Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


S’offrir en souvenir un petit morceau des Plaines

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 mai 2006 4 commentaires

Source: Patricia Cloutier, Le Soleil 14 mai 2006

Parce que tout le monde a une histoire particulière reliée aux plaines d’Abraham, il est aujourd’hui possible de s’y offrir un arbre ou un banc commémoratif.

« On veut donner aux gens une occasion de souligner un événement qui leur tient à cœur », explique Joanne Laurin, agente de communication pour la Commission des champs de bataille nationaux.

Ainsi, il sera possible d’immortaliser une belle rencontre, une naissance ou un décès en faisant un don à la Commission. En retour, un arbre ou un banc portera une plaquette avec l’inscription voulue. (…)

Je suppose que la formule pourrait être intéressante à appliquer, concernant tous parcs et aires communes.

Il en coûte 500 $ pour un arbre mature, 1000 $ pour la plantation d’un nouvel arbre et 1500 $ pour un banc nouveau genre. Mme Laurin souligne que le but de la Commission n’est pas de faire des profits, mais bien d’entretenir les installations du parc.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville.


4 commentaires

  1. Benoît

    15 mai 2006 à 09 h 19

    Bonne idée tout ça! En passant, je voudrais souligner comme d’autres l’ont fait l’excellent travail de Carol Proulx. Merci pour votre implication!

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  2. Manu Dalton

    15 mai 2006 à 12 h 11

    Si je fais un don au nom du Parti Libéral du Québec on va me construire un condo ? :)

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  3. Manu

    15 mai 2006 à 22 h 56

    Vraiment une bonne idée pour entretenir le parc! Il y aurait en effet peut-être d’autres parc qui ont assez de popularité pour bénéficier de tels « dons ».

    J’ai aussi l’impression que ce genre de chose est déjà plus courant chez nos confrères anglophones, où même les routes sont ainsi rénovées, autant les « county road » que les « highways ». En échange d’un don, on remercie le donateur sur un panneau en bordure de la route. Parfois c’est un particuler, d’autres fois c’est Tim Horton…

    Toutefois, pour les Plaines, si on venait à « déborder » et accepter les dons d’entrprises, il faudrait s’assurer qu’ils ne soient pas « plus visibles » que les autres. Autrement dit, je n’aimerait pas qu’un parc historique devienne « visiblement » commandité. Mais si ça reste un arbrem, une plaque sur un banc, etc. j’ai pas de problème avec ça.

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  4. Mimi

    21 mai 2006 à 10 h 51

    Il est vrai que cette pratique est plus répandue dans le ROC.

    Lorsqu’on se promène dans les parcs de ville de Halifax (dont Halifax Public Gardens et Point Pleasant Park), des plaquettes sur les bancs indiquent les contributeurs au maintien du parc.

    Cette plaque est somme toute de petite dimension et ne choque pas la vue. Vous pouvez vous asseoir sur un banc sans jamais la remarquer. Mais des citoyens philantropes, qui ont à coeur leurs installations, ont fait des dons et cela est reconnu par une petite plaque.

    D’ailleurs, si vous vous promenez dans le Pavillon Desjardins de l’Université Laval, vous ne pourrez vous empêcher de remarquer les noms des donateurs à la campagne de souscription peints sur la brique.

    Ce concept n’est aucunement nouveau ni révolutionnaire. Cependant, il tarde tout de même à être utilisé au Québec.

    Parfois je crois que c’est par relents de notre tradition judéo-chrétienne où d’avoir son nom inscrit en quelque part pour avoir contribué financièrement est vu comme de la vantardise (sauf en ce qui concerne les bancs d’église).

    Cela étant dit, j’ai un problème moral avec la façon de faire ontarienne en ce qui concerne les routes. Manu en a parlé. Sur les routes ontariennes, dans plusieurs « County », il est possible de faire un don pour l’entretien de la route et ainsi avoir son nom sous un poteau de numéro de route.

    Je m’explique mal pourquoi un gouvernement, en plus de taxer, demanderait des « contributions volontaires » aux citoyens pour maintenir les routes en bon état, en échange d’un nom sur un panneau. Nos taxes ne servent-elles pas justement à cela?

    Mais bon, il est vrai que les routes ontariennes sont en meilleur état que les nôtres…

    Bref, l’idée pour les plaines est bonne mais avant de recourir à cette forme de commandite à toutes les sauces, une réflexion s’impose.

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