David Desjardins
Voir/Québec
Le danger, quand on fait partie de la minorité et qu’on cherche à imposer sa présence, c’est de se croire investi d’une mission divine. Et avec, d’une permission spéciale qui nous exempterait de tout civisme.
C’est souvent le cas avec les cyclistes.
Autre jour, donc, et autre théâtre quotidien du mépris de l’autre sur la route, dans une scène aux antipodes de celle qui introduisait la dernière chronique, dans laquelle je m’étendais sur le mépris des automobilistes pour les vélos. (…) Le mépris attirant le mépris, tu te mets à détester les automobilistes. Tu décides que tu vas prendre la place qui te revient, que tu vas les emmerder comme ça te chante. Bref, quitte à en traumatiser quelques-uns qui ne t’ont rien fait et qui sont peut-être tout à fait respectueux des cyclistes, tu vas te garrocher dans le trafic n’importe comment, au péril de ta santé.
La suite à ce billet précédent
19 juin 2009 à 23 h 19
C’est pas toujours du mépris envers les autos. C’est pas la faute des autos que la ville est mal planifiée pour les cyclistes. Parfois c’est simplement de la résistance passive face à des aménagements routiers mal concus.
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19 juin 2009 à 23 h 29
J’ai hâte de voir à quel point ce débat va dégénérer comme le dernier :)
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20 juin 2009 à 01 h 11
Mais au moins cette fois-ci l’articile détaille la réflexion de l’auteur, plutôt que de laisser presque toute la place à l’interprétation du lecteur. Ça ne devrait donc pas trop dégénérer.
D’ailleurs, l’auteur reprend par hasard une bonne partie des commentaires émis dans le précédent billet.
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20 juin 2009 à 10 h 35
« Ça ne devrait donc pas trop dégénérer. »
Humm !!!
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20 juin 2009 à 11 h 26
Je suis tout à fait d’accord avec le chroniqueur. Ce n’est pas toujours si simple, comme cycliste, de respecter la loi… Parfois on a pas le choix d’emprunter les trottoirs, ou contrevenir à d’autres règlements, pour notre sécurité. Mais l’important est de faire preuve de courtoisie en tout temps.
Mais il est en effet très difficile de garder la tête froide dans ce monde cinglés. Je suis désolé de voir que dans la « tranquille » Québec les gens pètent aussi leur coche.
Tiens, le mois dernier (à Montréal) j’ai été poursuivi par un automobiliste qui m’a fait une queue de poisson, est sorti de son véhicule et m’a frappé… parce que le bout de mon sac d’ordinateur avait effleuré son rétroviseur alors que je me faufilais de peine et de misère dans un chantier.
La semaine suivante, je faisais mon jogging au mont Royal et j’ai failli être heurté de plein fouet par un cycliste « tour de France » qui me fonçait dessus à 40 km/h. Le pôvre a mangé mon coude dans la figure et n’a eu cesse de se comporter en « victime » par la suite.
UN PEU DE CIVISME SVP SINON M’A VOUS EN CR…
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20 juin 2009 à 13 h 06
Décidemment ce journaliste je l’apprécie de plus en plus!
Étant moi même à la fois automobiliste, cycliste et même piéton j’ai fait le constat que le plus gros du problème est un manque de civisme de part et d’autre!
Mais il reste un important travail d’urbanisme pour accomodé les différents modes de transports qui entre en conflit pas une mauvaise planification des infracstructures!
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20 juin 2009 à 13 h 19
Tu sais conduire, faire de la bicyclette et marcher? Quel talent ;P
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20 juin 2009 à 18 h 26
ah! ah! ah! Bon sens de l’humour Seb!
Je vois Seb que toi aussi tu as talent toi aussi! Tu sais écrire et faire de l’humour en même temps! Bravo! hey! hey! hey! (clin d’oeil)
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22 juin 2009 à 09 h 07
« J’espère que ça ne va pas dégénérer… » comprendre: « j’espère qu’on ne va pas encore monter le ton contre moi, parce que comme c’est mérité ça m’intimide et je suis comme ma société… trop mou pour affronter une franche colère! »
Dégénérer c’est bien plus anarchique que ça, voyon! Ici on a eut la colère des uns contre les autres exprimée bien vertement. Hé, c’est vert pourquoi vous n’aimez plus tout d’un coup? Ce n’est pas moins de l’intolérance que de dire « politically correctly »: « tu es en colère, c’est mal je ne t’écoute plus! »
Mais l’essence est LÀ! Le manque de respect… des uns d’abord mais aussi des autres. « J’ai un véhicule vert, les autres ne comptent plus ». J’espère que les cyclistes vont avoir appris de tout ce débat. Personnellement, je me fais un charmant plaisir d’un stop franc complet et senti dès qu’un piéton ou cycliste se retiens de me couper le passage de son air frondeur. Je fais alors un beau sourire et un petit signe de tête tout mignon comme dans la publicité rose bonbon de notre gouvernemaman ( mais je n’ai pas eut besoin de lui pour l’apprendre, MOI ) , et c’est ça la vie en ville. Autrement… j’ai peur qu’un jour mes freins « glissent » et de pleurer sur l’épaule de monsieur l’agent: « il est sorti d’on ne sait où je n’ai rien pu faire… rien! » ; )
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