un petit Los Angeles étendu avec des autoroutes partout (c’est nous qui avons le plus d’autoroutes par habitant AU MONDE pour le moment!)? Je n’ai pas du tout envi d’habiter dans une mini-version d’une ville étendue et sans vie comme LA sans les palmiers et la plage.
Voyez par vous-mêmes, chers sceptiques. Prennez un avion pour une ville dense cet été au lieu d’aller passer vos vacances à Daytona Beach. Vous pourrez par la suite poster des commentaires plus pertinents et plus urbains sur Québec Urbain.
Outre tout les arguments déjà mentionnés pour la densité, j’ajoute donc celui-ci.
Densification = restos, bars, spectacles et animation au coin de la rue = plaisir = vie urbaine.
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