Cet après-midi, avec d’autres gens de Québec, j’ai participé à cette tournée d’arbres remarquables animée par Suzanne Hardy qui vient de publier ce livre sur ces arbres de Québec.
Québec Urbain avait d’ailleurs souligné la parution de cet ouvrage. Fort bien écrit. Plein d’informations uniques et documentées.
Ce parcours est inoubliable. A découvrir absolument. Prévoyez toutefois 3 heures au moins. La Ville de Québec va d’ailleurs répéter l’évènement.
20 juin 2009 à 23 h 04
C’est chouette comme parc le Bois de Coulonge. C’est plus intime que les Plaines et tout aussi facilement accessible en autobus. Ça devait être intéressant comme activité parce qu’il y a de beaux arbres sur le site. J’essayerai de me reprendre si il y a une prochaine fois :)
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8 juillet 2009 à 14 h 34
25 juillet 2009
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21 juin 2009 à 12 h 22
J’ai un magnifique Chêne devant ma maison qui a 22 pouces de diamètre…
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21 juin 2009 à 18 h 57
Ça ferait du maudit bon bois de chauffage ;)
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22 juin 2009 à 10 h 05
SERB je vais t’envoyer les sauveurs d’arbres pour manifester chez vous. Mon arbre , je l’ai planté il y a 30 ans et j’en suis fiers…
J’ai aussi planté deux sapins, un bois barré, un pommetier décoratif, du lilas, un érable, un amélanchier, j’ai un grand jardin et j’ai deux plate-bandes de fleurs où j’ai plus d’une centaine d’espèces y compris un bain d’oiseaux .
J’ai acheté un champ de patates et j’en ai fait un havre de verdure et de paix. Monsieur Gobeil a reçu quelques photos de mon aménagement…
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22 juin 2009 à 17 h 03
Je blagues Fernand, j’adore les végétaux moi aussi :) Il en faut plus en ville, d’ailleurs. Pourquoi ne pas faire de St-Roch un quartier 100% toit vert? ;)
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21 juin 2009 à 13 h 51
Le Bois de Coulonge et le domaine Cataraqui possèdent des arbres remarquables car certains ont été importés d’Europe par leurs riches propriétaires de l’époque.
Au domaine Cataraqui, je crois me rappeler avoir vu un arbre en Y qui s’était fait renforcer par une barre de métal pour éviter qu’il ne fende. Je crois qu’à une certaine époque, les arbres étaient mieux traités que les vulgaires ouvriers des chantiers navals…
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22 juin 2009 à 09 h 16
Bonjour JP,
Ayant beaucoup travaillé sur l’histoire du Bois-de-Coulonge et du domaine Cataraqui, je n’ai pas vu trace de ces importantes importations d’arbres depuis l’Europe. Vous pourriez m’en dire plus?
Car la plupart des arbres de Cataraqui sont des espèces indigènes. Un important microclimat joue en sa faveur et explique la richesse de ses boisés. On y trouve encore des spécimens de pins rouge assez spectaculaires. Il ne faut pas oublier que, lorsque les marchands de bois s’installent sur la falaise de Sillery au XIXe siècle, celle-ci n’est pas encore défrichée. On retrouve au Bois-de-Coulonge un peu plus de spécimens importés, notamment deux magnifiques tilleuls d’Europe.
Ce qui est particulièrement intéressant ceci dit, c’est que plusieurs des arbres du Bois-de-Coulonge proviennent de Cataraqui. Après l’incendie de Spencer Wood en 1860 (actuel Bois-de-Coulonge), le gouverneur général Head se reloge à Cataraqui. Il est remplacé par Lord Monck en 1861, et celui-ci décide de reconstruire Spencer Wood. En s’y installant en 1863, il apporte avec lui quantité d’arbres et de plantes de Cataraqui, pratique courante à l’époque dans les baux de location.
Ironiquement, le prochain propriétaire de Cataraqui se « vire de bord » et engage le jardinier de Spencer Wood pour refaire ses jardins…
Finalement, les renforcements de métal dans les arbres de Cataraqui sont postérieurs à l’époque des chantiers maritimes. Mais vous avez raison, la vie sur les chantiers n’était pas de tout repos. Les ouvriers canadiens-français et irlandais se partageaient cette misère.
