Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


MARCHÉS PUBLICS: Un regain de popularité

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 mai 2006 8 commentaires

Source: Laurie Richard, Le Soleil 14 mai 2006

La région de Québec offre une foule de produits locaux frais et originaux à se mettre sous la dent. Un secret encore trop bien gardé.

Bien que certains se fassent un point d’honneur d’acheter des produits locaux, impossible de savoir combien ils sont. André Filteau, directeur du Marché du Vieux-Port, confirme que par rapport à l’ensemble du commerce alimentaire, les marchés publics sont encore relativement peu fréquentés. (…)

Benoît Girouard, président de l’Union biologique paysanne, avance cependant que les marchés publics régionaux connaissent un regain de popularité depuis environ cinq ans. Disparus à la fin des années 70, ces marchés renaissent un peu partout dans la province.

La Ville de Québec abrite deux marchés publics qui écoulent une partie notable de la production de fruits et légumes de son agriculture périurbaine. Le Marché du Vieux-Port demeure incontournable avec une centaine de producteurs en forte saison et son choix de produits transformés à longueur d’année. Le Marché public de Sainte-Foy, ouvert de la mi-mai à la fin octobre, regorge également d’aliments régionaux.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Champlain / Vieux-port.


8 commentaires

  1. Manu

    15 mai 2006 à 22 h 46

    Mis à part certains produits particuliers et certaines « spécialités », la majeure partie de ce qui est vendu au marché (fruits, légumes, etc.) se retrouve aussi de manière « fraîche et locale » en épicerie ou au Jardin Mobile et ce, au MÊME prix. Il n’y a guère plus d’aubaines aux marchés que de spéciaux chez les commerçants sus-mentionnés.

    D’accord on peut y aller pour l’ambiance et pour la variété de produits, comme je l’ai mentionné au début, qu’on ne trouverait pas ailleurs ou du moins, pas tous chez un même commerçant.

    Je suis convaincu que si on faisait comme on fait ailleurs (ce que je connais du moins, soit Marché Jean-Talon à Montréal et ceux de Adelaide et Melbourne en Australie), soit de vendre la plupart des produits 2 à 3 fois moins cher qu’à l’épicerie, là on aurait du monde!

    Malgré tout, il y a quand même des jours où on doit quasiment se frayer un chemin…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  2. Charles

    16 mai 2006 à 20 h 07

    Il y a aussi un marché public temporaire dans le quartier st-sacrement depuis l’an dernier. reprise cette année.

    Aussi, avec la revitalisation de st-rohq effectuée et la diversification de la population au coeur de la basse-ville… ne serait-il pas intéressant de rapprocher le marché du vieux-port près de la masse urbaine ? Nous en avons déjà discuté ici à ma souvenance (projet d’un marché public au coin langelier et charest). Pourquoi pas axer la partie — encore — couverte du mail st-rohq en style marché public ? y a t-il foule au marché du vieux port le mercredi à 17 heures ? oui le samedi et dimanche (les gens y vont en voiture…est-ce un marché urbain?) ainsi que les jours d’été (pop. ville de québec, banlieues et touristes). Le marché Jean-Talon et Atwater fourmillent entre 16h et 19 heures chaques soirs de la semaine.

    Voilà…requestionnons-nous !

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  3. Martin Paré

    18 mai 2006 à 14 h 13

    Le quadrilataire Sainte-Hélène, Dorchester, Saint-Vallier et Caron serait très bien situé pour un marché couvert en plein centre-ville. Ou pourquoi pas un marché sur le terre-plein central de Langelier, à l’image des Ramblas de Barcelone!?

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  4. Mimi

    21 mai 2006 à 10 h 36

    Mon premier contact avec le marché de Ste-Foy, il y a des années, s’est soldé pas une impression de froid.

    Puis, quelqu’un m’a expliqué que contrairement à ce que j’avais connu dans ma ville natale, les producteurs n’avaient pas le droit de « vendre à la criée ».

    Je m’explique. Au marché de ma ville d’origine, les producteurs « interpellent » les clients.

    « Bons, bons les concombres »
    « Trois pour cinq piastres, frais du jour »

    Ça met de la vie, de l’ambiance, et ça facilite les interactions.

    Certains diront que cela fait du bruit. Oui, je le conçois, l’ex-ville de Sainte-Foy étant conçue pour les 65 ans et +, ce bruit peut être incomfortable pour eux.

    Mais d’un autre côté, cette interdiction fait du marché un endroit terne et sans vie, toujours à mon humble avis.

    Finalement, non seulement le marché est-il trop calme, mais les producteurs se foutent de la clientèle. Je m’explique.

    Il m’est arrivé à plusieurs reprises de rester plantée devant un étalage et d’avoir à attendre de nombreuses minutes qu’un producteur daigne stopper sa conversation avec un autre producteur pour enfin me faire payer pour les produits que je désire. J’ai donc établi une règle. Si je poireaute plus de 4 minutes seule devant un étal et que le producteur, pourtant présent, m’ignore, je passe à un autre étal.

    Résultat: il m’est arrivé de revenir du marché les mains vides, ignorée par les producteurs.

    En fait, je reproche 4 choses au marché public de Sainte-Foy:
    1- Manquer de vie, d’animation voire même d’agitation;
    2- L’indifférence des producteurs envers la clientèle (manifestement avec mon « jeune » (sic) âge, je ne suis pas la clientèle-cible);
    3- Les prix élevés (j’appelle ma mère pour comparer les prix avec ma ville d’origine, la différence est stupéfiante)
    4- L’obligation de ne vendre que ce qui est produits ici par les producteurs (ce qui réduit l’offre de produit alors qu’on trouve de tout au marché Jean-Talon de Montréal).