Frédéric Smith
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22 juin 2009 à 10 h 41
Intéressante note historique sur ces boisés. Merci pour ces renseignements sur la petite histoire de Québec.
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22 juin 2009 à 12 h 30
Bonjour Frédéric,
Mon information sur les arbres importés mérite peut-être d’être validée. En fait, c’est un de mes profs du secondaire qui nous avait fait faire un travail d’identification d’arbre. Il nous avait recommandé de ne pas choisir des arbres de ces deux endroits pour la raison mentionnée.
Mais comme mes souvenirs datent de quelques années et comme tu sembles très compétent, je me mets à douter de l’information que je croyais avoir…
Merci de ton intervention!
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22 juin 2009 à 13 h 13
Y a pas de quoi! En fait, l’impression qu’avait ton prof vient confirmer à quel point les boisés de Cataraqui et du Bois-de-Coulonge sont riches, au point où on penserait que des importations auront été nécessaires. Juste au Bois-de-Coulonge, on a récemment recensé 115 espèces et variétés, la plupart indigènes.
En passant, le livre de Mme Hardy est magnifique. On me permettra de le dire sans me taxer d’opportunisme (je travaille pour l’un des coéditeurs, la Commission de la capitale nationale). C’est vraiment du beau travail, très fouillé. Je compte bien emprunter moi-même les quelques circuits proposés en fin d’ouvrage.
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22 juin 2009 à 14 h 25
Il y aura également une ou des visites du Domaine Cataraqui. J’y serai sûrement. Quant à Madame Hardy, non seulement son livre est magnifique, mais elle l’est tout autant lorsqu’elle nous guide et nous renseigne sur ces arbres magnifiques.
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22 juin 2009 à 12 h 57
L’importation d’espèces d’arbre existe et j’en ai fait l’expérience.
J’ai un chêne qui produit des glands. On les écureuils les tranportent partout et j’en ai trouvé dans mon jardin et jusque dans mes plate-bande y compris dans les haies des voisins.
J’ai fait grandir quelques uns dans un coin de mon jardin pour les donner par la suite mon ami économiste à la retraite qui a acheté une terre dans un rang de St-Damase de L’Islet où aucun chêne ne pousse. Je lui ai amené jusqu’ici une douzaine de petits chênes qu’il a planté sur sa terre. Je les ai visité récemment et ils grandissent avec élégance et grâce. La prochaine fois , j’ai deux autres chênes rendus à 50 cm de haut à lui apporter.
Mon ami a aussi réservé une partie de sa terre pour y planter des pins en rangée. Agriculture Canada fait des études depuis une quinzaine d’année sur l’évolution de ce mini boisé de quelques centaines de pins et sur les maladies potentielles s’y rapportant y compris des essais sur la tordeuse avec des produits moins polluants.
Je ne suis pas surpris que l’importation de certaines espèces se soit faite. Je l’ai véçu plus petite échelle.
Vous savez ceux qui me traitent d’antiécolo ont tort. Je suis contre un discours alarmiste qui mèle tout. Il y en a qui ont inversé les priorités de la vie humaine. La pollution, l’homme peut la contrôler, le climat non… D’ailleurs je viens de lire un article de Bjørn Lomborg sur la peur verte dont voici le lien.
http://skyfal.free.fr/?p=375
Enfin, mon ami économiste qui a hébergé mes chênes quiàe j’ai produit avec les glands galnés sur mon terrain a passé à l »émission de TQS : Le midi avec André Arthur. Voici les liens:
http://www.tqs.ca/videos/le-midi-avec-andre-arthur/2009/06/3—rechauffement-climatique—partie-1-66070.php
http://www.tqs.ca/videos/le-midi-avec-andre-arthur/2009/06/4—rechauffement-climatique—partie-2-66069.php
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22 juin 2009 à 22 h 17
Bon bon Fernand qui dérape… encore avec ses histoires de climat
Soupir :(
En passant l’importation d’espèces de plante, arbuste et arbre provenant d’autres pays amène son lot de déséquilibre dans les écosystèmes indigènes. Certains poussent comme de la « mauvaise » herbe et remplace certains végétaux essentiels pour l’équilibre de ces écosystèmes.
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