    Je ne vais guère plus au marché que pour acheter de délicieuses saucisses.

    Une réflexion s’impose. Le marché doit devenir un milieu de vie. Un lieu de rasemblement. Un endroit où d’autres activité sont possibles.

    Exemples:
    – Ateliers publics de cuisine;
    – Ateliers publics d’horticulure;
    – Journée d’activités pour enfants (clown, jeux, maquillage,…);
    – Lieu de départ vers des pistes cyclables;
    – Expositions de peinture et autres arts (crochet, courtepointe, poterie,…);
    – Ateliers publics visant la mise en forme (étirements, yoga, taï-chi).;
    -Et pourquoi pas une kermesse annuelle.

    Voilà. J’espère avoir pris assez fermement position en noir ou blanc pour susciter la discussion ou même le débat.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  5. gisele

    17 août 2007 à 10 h 30

    Je suis tellement d’accord avec MiMi et Manu, j’ajouterais le manque d’affichage des prix. . Au debut du marche on veut bien faire une phrase pour demander le prix , mais on a tres vite envie de dire simplement  »combien  ». C’est en plus  »La question  » qui gene le commerçant, on vous repond du bout des levres comme si on demandait quelque chose d’indiscret, et j’avoue que je ne vais plus au marche a cause de cela.

    Je demande a la protection des commateurs de faire appliquer la loi sur l’affichage des prix. J’espere avoir une reponse tres rapidement de leur part .

    Est-ce qu’il y a d’autres personnes qui sont comme moi?

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  6. Fortin

    13 septembre 2007 à 21 h 56

    Faudrait ne pas mettre tout sur le dos du producteur car les lois du marché empêche le producteur d’afficher les prix ce qui n’est pas la faute du producteur.Pour ce qui est de l’indifférence des vendeurs je suis complètement en désaccord car je travaille depuis la mi-juillet au marché pour un producteur et croyez-moi on salut le monde qui passe et on obtient rarement une réponse ou simplement un sourire.Y a même des producteur qui nuisent énormément aux autres et qui mettent le chior dans la bâtisse ce qui fait que personne n’a plus le droit d’interpeller le monde sauf quand ils passent devant leur propre kiosque.Faut dire que les produits sont le gange pain de toute un hiver pour le producteur alors il ne peut donner son produit et il a un salaire à payer pour ses employer. Tant qu’on ne sait pas le fonctionnement on peut se permettre de critiquer facilement mais faudrait aussi regarder plus loin que son petit nez. Merci RF

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  7. Fortin

    13 septembre 2007 à 21 h 58

    Erratum on devrait lire gagne pain et non gange. Merci

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  8. Maxim Demers

    11 octobre 2007 à 13 h 48

    Je suis bien d’accord avec toi Fortin, c’est le gagne-pain des producteurs en effet, mais cela n’explique pas l’énorme différence de prix que l’on retrouve quand on compare avec le marché Jean-Talon, à 2 heures et demi de route. J’ai déjà demandé à une marchande du marché du Vieux-port s’ils ne se suivaient pas dans les prix, elle et ses voisins marchands, et elle de me répondre candidement : Autant que possible!!!! J’en croyait pas mes oreilles! Pourquoi autant d’étals si c’est pour vendre les mêmes produits aux mêmes prix? N’est-ce pas un peu de la poudre aux yeux?

    J’ai vu beaucoup de marchés publics dans le monde, en Europe, en Asie et en Amérique du Sud et je peux affirmer que ceux de Québec (je connais surtout celui du Vieux-port) sont dans un monde à part. On a franchement l’impression qu’il s’adresse à une clientèle surtout banlieusarde, à la limite touristique, qui va au marché non pas pour acheter de la nourriture de facon routiniere et sans fla-fla mais plutôt par pur loisir, voire par curiosité devant ce mode d’achat d’un autre temps, croiront-ils. La preuve, c’est l’immense stationnement qui entoure le marché, et chaque marchand qui vous offre « l’étampe » de stationnement.

    Un marché public, ca se trouve dans un centre urbain, ca accroche les passants, ca fait partie d’un millieu de vie. Ca ferme tout les soirs en écoulant les derniers stocks de la journée. Y’a des odeurs, y’a des familles, y’a du bruit, c’est sale même. Ca ne s’isole pas autour d’un gros parking au milieu de nulle part, en ne privilegiant que les automobilstes, banlieusards vieillissants, dans un endroit asceptisé et sans vie. On achète quelques souvenirs de notre belle sortie et hop! On repart en bagnole!

    Le marché public a servi de modèle à l’avènement des supermarchés modernes. À Québec, Les super-marchés modernes ont servi d’exemple de fonctionement pour les marchés publics… Cela nous surprend-il vraiment quand on sait à quel point Québec est une ville dominée par l’automobile?

    L’idée d’un marché dans St-Sauveur ou St-Roch me plait bien. Et pourquoi pas un au coin de Cartier, ou l’ancienne station-service? Devant la maturité de certains projets comme la revitalisation de quartiers centraux ou celle des rives de la St-Charles, on voit que des erreurs du passé sont peu à peu corrigées.

    Au tour des marchés!!!

    M.D.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler